Négociations salariales à PSA : La direction a recours au chantage pour obtenir la signature des syndicats ! La CGT ne cède pas et ne fait pas la manche !

Ce jeudi 25 février a eu lieu au siège du Pôle Tertiaire à Poissy, la 2ème réunion de négociations salariales.

1) Prime de 2 000 € : après les effets d’annonce, la dure réalité !

Comme nous le disions, l’écrasante majorité des salariés ne va pas voir la couleur de cette prime de 2 000 €.

La majorité des salariés vont toucher le minimum fixé à 1711 € brut. La direction vient de le relever à 1812 € brut ce qui fait 1665 € net.

Nous sommes loin des 2 000 € annoncés par Carlos Tavarès à grand renfort de publicité.

La direction a annoncé que les 450 € reversés aux salariés, conséquence de la réforme du système des retraites chapeau étaient inclus dans la prime d’intéressement.

2) Concernant les augmentations générales de salaire : pour la 1ère fois, la direction a recours au chantage !

Si une majorité de syndicats signaient sur le champ la direction proposait :
Une augmentation générale pour les ouvriers de 0,6 % avec un talon de 8 € net par mois et zéro pour les techniciens.

Dans le cas contraire, une proposition plus faible serait appliquée :
Pour les ouvriers 0,2 % soit 3 € net pour un salaire net de 1 500 € et zéro pour les techniciens.

Pour les TAM, la direction applique une nouvelle politique, la méritocratie en supprimant les Augmentations Générales, ce que la CGT condamne fermement.

La CGT a refusé de céder au chantage et refuse de faire la manche !
Les bénéfices ont trois ans d’avance, les salaires ont trois ans de retard !

La CGT dénonce la mise en scène de la prime d’intéressement, et le recours au
chantage pour obtenir la signature d’un accord pitoyable au vue des résultats financiers.

La CGT appelle les ouvriers, les techniciens et les intérimaires à se regrouper pour se faire entendre et imposer de véritables augmentations générales de salaires !