Monsanto réclame des sous suite à l’occupation de son site carcassonnais !

Intrusion de faucheurs volontaires chez Monsanto : plus de 10 000 € de dégâts (selon la firme amerloc Monsanto)

« Nous aurions tout cassé, nous ? », interrogent d’une même voix les porte-parole des faucheurs volontaires qui ont fait irruption, vendredi, chez Monsanto à Trèbes et qui revendiquent « une action non violente, sans effraction ».

Ils expliquent qu’en lieu et place de certitude quant à la volonté du gouvernement français d’aller vers un moratoire sur les OGM, ils n’ont eu, en tout et pour tout, que le communiqué, sur la question, daté du mois d’août. « Et quand nous avons voulu un document pour expliquer aux agriculteurs qu’il n’y avait pas de cohabitation possible entre les OGM et autres types de culture, qu’il ne fallait ni le semer, ni le commercialiser, les forces de l’ordre ont décidé de nous évacuer manu militari et si charivari il y a eu, c’est du fait de la police ». Ils réfutent « tout mélange volontaire, estimant, en revanche que si cela s’est produit, c’est quand les forces de l’ordre ont voulu déloger les faucheurs dans un container pour se protéger ». Eux rappellent, seulement, que les faucheurs « sont là pour s’opposer par tous les moyens possibles à l’appropriation du vivant ».

Les actions à venir ? « Nous ne vous dirons pas ce que nous ferons, mais s’il y a des OGM dans les champs, nous reprendrons alors les fauchages », assurent-ils.

« Cela fait six mois que nous attendons un signe du gouvernement. Pourquoi ne nous a-t-il pas répondu qu’il en était à tel niveau de la rédaction du texte ? Nous serions alors partis ! Toute la soirée nous avons eu des échanges courtois avec les gendarmes et la directrice du site jusqu’à 1 h 10 quand sont arrivés les boucliers. C’était impressionnant ».

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