Nicolas Sarkozy ira jusqu’au bout malgré la mobilisation des syndicats

Le président français est prêt à l’épreuve de force tout en se disant ouvert au dialogue. Il est intervenu pour la première fois aujourd’hui dans le conflit alors que la grève des transports publics a coïncidé avec celle des fonctionnaires.

"Ces réfomes, elles ont trop tardé, peu importe la faut à qui. Sans doute à chacun d’entre nous et j’en prends ma part. Mais après tant d’hésitations, d’atermoiements, tant de reculs, on ne cèdera pas, et on ne reculera pas", a déclaré Nicolas Sarkozy.

Après une semaine de paralysie dans une partie du pays, ces grèves suscitent agacement, exaspération ou lassitude chez certains français.

Les syndicats réclament des négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Le premier ministre François Fillon a martelé que les entreprises concernées devaient passer de 37,5 à 40 ans de cotisations comme les autres travailleurs français.

Demain, les négociations vont donc débuter mais la grève dans les transports elle va continuer.

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