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OMC et AGCS

Publie le vendredi 26 mars 2004 par Open-Publishing

On peut retrouver un historique, négociation par négociation et texte
par texte, de l’OMC, de l’AGCS et de plusieurs autres accords, à
l’adresse :

http://www.wto.org/french/docs_f/legal_f/legal_f.htm#wtoagreement

L’AGCS, sous sa forme actuelle et entré à présent dans sa phase
d’application, est le résultat de 20 ans de négociations qui ont
impliqué des gouvernements de tous les bords politiques. Il faut bien
comprendre cette situation, et la profonde duplicité de ces pratiques,
pour se faire une idée claire de ce qu’on peut espérer des partis
politiques qui ont participé au gouvernement depuis les années 1980.
Et, de ce fait, de ce qu’on peut espérer obtenir via des "états
généraux" de la recherche chapeautés par des groupes et des personnes
proches de cette même classe politique ou (comme les initiateurs de DU
NERF) travaillant plus ou moins directement pour les multinationales.

Déjà le silence général par rapport à l’AGCS est en soi un aveu. Car
l’AGCS exclut le fonctionnariat des chercheurs, dès lors que l’on
admet que les laboratoires publics ont vocation a être mis en
concurrence, non seulement avec des laboratoires privés français, mais
aussi et surtout avec des laboratoires publics et privés du monde
entier. S’il n’y a pas de travail d’assuré, car des concurrents privés
ou étrangers peuvent à la place obtenir l’argent, il faut pouvoir à
tout moment licencier les chercheurs. Pour la même raison, il ne peut
pas y avoir de véritables budgets des laboratoires.

Pour s’opposer à ce rouleau compresseur, dont la force motrice est
l’oligarchie à l’echelle mondiale avec tous ses réseaux d’influence de
"droite" et de "gauche" et pas la "politique de Raffarin", il faut
autre chose que cette comédie que seront les "états généraux" de la
recherche.

Idem pour d’autres services où on propose des "états généraux".