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Non à l’europe ALLEMANDE ? OUI A UNE AUTRE EUROPE POSSIBLE

par allain graux

Publie le samedi 25 juillet 2015 par allain graux - Open-Publishing
1 commentaire

Difficile d’écrire sur la Grèce. Depuis la victoire de Syrisa aux élections législatives, il y a 5 mois, tout et son contraire ont été dit, un déferlement d’informations et surtout de désinformation par les grands médias aux ordres de la presse libérale qui reprennent des analyses d’économistes orthodoxes, toujours les mêmes. Aussi, cet article se veut une synthèse, un panorama de ce que je pense de cette question grecque et de l’avenir de l’Europe, en utilisant beaucoup d’analyses parues dans les journaux cités. Je me garderai bien de porter des jugements sur la stratégie d’Alexis Tsipras, mais on peut cependant établir des constats et en tirer des leçons pour l’avenir d’une alternative de La Gauche écologique et sociale à la politique libérale des forces de droite et de la social-démocratie.
La politique européenne de l’Allemagne

Le gouvernement libéral - socialiste de la RFA (CDU+SPD) mène une politique conforme aux intérêts de l’Allemagne. Ce qui paraît logique, c’est le rôle d’un gouvernement de défendre les intérêts de ses citoyens. Dit comme ça, c’est imparable. Sauf que :

 Ce gouvernement défend surtout les intérêts des riches firmes capitalistes du pays ;

 Ce gouvernement défend surtout le montant du taux des fonds de pension des retraités. Ce n’est plus le modèle « bismarckien », né en Prusse, qui est en vigueur, fondé sur les cotisations sociales des employeurs et des salariés comme en France et en Italie, qui domine en Allemagne. C’est de plus en plus un système

par capitalisation comme aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou aux Pays-Bas. La doctrine du néo libéralisme en vigueur est que « l’Etat doit se contenter d’assurer le pain, tandis que les gens se procurent eux-mêmes le beurre », selon la formule d’Arnauld d’Yvoire, secrétaire général de l’Observatoire des retraites à Paris. Le modèle « béveridgien » ( de Grande –Bretagne) offre une retraite minimale financée par l’impôt et proche d’une aumône d’assistance. Chacun complète ensuite comme il l’entend selon une formule privée, par capitalisation.

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Messages

  • Article intéressant mais..

    Que veut dire un plan B pour la Grèce ?
    Une drachme archi-dévaluée pour les pauvres et un Euro pour les Grecs argentés ?

    Et pour la France ?
    Un gouvernement démocratique sera mandaté pour renégocier les traités.
    Difficile sans doute avec l’hostilité des pays voisins.
    Il y aura donc conflit.
    Oui une rupture avec les traités en cours. Cela veut dire la fin de l’application des règles du libéralisme. La France a des atouts pour mener cette confrontation.
    Je m’étonne de la formule magique "sortir de l’Euro". Discours du FN.
    Cela veut dire que tous les problèmes viendraient de l’Euro.
    Je rappelle que le Royaume uni a conservé la Livre.

    La seule rupture qui vaille devra engager le dépassement du capitalisme par la construction d’une économie solidaire dégagée de la cours aux dividendes d’une minorité.
    Peu importe le vocabulaire, il s’agira d’un processus révolutionnaire.