Notre seule chance de victoire, c’est NOUS

Nous, jeunes de france. Nous lycéens, nous étudiants que les puissants craignent tant. Nous qui dès notre arrivée dans la mobilisation, avons occupés la une des journaux, des jt et des débats en tout genre.

Car ils nous craignent camarades. Ils nous craignent terriblement. Ils savent pertinament que nous n’avons rien ou très peu à perdre et que s’il faut foutre le bordel jusqu’à noel, on le fera.

Nous n’avons aucuns salaires, aucunes famille à nourrir, aucune crainte de licenciment. Nous n’avons que la peur de rater lnotre année ou nos examens pour certains et alors, ont peut recommencer l’année prochaine et tout le monde sais bien qu’il y a de fortes chances que comme à chaque fois, nos examens et nos années nous soit données.

Biensûr que le mouvement s’éssouffle, nous devons bien vivre. Le courage de tous ceux qui se sont battus jusqu’à maintenant est à saluer et on s’en souviendra longtemps de ceux qui se sont sacrifiés dans la bataille. Mais ne tombons pas dans la colère envoyant les gens repartir au travail, les rafineries réouvrir et les taux de manifestant chuttés. Ce n’est pas du découragement ou un changement d’opinion, ce n’est que de la survie.

Les bourgeois ont tenus jusqu’à aujourd’hui et ceux qui s’en sentent encore la force et la capacité doivent continuer à les faire souffrir mais s’ils ne lachent pas, c’est à nous que revient la lourde tâche de reprendre le flambeau et de continuer la bataille.

Nous devons bloquer nos lycés et nos facs, et chaque jours et par miliers, bloquer nos villes et les grands axes de communication pour que l’économie malgrès les gens au travail ne reprenne pas pour autant. Les patrons paierons des salaires et ne vendrons pas.

Je ne me fait aucunes illusions sur la journée de demain car c’est les vacances dans tous les lycés et dans de nombreuses fac, les rassemblements prévus un peu partout en france ne serons donc que des baroudes d’honneur avant je l’espère, une rentrée ultra combative.

Deux dénouments sont possibles : Ou les jeunes voyant leurs ainés cesser la grève seront découragés et ne se battrons plus ou alors au contraire, la défaite des uns annoncera la révolte des autres. Nous devons travailler dès la rentrée et très vite si le mouvement de grève tiens jusque là, au réveil de la jeunesse.

Le mouvement doit donc tenir jusqu’à dimanche au moins et la journée de jeudi doit être réussie pour cela. Après si la jeunesse ne se met pas en lutte très vite, la défaite sera assurée.

En serons nous capables ? A nous de forcer notre destin
Vamos !