Accueil > NON à la fermeture des urgences de Hôtel Dieu ni le 4 novembre ni Après !
NON à la fermeture des urgences de Hôtel Dieu ni le 4 novembre ni Après !
par MARTINE LOZANO
Publie le dimanche 30 juin 2013 par MARTINE LOZANO - Open-Publishing1 commentaire
NON à la fermeture des urgences de Hôtel Dieu ni le 4 novembre ni Après !

Après la visite de soutien le Mercredi 26 juin2013 de Thierry LE PAON, Secrétaire Général Confédéral de la Cgt ; après le Communiqué de presse du 26 juin 2013 du Sénateur Jean-Vincent Placé qui s’oppose à la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu et demande la mise en place d’un moratoire.
Voilà "un tweet de Christophe Girard, nous apprenant soudainement le changement de position des élu-e-s socialistes : "Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et lui Christophe Girard n’acceptent pas la date butoir d’une fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu au 4 novembre 2013"
Coup de com’ ? enfummage électoral ou réelle prise de conscience ?, s’interroge Danielle Simonnet sur son blog ! elle dit :
"On verra au prochain Conseil de Paris des 8 et 9 juillet, car je n’ai pas l’intention de lâcher le sujet !"
"Le problème n’est pas de décaler la fermeture des urgences de l Hôtel Dieu au lendemain des élections et de vider d’ici là tous ses services ...."
Rappelons que LE BUT EST DE CREER UN HOPITAL SANS LITS !
"Les propos de Jean-Marie Le Guen sont décevants et écœurants."
L’AP-HP souhaite transformer l’Hôtel-Dieu de Paris en hôpital sans urgences et sans lit, avec un centre de consultations en tarifs opposables et aussi de l’espace qui sera libéré .Un hôpital pour "gens debout"
l’AP-HP aurait annoncé sa transformation en « un hôpital debout", un hôpital de santé publique où l’on ne dormira pas, l’hôpital du XXIe siècle ». on pourrait ironiser ; un hôpital pour des gens en parfaite santé... car Un hôpital sans lit est un hôpital mort. "cette annonce s’inscrit dans le cadre du plan d’économies de l’APHP qui prévoit 150 millions d’euros de coupes supplémentaires en 2013." l’austérité tue.
Les alertes des professionnels de la médecine d’urgence !
Alors que les urgences sont à saturation : "soit 4 heures d’attente avant de voir un médecin urgentiste, 8 à 10 heures en cas d’affluence, 1 heure avant que les pompiers ne puissent déposer un patient, des équipes médicales et paramédicales épuisées, des démissions en série " ! De plus, chaque année, des milliers de patients qui s’adressent à l’hôpital public sont transférés dans le privé faute de place.
UN TRANSFERT DES SERVICES VERS COCHIN !
un gâchis de l’argent public car des travaux ont été entrepris il y peu de temps pour rénover des services aujourd’hui transférés à Cochin.« s’ils ferments les urgences de hôtel Dieu ,on va engorger l’hôpital saint louis, Et Lariboisière, Et Cochin.
UN PERSONNEL EN SOUFFRANCE !
Un rapport récent met en exergue un certain nombre de facteurs conduisant à de la souffrance chez le personnel hospitalier . Il s’agirait de l’Individualisation, de la perte des collectifs de travail, de l’intensification du travail.Ces facteurs s’observent de plus en plus dans les hôpitaux. Si on interroge le personnel hospitalier ,ces employés se déclarent " vidés ", La souffrance du personnel se répercute sur l’organisation du travail et le fonctionnement de l’hôpital par de l’absentéisme du turn-over , des accidents du travail et de la dégradation du climat social ; des infirmières expliquent que les conditions de travail « se sont dégradées et on voit des drames chez le personnel comme chez les patients », « Le ,soin a de plus en plus un objectif économique » « La santé est une marchandise " La charge de travail ayant été augmenté, le travail s’effectue comme un robot sans côté humain . Le stress est particulièrement présent chez les soignants, pour des raisons de surcharge de fatigue.
Un hôpital central peut palier à toutes les festivités, manifestations, plan Vigipirate ainsi qu’un plan canicule !
Un hôpital central pour palier la précarité dans l’accès aux soins se généralise, y compris en plein cœur de Paris.
Dégrader l ’accès aux soins de santé par des fermetures ou des conditions de travail inacceptable est intolérable car ce sont les SDF:population la plus précarisée mais aussi les personnes âgées qui vivent avec de petites pensions , les femmes , les jeunes , les travailleurs pauvres qui vont voir dégrader leur condition d’accéder aux soins de santé.
dans un article DE MEDIAPART
"Danielle Simonnet et Marie-Laure Darrigade, condamnent la politique hospitalière tant parisienne que nationale menée au nom de l’austérité. « Un désert hospitalier nous est promis en plein cœur de la capitale » et, « derrière la casse de l’hôpital public, la privatisation et la marchandisation de la santé, les représentants de l’oligarchie sont à l’œuvre », dénoncent-elles, plaidant pour un retour de ce dossier dans la campagne municipale."
NON à la fermeture des urgences de Hôtel Dieu ni le 4 novembre ni Après !
mobilisation
Martine LOZANO militante associative
Messages
1. NON à la fermeture des urgences de Hôtel Dieu ni le 4 novembre ni Après !, 3 juillet 2013, 20:04
Un peu d’humour...
et une preuve que l’Hôtel-Dieu est indispensable avec ses urgences médico-judiciaires, ses lits, ses urgences et son plateau technique. Un hôpital bref, pour les VIP et pour tous.