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Merci M. Sarkozy !

Publie le lundi 7 mai 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

Camarades (potentiels ? (je ne veux pas m’imposer non plus hein, juste être sympa quoi))

C’est très dur d’avoir voté deux fois (premier et second tour) pour une candidate différente avec un fond de sauce de sincérité sur une pâte d’espoir, pour finir par de déguster une tarte trop salée avec un gout de larmes. Un peu estoufadou comme on dit par chez nous. Ca colle au gosier. Ca fait une boule. Passe pas trés bien même avec vodka, jaja ou câlin du copain mais bref.

Mais tout n’a pas que du mauvais. Merci M. Sarkozy. Oui j’ai bien dit Merci. Grâce à vous j’ai compris à quel point manipulateurs et manipulés voulaient s’entendre* dans un grand orgasme consanguin. Comme le naïf veut bien croire que "vous avez bien gagné 100.000 Euros, oui vous si vous répondez de suite", comme le camelot qui vend un produi indispensablment inutile, comme le chiraquien qui vous vend du coeur à gauche plus vraie que nature.

Voir comment vous fûtes capable, pour la première fois de votre vie sans doute, de parler d’écologie à la toute fin de votre discours du 6 mai, face à un parterre qui aurait ovationné n’importe laquelle de vos éructation fut-elle même un pet, tout cela dans le but de rassembler trois gogos de plus, c’en fut trop. Cela devint presque comique. Plus fort que la fracture sociale, plus fort que la réduction des dépenses de l’état ET des impôts. Le clou du spectacle. Hahaha.

M. Sarkozy, ça y est, je m’encarte**, je vais militer dans un parti précis et vous combattre pas à pas. Je n’avais jamais pu me dédier à une seule ligne de conduite fut-elle même à gauche et louable, j’ai franchi mon rubicond (certainement meilleur que celui de M. Besson mais passons).

Je dois au moins vous reconnaitre ce mérite, je suis passé des larmes amères à la révolte joyeuse, j’ai repris du poil de la bête. Dommage qu’il faille un ennemi si identifiable. C’est presque à croire que vous êtes un mal nécessaire (presque hein ! Car je n’en crois rien !). Mais vous m’avez redonné le goût de l’entartage, du yaourtage, du poutrage (au moins verbal), en bref, celui de la résistance active.

Peut-être sommes-nous tous bernés. Peut-être que la marée brune avance peu à peu fermement. Mais le flot des mécontents grossis aussi et certains rejoignent la(les) lutte(s). Le chemin vers la gauche et les actions à mener n’en semble que plus clair.

Merci M. Sarkozy*** !

Ysengrin

* Je le sais depuis belle lurette mais votre aplomb dans la technique du camelot est remarquable. La sincérité avec laquelle vous mentez m’a touché et ce soir fut simplement un sommet.

** Ce n’est pas non plu un coup de tête, je me tâtais en réalité depuis le début de votre campagne (il y a 5 ans hahaha !) mais le militantisme politique ayant un côté prosélytisme religieux j’avais vraiment du mal. Mais devant l’ampleur des moyens pour vos messes médiatiques (depuis 5 ans grac à vos postes au sein même du gouvernement rehahaha !), je crois que je peux bien offrir les miens, même minimes, à ceux qui le méritent. Point.

*** Vous serez le Président, certes, mais ne rêvez pas, vous en serez pas le président de tous les français. Pour ma part je vous haine comme vous nous hainez.

Messages

  • Bravo, Ysengrin !!!

    Qu’il cesse de rêver, le crispé du sourire à talonettes : il ne sera JAMAIS le président de toutes les personnes qui ont pris conscience aussi bien de sa dangerosité que de son ridicule !

    Brunz

    (Noël Godin, où es-tu ?... :D)

  • YSENGRIN, quand tu en seras arrivé au niveau des "caciques " du PS, genre DSK,Fabius et les autres tu auras peut être compris avoir été manœuvré durant les années qui viennent de s’écouler.

    Ces ELEPHANTS vont refondre le PS à leur idée que tu en seras écœuré pour toujours.

  • Hier soir j’ai perdu mon humour, jusqu’à ce que j’entende la mère Mathieu exorter le nain de jardin à nous envoyer 1000 colombres sur la Place de la Concorde, devant le sourire benêt de notre Boulay national...

    Là, j’avoue qu’en cette triste journée de mai, pendant quelques secondes, j’ai franchement rigolé !

    Merci Mireille...

    Toi, le gros boulay , le rockeur suisse et l’autre lobotomisé du bulbe avec son bonnet de zozo, vous avez enjolivé ma soirée !!

    Laure.

  • Oui, le ridicule ne les tue pas et nous offre au moins un peu de joie. Et si ça suffit pas j’envisage l’exil au Groland.

    Par contre c’est bien à gauche que je me suis encarté pas au PS merci !

    Bon courage à chacun.

    Ysengrin