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Municipales : la triste histoire du PCF de Créteil (94)

Publie le vendredi 20 décembre 2013 par Open-Publishing
9 commentaires

A Créteil (ville dirigée par un dinosaure PS) comme ailleurs (p. ex. : Paris), la préparation des municipales a donné lieu à quelques épisodes peu ragoûtants côté PCF.

Depuis plusieurs mois, le NPA a proposé de constituer une liste unitaire d’opposition de gauche. Ce que les dirigeants locaux du PCF rejettent.

Ceux-ci, désireux de goûter à la soupe social-libérale, sont visiblement prêts à tout. Ainsi, officiellement le PCF dénonce la réforme Peillon. Mais sur le terrain cristolien (ss doute ailleurs aussi), cette opposition se relativise singulièrement.

Ainsi le 8 décembre, à Créteil, se tenait un conseil municipal extraordinaire visant à statuer sur la mise en place de la "réforme" des rythmes scolaires à Créteil en 2014. A cette occasion, face aux syndicalistes enseignants révulsés, les élus PCF ont voté POUR la mise en place de la réforme Peillon. Ceux d’EELV, un plus à gauche se sont abstenus....

Dans la foulée, la section PCF a organisé une consultation visant à savoir s’ils allaient aux municipales sur la liste PS. Evidemment, 37 des 48 votants ont approuvé ce choix.

Moralité de cette sinistre histoire : compter sur le PCF pour se défendre des coups du gouvernement social-libéral, c’est se fourrer le doigt dans l’oeil.

La suite au prochain épisode !

Messages

  • CR du Conseil Municipal (Le Parisien)
    http://npacreteil.files.wordpress.com/2013/12/crc3a9teil_npa_rc3a9forme_peillon.jpg

  • Pour avoir vécu à Créteil et avoir été un des responsables FCPE fin des années 90 cela me semble logique.La position du PCF à Créteil est très liée à la déroute de la vieille garde de ce parti.
    Alliance à tout prix avec le PS pour défendre les élus du PC et espérer en garder un maximum.
    L’objectif du PC n’est pas de sauvegarder les intérêts de la classe ouvirèr mais de sauvegarder ses élus.
    Après dans le cas précis de Créteil il est clair que la politique du PS pour faire payer la classe ouvrière et les classes moyennes (cantines scolaires accession de ces classes à la culture etc) Cathala a toujours été un précurseur dans ses choix financiers.
    Je ne parlerais pas de la position du PS en matière de logement sur Créteil avec pour seul exemple l’ alliance inconditionnelle du PS avec EFIDIS (Ex SAGECO).Dans ce cas précis il s’agit de la présence d’amiante que j’ai dénoncé suite à un incendie aux Bleuets et où la majorité municipale (PS+PC ) à nier l’existence de la présence d’ amiante(bâtiments construits début des années 1960 ! et où il a été et est toujours nécessaire de désamianter dans le cadre de la réhabilitation des Bleuets !!!!!!!!!!!!
    Ma demande de soutien des associations officielles de défense ds locataires est restée lettre morte à commencer par la courroie de transmission du PCF !
    Ceci dit la position du PC à Créteil est très lié à la défense des élus du PCF dans le département du Val de Marne un des derniers bastions du PC.
    Il faut défendre les élus peut importe les intérêts de la classe ouvrière.
    Il n’y a pas que des anciens syndicalistes CFDT traitre à a classe ouvrière (suivez mon regard vers Florange !).
    Quant à Laurent Cathala, maire et député de Créteil depuis belle lurette ancien ministre de Mitterand de surcroit fidèle partisan de la chaise vide à l’Assemblée Nationale, gageons qu’il n’a pas voté la loi contre le cumul des mandats !
    Un bon représentant du peuple qui nous lächera pendant l’exercice de ses fonctions mais allez savoir laquelle

  • Aux 11 votants du PCF, contre l’alliance avec le PS et autres dans d’autres villes, qu’ils prennent leur responsabilité. Si telles sont leurs convictions, qu’ils rejoignent des partis qui défendent réellement les intérêts des travailleurs et des classes populaires. Des partis qui se destinent à être au service des cette classe sociale.
    A ces votants du PCF qui ont encore une conscience de classe, qu’ils ne se démoralisent pas, qu’ils ne baissent pas les bras, mais qu’ils restent optimistes en leur capacité d’influer, de changer cette société avec des personnes aquisent à cette cause !
    Camarades, ne cautionnez plus cette politique de place. Elle ne sert pas votre classe.
    Camarades, la classe ouvrière a besoin de vous pour préparer les luttes futures.

  • A Alfortville, le maire (PS) est un certain Carvounas.
    Ce triste sire est peu connu nationalement. Il suffira aux lecteurs de BC de savoir que c’est le I° fédéral socialiste du 94 et qu’il se présente lui-même comme le bras droit de Valls.

    Donc après quelques négociations de postes pitoyables, la section PCF locale a fini par se rallier à ce Carvounas. Celui-ci a été sans pitié. Après cette reddition, il déclare au Parisien

    « Que les communistes acceptent de soutenir le maire sortant, un proche de Manuel Valls, c’est un symbole »

    Tout un symbole, en effet ! La honte !
    Aux dernières nouvelles, une liste PG-NPA-indépendants etc. serait en voie de constitution.

  • La suite de cet épisode : la réaction de Ensemble et du PG.

    Aux militants et organisations du Front de Gauche de Créteil.
    Chers amis et camarades,

    Nous avons été informés du résultat des votes des militants de la section du PCF de Créteil concernant les élections municipales de 2014, 37 d’entre eux ont choisi de présenter une liste commune avec le PS. Comme vous le savez, nous déplorons ce choix car une campagne municipale du Front de gauche aurait été l’occasion de rendre visible pour l’ensemble de la population la possibilité d’une alternative à la politique d’austérité, y compris à l’échelle locale où nous aurions pu nous appuyer sur nos 5ooo électeurs.
    Mais la vie ne s’arrête pas aux municipales. Nous voulons redire ici notre attachement au Front de Gauche et à la perspective qu’il représente. Nous considérons en effet que le Front de Gauche occupe une place essentielle dans la situation politique actuelle. Le néolibéralisme est à l’offensive sur tous les terrains : attaques contre le monde du travail, remise en cause de la protection sociale, répression contre le syndicalisme et le mouvement social, politiques discriminatoires et d’ordre moral. Ces politiques engendrent dans la population, y compris parmi les militants, désespoir, sentiment d’impuissance, tentation de l’abstention et du repli.
    Mais les résistances et les luttes existent. Le Front de Gauche a la responsabilité de représenter l’expression politique essentielle de ces résistances. Il constitue pour les mois et années qui viennent la seule possibilité que nous aurons de construire une alternative à ce néolibéralisme. Nous sommes unis sur la nécessité de rassembler une autre majorité avec d’autres forces de gauche pour gouverner sur la base d’une politique alternative à celle du gouvernement actuel. Nous savons que sans cela, ce sont les forces de droite et le Front national qui profiteront de la situation. Le Front de gauche reste uni sur la politique alternative qu’il défend face à celle du gouvernement, comme le montre le vote des parlementaires du Front de gauche contre le budget 2014. Il est donc essentiel de préserver l’outil qu’il constitue aujourd’hui.
    C’est pourquoi nous devons engager sans attendre, ensemble, la campagne pour les élections européennes. Nous sommes rassemblés sur un programme, « l’Humain d’abord », et nous défendons ensemble la nécessité de refonder une autre Europe, s’émancipant des Traités européens, une perspective plus que jamais d’actualité que seul le Front de gauche peut impulser dans le paysage politique actuel.
    Dès janvier, c’est la lutte contre la hausse de la TVA qui doit tous nous mobiliser, nationalement et à Créteil.
    Le Front de Gauche est un outil indispensable , continuons à le construire ensemble et avec les habitants de Créteil.
    Les signataires : Catherine(militante FdG non encartée), Stéphanie (Ensemble-FdG), Etienne (Parti de Gauche), Jean-Louis (militant FdG non encarté), Jean-Marc (militant FdG non encarté), Louis-Marie (Ensemble-FdG), Pierre (Ensemble-FdG)...

    En clair, le PG et Ensemble donnent leur blanc-seing à la présence de représentants du PCF sur les liste du maire social-libéral.
    Et ils ont le toupet de nous dire que c’est un front de gauche lesté de collabos avec le gouvernement qui serait l’expression politique essentielle de ces résistances (à Hollande-Ayrault). Gageons qu’avec de tels dirigeants, la résistance sera de plus ... raisonnable.

    La honte !

    • Je ne vois pas en quoi le PG et ensemble donnent le blanc seing... ils se contentent de prendre acte.
      Tu voudrais qu’on fasse quoi, qu’on pointe une arme sur la tempe des militants PCF qui ont choisi de partir avec Cathala pour leur dire de changer d’avis ? Redescend un peu sur terre mon vieux !
      Maintenant, que tu aies préféré que les militants fassent un autre choix, c’est une question différente... en tout cas elle ne se réglera pas avec des anathèmes et des menaces. Tu sais où me trouver si tu veux en parler, quand tu auras fini ton agit’prop’.

    • Tu voudrais qu’on fasse quoi ?

      heu..Vous ?

      J’en sais rien !
      Vous n’avez pas compris ?

      On s’en tamponne ici de ces scènes de ménage..!

      Par contre je peux te dire, à toi et à ton contradicteur, ce que moi et d’autres ON va faire.
      On va botter les culs de ceux qui bottent en touche , quand le K passe au karcher les travailleurs et la jeunesse !

      A Créteil et partout, des millions deVOIX que vous ne savez pas entendre vont manquer dans vos minables calculettes de lutte des places !

      Le soir des discussions de ré-CON-ciliation entre les branches du FDG et le TRONC-Mère PS.., ne comptez pas sur nous pour créer un rapport de FORCE..Puisque nous ne pouvons pas compter sur vous, en plein rapports de Farce..

      "partir avec Cathala" ou avec d’autres mickeys de la Gôôche de Gôôche ??

      ""Partir, c’est mourir un peu", a prétendu Edmond Haraucourt..

      Partir, c’est mourir un peu.
      Et l’on part, et c’est un jeu,
      Et jusqu’à l’adieu suprême
      C’est son âme que l’on sème,
      Que l’on sème à chaque adieu...
      Partir, c’est mourir un peu.

      Vous êtes morts, après avoir vendu "vos âmes".., bradés nos luttes, enterré nos espors, pissé sur la lutte des classes !

      Viva la VIDA !

      Comunismo o muerte !

      A.C