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Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales !
par Antoine (Montpellier)
Publie le dimanche 23 juin 2013 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing15 commentaires
Elections municipales. On ne bat pas Ménard et la droite à Béziers en s’unissant au PS au second tour
Dans l’article auquel nous renvoyons ci-dessous, Le Monde met bien en évidence ce qui se dessine sur Béziers (Hérault) pour les prochaines municipales avec le parachutage de Robert Ménard , l’ex responsable de Reporters sans Frontières. Disons-le, cet homme est dangereux : pour la démocratie, certes, car, adoubé par le Front National, il sème dans son sillage tout ce que ce parti trimballe comme idées d’exclusion, comme stigmatisations des immigrés, comme idéologie de la préférence nationale. Mais Robert Ménard est surtout dangereux car il profite des choix politiques que fait la gauche de gouvernement, choix qui reprennent en les aggravant les politiques antipopulaires de ses prédecesseurs de droite.
De rapport Gallois en ANI, de reconduction de la LRU sarkozyenne en chasse aux Roms et aux sans-papiers à la mode Hortefeux-Guéant, pour ne citer que ces méfaits politiques, les Hollande, Ayrault, Valls, avec le soutien de fait des autres ministres, y compris donc "l’héroïque et pugnace" Christiane Taubira, et les alliés EELV, c’est toute une mécanique ciblant les couches salariées, les plus pauvres, les femmes, les jeunes, les sans-travail et autres sans-papiers qui est à l’oeuvre. La fleur du Mariage pour tous, cependant chaotiquement choyée avec grand profit de mobilisation pour la droite, ne saurait cacher l’arbre des agressions déclenchées sur le terrain proprement social par l’équipe au pouvoir que la prochaine contre-réforme des retraites se promet de parachever dans la droite (!) continuité des réalisations de la droite.
Marine Le Pen et Robert Ménard se préparent à cueillir le fruit mûr du discrédit qui, après avoir déstabilisé de plein fouet la bande à Sarkozy, atteint, en un temps record, le Parti Socialiste. A cet égard la récente législative de Villeneuve-sur-Lot est un avertissement sans encore trop de frais : le Front National progresse quand le PS s’écroule et que l’UMP perd fortement des voix. Ce serait de l’aveuglement de dénier à cet évènement local toute portée nationale car il n’est que l’ultime avatar exacerbé d’un processus qui voit le PS perdre sa huitième élection partielle consécutive depuis l’élection présidentielle. Acharné à poursuivre une "politique sociale antisociale", comme l’a confirmé la dernière entrevue télévisée sur M6 de François Hollande, réalisée pourtant dans la foulée des résultats catastrophiques du premier tour de la législative de Villeneuve-sur-Lot, le gouvernement déblaie le terrain pour les Le Pen, Ménard, Aliot, etc. Après l’affaire DSK, l’affaire Cahuzac accrédite le discours frontiste contempteur de l’UMPS qui n’a aucune peine à dévoyer ce qui est, hélas, l’évidence désastreuse : PS ou UMP, c’est la loi du capital, celle qui veut faire payer à la population, sur fond d’affaires, Cahuzac donc mais aussi Tapie, Lagarde, Guéant, la crise des banques et des entreprises, qui s’applique sans solution de continuité. Le bluff, qui masque que le Front National a pour fonction essentielle de casser l’unité du monde du travail entre français et immigrés répondant ainsi aux nécessités d’un capital jamais nommé par lui comme premier bénéficiaire des politiques menées par Hollande-Ayrault, fonctionne malheureusement à plein : on ne soulignera, à ce propos, jamais assez combien l’islamophobie croissante que certains, à gauche même, encouragent supposément au nom des droits des femmes et de la laïcité, alimentent et crédibilisent l’offensive de l’extrême droite tout en aggravant les divisions dans le camp populaire. Si l’on ajoute que l’objectif de Marine Le Pen est de favoriser une recomposition politique en créant un axe UMP (ou certaines de ses fractions)-FN, on comprend que l’esbroufe antiUMPS de ce dernier vise en fait à mettre en place une solution politique idéale pour le patronat : une arme de destruction massive de tout ce qui ressemble de près ou de loin à des droits sociaux encore épargnés par le détricotage bovin opéré par le PS ! Le Code du travail en particulier s’en trouverait haché menu et, "français-immigrés", c’est tous ensemble, tous ensemble, que nous pâtirions dramatiquement de cette opération si jamais elle venait à se concrétiser.

La responsabilité est donc grande du côté de ceux qui, à gauche du PS, rejettent le désastre de la gestion social-libérale des intérêts patronaux. Mais malheureusement il faut se rendre à l’évidence : là aussi, par-delà la grandiloquence des déclarations condamnant l’austérité des "solfériniens" (le PS), le Front de Gauche balbutie une pseudo-riposte ; comment espérer, dans la chronique du désastre politique annoncé qu’est la politique gouvernementale, qu’une proposition comme celle de Jean-Luc Mélenchon d’être le premier ministre de Hollande, en substitution de Jean-Marc Ayrault, ou encore simple ministre d’un Montebourg-le lâcheur de Florange promu chef de gouvernement, avec l’appui des députés PS-EELV, comment espérer ainsi poser la perspective d’une alternative claire à ce que l’on dit combattre ? Comment accepter avec le PCF, après l’implacable et systématique succession de mesures antisociales de ce gouvernement depuis son investiture, que la tâche de l’heure soit de redresser celui-ci, de recréer une unité antiaustérité avec un PS abonné, sans dévier, à ladite austérité que réclament le Medef et l’Union Européenne ? Marine Le Pen et Robert Ménard tirent avantage aussi de cette catastrophique inconséquence de ceux qui, autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, se plaisaient à prendre la Bastille en mai-juin 2012 et en sont aujourd’hui à prétendre - d’ailleurs pitoyablement en vain - qu’il faut toquer à la porte de Matignon pour changer les choses...radicalement ! Stérilisant grandement, d’avance, des initiatives de mobilisation comme le 5 mai ! Rien de bon ne peut sortir d’une démarche d’alternative qui met les pieds dans les sables mouvants de combinaisons inévitablement perçues comme relevant de la pire politique politicienne.

Aussi quand, pour reprendre le cas de Béziers, une ville parmi les plus dévastées par les choix économiques et politiques dominants, nous lisons que le candidat du Front de Gauche pour la municipale de l’an prochain, le pourtant autoproclamé radicalement antilibéral-anticapitaliste-communiste Aimé Couquet, envisage d’emblée de se rallier à la liste du PS au second tour (1), après avoir mené une campagne de premier tour intraitable avec la politique gouvernementale dudit PS, on se dit que, même à la gauche du PS, il y en a qui perdent le sens des réalités politiques, mais aussi sociales, élémentaires ! Qui plus est quand l’on se rappelle qu’à la législative biterroise de décembre dernier le PS avait subi une claque monumentale en perdant 4700 voix et son siège acquis dans la foulée de l’élection présidentielle, attestant ainsi, dans cette ville, une sanction infligée avant tout au gouvernement sur fond d’abstention record (jusqu’à 79 % dans un quartier populaire). Mais c’est le résultat du candidat du Front de Gauche, la perte de la moitié de ses voix acquises à l’élection de juin 2012, qui devrait aujourd’hui amener celui-ci à méditer que décidément "perseverare diabolicum est" ! D’autant que cette bérezina électorale de premier tour s’était complétée, chez lui, d’un appel à se désister pour la "camarade" candidate proHollande-Ayrault qui emporta le Front de Gauche en partenaire de sa défaite pour le grand bonheur d’un candidat de la droite musclée !
Le choix d’une union de la gauche, de deuxième tour, par fusion de liste ou même par soutien sans fusion, à Béziers, lors de la prochaine élection municipale, déploierait l’image que la gauche qui se dit à gauche du PS est bel est bien au coeur des manoeuvres où l’opposition d’alternative de la veille se dilue, le lendemain, dans l’alternance politicienne de toujours ! Ce n’est pas ainsi que l’on parviendra à fixer un vote populaire se dégageant de l’abstention désabusée ou rompant avec le FHaine ! Tout comme le "front républicain" avec la droite UMP à Villeneuve-sur-Lot discrédite les socialistes, le ralliement annoncé du Front de Gauche au PS au second tour à Béziers, décrédibilise "la gauche de gauche" : il "plomberait" par rebond, s’il se confirmait, la radicalité antiaustéritaire affichée au premier tour, et renforcerait les chances de l’extrême droite (ou de la droite) de l’emporter. Et cela par défaut d’une campagne d’indépendance anticapitaliste-antilibérale ancrée fidèlement sur le programme qu’elle défend et dont la seule option acceptable au second tour est un appel à battre l’extrême droite sans le moindre soutien - dont l’effet serait immédiatement rédhibitoire - au candidat socialiste ! Sans non plus une totalement invalidante fusion de listes, qu’elle soit au demeurant technique ou politique, avec lui !
Tant à Béziers qu’à l’échelle nationale, il n’y a pas, selon le NPA, d’autre voie à explorer pour faire barrage à des Ménard, à leurs clones et autres suppôts frontistes, que faire barrage, dans la rue comme dans les urnes, ... au gouvernement, à sa politique qui créé le terreau où prospèrent ceux-ci, pour, faisant ainsi d’une pierre trois coups, barrer la route à la revitalisation d’une UMP fortement tentée par un retour miraculeux...de Sarkozy ! La gauche à la gauche du PS doit travailler à une unité d’opposition de gauche au gouvernement et à la droite qui, portant un programme clair de rupture avec l’ordre capitaliste et refusant toute combinaison, nécessairement perçue comme politicienne, d’unité de premier ou de second tour d’élection avec un PS supposé redressable, envoie le signal qu’il y a bien une alternative aux reniements socialistes. Qu’il y a bien une alternative à la pseudo-alternative qu’incarnerait Marine Le Pen ! C’est à ce prix que l’on pourrait travailler à renvoyer un minable Ménard dans les poubelles de l’histoire des opportunistes grande gueule acoquinés avec l’extrême droite à front bas...
(1) "En partant séparément au 1er tour avec, d’un côté, le Front de Gauche, et, de l’autre, le PS, comme nous l’avions fait en 1989 avec le PCF à l’époque, nous nous réunirons au second tour et nous avons plus de chance d’emporter la victoire" (L’Hérault du jour du 12 juin 2013). Aimé Couquet peut bien remonter à 1989, il pourrait en rester plus lucidement à l’échec total que valut une telle "réunion" de forces en décembre dernier !
Antoine
Photo en tête d’article : Robert Ménard et Louis Aliot, conseiller régional de Languedoc-Roussillon et vice-président du Front national
Robert Ménard, porte-flambeau de la dédiabolisation du FN
LE MONDE | 21.06.2013 Par Pierre Jaxel-Truer
Béziers (Hérault), envoyé spécial

Robert Ménard en campagne auprès des commerçants, à Béziers (Hérault), le 20 juin. | Alexandra Frankewitz/Transit pour "Le Monde"
"Béziers n’est pas une ville d’excités ! C’est la cité de Jean Moulin", assure l’inamovible maire UMP de Béziers, Raymond Couderc, pour commenter la candidature du polémiste Robert Ménard dans sa ville. Manière de ramener l’intrus à un simple feu de paille, voué à s’éteindre une fois passé l’emballement médiatique.
Le maire de Béziers, élu depuis dix-huit ans, sera-t-il pourtant le grand brûlé de cette histoire ? L’arrivée de l’ancien patron de Reporters sans frontières (RSF), qui a troqué sa vieille casaque de défenseur des droits de l’homme contre celle de candidat soutenu par le Front national, rebat les cartes. En ce début de campagne, ici, nul ne se hasarde à un pronostic trop hardi.
Lire l’article intégral sur le site du Monde
Nos dossiers Béziers, Extrême droite, PS, A la gauche du PS, Front de Gauche, Gouvernement, NPA
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Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales !
Messages
1. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 23 juin 2013, 17:49, par Henri
Si je comprend bien cet article il faudrait s’allier au PS au premier tour ? Mais l’extréme droite est déja au pouvoir, L’UMPS c’est aussi l’extréme droite !..A moins bien sur qu’on me démontre le contraire dans les faits ..
1. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 23 juin 2013, 17:59, par antoine (Montpellier)
S’allier au PS dès le premier tour ? Tu as tout faux, relis bien !
2. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 23 juin 2013, 18:27, par Henri
Oui c’est vrai ,à force de lire transversalement en sautant une ligne sur deux, forcément je n’ai pas compris d’ou mon enervement ...excuses
2. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 23 juin 2013, 19:21, par Aimé COUQUET
Merci Antoine pour ta leçon gratuite. Sur place nous réfléchissons et travaillons démocratiquement à battre la droite extrême représentée maintenant par le ticket suivant, le député UMP Elie Aboud (droite populaire) placé en tête de liste et le Sénateur-Maire UMP sortant, Raymond Couderc qui ne réclame que la place de Président de la Communauté d’agglomération en échange de son retrait. Je combats Robert Ménard depuis de nombreuses années même quand il était dans vos rangs car s’il est passé de de la LCR au PS puis maintenant au FN, sa ligne de conduite a toujours été l’anticommunisme. La liste Front de Gauche élargie que je vais mener au premier tour a engagé la bataille pour battre la droite extrême représentée par Elie Aboud et l’extrême droite représentée par Robert Ménard, dans l’intérêt des habitants de la ville. Est ce pour cela que nous allons faire la courte échelle au PS qui n’a toujours pas de candidat ? Pour l’instant nous menons campagne contre la politique d’austérité menée par le gouvernement socialiste dans la continuité de la politique de Sarkozy et de l’Europe capitaliste. Ce sont les camarades des partis engagés dans le Front de Gauche, les citoyens engagés avec nous dans la campagne électorale, les Biterroises et les Biterrois que nous contactons et les résultats du premier tour qui décideront de la suite à donner car nous nous battons pour être en tête de la gauche. Comment peut-on laisser la Mairie à la droite extrême ou à l’extrême droite ? NON. C’est notre engagement.
1. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 23 juin 2013, 20:26
"Comment peut-on laisser la Mairie à la droite extrême ou à l’extrême droite ? NON. C’est notre engagement."
Comment peut on ne pas se dire dans l’opposition à hollande quand celui ci attaque plus durement les travailleurs que Sarkosy ?
Non ?
est ce votre engagement ?
Apparement vous êtes assez indulgent avec nos ennemis au gouvernement et dans les régions et mairies PS,et vous voulez les sauvez et avoir quelques postes en retour.
En attendant la misére gagne du terrain....
votre leçon n’est pas elle gratuite on la paie au prix fort !
2. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 23 juin 2013, 23:08, par antoine (Montpellier)
Salut Aimé,
Tu sais très bien que mon texte ne relève pas de la "leçon gratuite" mais d’une contribution, certes critique (et alors ?), au débat politique sur le positionnement anticapitaliste aux municipales. Je retiens de ce que tu écris que justement tu évites ce débat.
Passons su ta volonté d’être en tête après le premier tour, cela va de soi et ne mange pas de pain quoique puisse se poser la question de savoir ce que tu négocierais ou pas avec le PS pour t’assurer le bon report des voix des "camarades" socialistes !
Dans l’hypothèse la plus probable où ta liste n’est pas en tête et ne peut pas se maintenir au second tour, tu annonces dès maintenant que tu te "réuniras" avec celle du PS : pour comprendre le sens d’une telle "réunion", il n’y a qu’à se reporter à ce que le FdG biterrois a fait à la législative de décembre où l’appel à battre la droite au second tour n’était cadré que par le positionnement de premier tour de critique de la politique gouvernementale sans jamais se positionner sur la nécessité de construire une opposition de gauche à cette politique. On retrouve ce "trou" politique aujourd’hui où, avant même que le PS ait constitué sa liste, tu n’hésites pas à poser que l’union avec lui au second tour est incontournable. Or c’est cette idée d’union de la gauche que je remets en cause car 1/ elle est inefficace pour battre la droite et l’extrême droite et 2/ elle annule la critique du gouvernement faite au premier tour. Malgré la radicalité postulée par les communistes de Béziers en face de ce que d’autres communistes peuvent faire (cf à Montpellier), vous êtes tous dans le même cadre stratégique d’une union tôt ou tard (ici le second tour) avec le PS. Dans ce schéma-là la menace d’extrême droite n’est pas prise pour elle-même parce que vous prétendez l’annuler par une alliance avec ce qui la renforce : le PS qui n’est jamais dissociable de la politique qu’il mène, ce que les gens les moins politisés comprennent immédiatement.
C’est donc la quadrature du cercle de construire, comme vous prétendez faire à Béziers, une indépendance politique de premier tour qui se résorbe avant même ce premier tour en une dépendance de fait avec ce qui agresse le monde du travail et des sans travail. Vous vous coupez les ailes de votre indépendance en n’hésitant pas à dire que votre rôle est de ratisser très à gauche pour faire la bascule vers le PS au second tour. Vous vous positionnez en complémentarité structurelle avec le PS sous des dehors d’indépendance radicale. Cette politique fait le lit de l’’extrême droite et le jeu...du PS.
3. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 24 juin 2013, 16:46, par RICHARD PALAO
ah , parceque le FDG , c ’est la gauche de la gauche ?
1. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 25 juin 2013, 00:06, par antoine (Montpellier)
Je parle plutôt de gauche à la gauche du PS, ou de gauche de la gauche. Toute étiquette a ses limites, même social-traïtre, capitulard, marche-pied du PS, paillasson réformard, etc.
L’important c’est la logique d’ensemble de l’argumentation où une expression prend sa place, prend du sens et donne à son tour du sens à l’ensemble. Comme cela on peut discuter...
2. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 25 juin 2013, 09:35, par RICHARD PALAO
ANTOINE , j ’avais bien compris , pour moi , le FDG ne se situe pas à la gauche du PS , c ’est tout simplement un PS bis avec une forme d’expression différente pour enfumer les travailleurs , alors quel intérêt de discuter du le problème du deuxième tour a BEZIERS ou ailleurs ? c’est ce que j ’appelle un débat "canada dry " ou de l’ enculage de mouches ...
SALUT ANTOINE
3. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 25 juin 2013, 11:42, par antoine (Montpellier)
Oui, Richard, c’est notre divergence : je ne serai pas aussi désobligeant ("enculage de mouches") que toi pour parler de ce que je lis, chez toi et quelques autres camarades, comme appel à mobiliser autour de l’idée revitalisée de communisme décrochée de toute démarche vers des secteurs influencés par le réformisme (radical et moins radical). Idée intéressante en soi, pour des cercles militants restreints, ce qui est toujours utile mais qui, selon moi, n’a aucune chance actuellement ni dans un avenir proche, de porter dans de plus larges secteurs. Ce n’est pas de l’enculage de mouches, ni du canada dry mais c’est appelé à tourner en rond. Vieux, très vieux débat : mobilise-t-on par des appels au communisme et à la révolution ou par des démarches transitoires qui...gardent le cap des deux objectifs précités mais en se coltinant le problème que les militants révolutionnaires tournent en rond loin des masses ? Je reconnais que cette dernière démarche n’a pas fait ses preuves. Mais l’autre option non plus. Alors ? Alors on continue dans nos démarches respectives, sans prendre de haut l’autre, pour voir ce qui, dans le contexte politique du jour, peut "percer" ! C’est du tâtonnement expérimental dans les deux cas, formule modeste qui évite de polémiquer inutilement en prétendant que l’un de nous est mieux que l’autre...Sans aucune preuve...
4. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 25 juin 2013, 12:53, par RICHARD PALAO
ANTOINE , je ne serais pas en désaccord avec toi ,et en particulier sur ta dernière contribution, si elle concernait les masses et la construction du "tous ensemble" avec tous ceux qui soufffrent du capitalisme , mais lorsque tu sembles privilégier le changement par des accords entre partis qui ne le souhaitent pas vraiment et qui en tout cas n’ agissent pas pour mobiliser les masses , je dis NON , ce type d ’accord , d’union ont déja existé et cela a conduit à l affaiblissement du mouvement révolutionnaire au bénéfice du réformisme , alors travaillons ensemble malgré nos divergences pour créer un mouvement majortitaire dans le peuple , les problèmes d’organisation seront alors secondaires .
4. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 26 juin 2013, 10:50
Avant de sauter sur Beziers l’individu en question, avec la bénédiction de feux la LCR avait déjà sauté sur Cuba (Financement US prouvé), sur le Tibet, sur le Quatar (mise au vert dans l’entourage de la monarchie musulmane). Curieux qu’Antoine, qui n’oublie rien de Mélenchon, soit si peu prolixe sur cet individu !
.
1. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 26 juin 2013, 12:49
""). Curieux qu’Antoine, qui n’oublie rien de Mélenchon, soit si peu prolixe sur cet individu !
.""
curieux argument,que je sache l’individu en question ne se proclame pas de "gauche",c’est le moins qu’on puisse dire il est donc totalement notre ennemi de classe et en tant que tel le npa,et le pcf et le fdg le combatte totalement .
Ce n’est pas avec mesnard que la gauche de la gauche veut faire alliance !!
ho faut réfléchir des fois !
C’est bien avec mélenchon .
En revanche Mélenchon lui essaie de se poser comme sauveur de la gauche,vise à capter une partie des militants du npa ,(il a un peu réussi),se présente comme recours à gauche avec lui comme 1er ministre de hollande
C’est donc bien sur lui que les militants qui se disent à gauche du PS peuvent avoir quelques critiques à faire ,(le cas mesnard étant totalement réglé )
Alors rien de curieux. juste expliquer ce qu’on pense de la politique d’un ancien PS (30ans ) qui demande qu’on le rallie.
2. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 26 juin 2013, 14:35, par antoine (Montpellier)
Merci 90.91. de remettre les pendules à l’heure. J’ajouterai simplement que l’on peut toujours faire de la surenchère et, en effet, rappeler le rôle néfaste de Ménard à RSF. Mais bon, je crois que ce que je dis du personnage et de son ralliement à l’extrême droite ne relèvent pas d’une tendresse complaisante envers lui. Alors, merci de bien vouloir considérer la logique d’ensemble de ce que j’écris et de ne pas essayer d’enfoncer un coin latéral sur le mode ex de la LCR qui aurait, rien que ça, béni des agressions ménardiennes contre Cuba (mais on pourrait parler aussi du Tibet et du Qatar !), etc. et qui "oublie" déjà que le NPA n’est pas la LCR...C’est un peu comme si, mais je ne le ferai pas (!), je me mettais à évoquer à brûle-pourpoint ceci : Du Front de gauche au FN : à Marseille, une ex-PCF vire de bord pour les municipales pour suggérer je ne sais quoi sur le PCF et le FdG...
3. Ménard saute sur Béziers, la gauche de la gauche perd les pédales ! , 26 juin 2013, 14:44
Mélanchon est le principal problème pour un rassemblement vraiment à gauche du PS, ex ministre PS repenti reconverti à 60 ans en che guevara il n’est pas crédible, et un peu nationaliste en plus berkkkk