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OUTRE-MER Etats généraux : la participation d’Elie Domota incertaine
Publie le lundi 23 mars 2009 par Open-Publishing3 commentaires
Le porte-parole du LKP Elie Domota laisse planer le doute sur sa participation aux états généraux de l’outre-mer, estimant que les "thèmes choisis ne correspondent en rien aux revendications posées" par la grève générale qui a paralysé la Guadeloupe pendant 44 jours, dans un entretien au journal Le Monde du lundi 23 mars.
"Nous ne savons pas à quoi servent les états généraux. S’il s’agit une fois de plus de prendre les mêmes avec costume et cravate et de les mettre dans un bureau pour décider en quelques semaines de notre avenir à vingt ou vingt-cinq ans, ce n’est pas la peine. Qu’on nous fournisse une explication claire et on donnera une réponse !", déclare Elie Domota dans une interview au quotidien daté de mardi.
"On ne répond pas aux questions"
Selon le leader du "collectif contre l’exploitation", "les thèmes choisis ne correspondent en rien aux revendications posées. La question ce n’est pas la formation des prix mais le monopole et l’abus de position qu’exercent un certain nombre de familles depuis des décennies", explique-t-il.
"Les Guadeloupéens posent le problème de la ségrégation sociale et le gouvernement leur répond évolution statutaire. Au problème de la domination d’une communauté sur toute la population, il répond atelier sur la formation des prix.
Face au racisme à l’embauche, il propose une réunion sur le dialogue social. Quand on veut noyer un problème, on crée une commission. On est dans une tradition bien française. On ne répond pas aux questions", insiste Elie Domota.
Les états généraux de l’outre-mer, dont la tenue dans chaque territoire ultramarin avait été annoncée par Nicolas Sarkozy en pleine crise sociale aux Antilles en février, doivent être lancés début avril. Le chef de l’Etat devrait se rendre aux Antilles à la fin du mois d’avril pour leur lancement.
Messages
1. OUTRE-MER Etats généraux : la participation d’Elie Domota incertaine, 23 mars 2009, 15:03, par pilhaouer
Toujours bon, Elie ! "Si c’est hors sujet, on n’y va pas !"
Dans l’hexagone, c’est un peu différent : certains attendent impatiemment d’être convoqués, quel que soit le sujet.
Autres lieux, autres mœurs.
Tiens, on négocie actuellement avec Parisot et ses complices sur les retraites complémentaires.
A la Guadeloupe, quand le LKP négocie, il ne vient pas seul mais avec beaucoup de monde autour !
Assiéger le MEDEF pendant les discussions, non ? Ah !On est trop bien élevés ?
1. OUTRE-MER Etats généraux : la participation d’Elie Domota incertaine, 23 mars 2009, 17:15
Très bonne idées,
comme ont pourrais être très nombreux également derrière nos représentants syndicaux quant ils sont en grandes discutions a l’Élysée,
pour bien montrer qu’ils ne sont pas seuls et que qu’on est la.
Elle
2. OUTRE-MER Etats généraux : la participation d’Elie Domota incertaine, 1er avril 2009, 15:06, par artilleur
DOM-TOM : Les grelots de la République Française
Les « grelots » s’entendent dans leur signification populaire (pop dans le dictionnaire) comme les conséquences pendantes, bien accrochées, d’un manque d’hygiène de la pilosité intime.
Pour la France c’est ce qui subsiste d’un utopique et ruineux empire colonial.
Contrairement aux bobards propagés par l’enseignement imposé, cet empire colonial était ce que l’Angleterre abandonnait à une France belliqueuse et nostalgique d’une grandeur disparue avec la Révolution. Même en « faisant suer le burnous » et en faisant travailler les autochtones « comme des nègres », il n’y avait rien à gagner en tondant un œuf.
L’Angleterre ne s’intéressait pas, dans son pragmatisme, à ces pays désolés, gouffres sans fond pour une économie qui rêvait d’autarcie et qui croyait qu’en donnant de l’argent à ses clients, un commerçant peut faire fortune.
En 1962, la France fut libérée de ces charges, qui n’avaient pas de contrepartie positive. Elle put enfin assurer son propre développement.
L’Algérie, soi-disant départements Français, fut le détonateur de cette opération d’assainissement économique. La fameuse « grandeur » y perdit beaucoup, mais pas le contribuable. Pour abandonner un territoire, il faut l’avis du peuple et Charles de Gaulle eut recours au référendum dit « d’autodétermination ».
Malheureusement, quelques autodéterminés restèrent dans le giron de la France et il a fallu qu’un inévitable « communautarisme » devienne à la mode pour remettre en cause l’amour de la mère patrie nourricière. On appela cela les DOM-TOM en oubliant de leur accorder l’autonomie interne et le pouvoir de gérer leurs propres affaires.
C’est ainsi que dans les DOM-TOM on a une communauté très colorée d’un côté, et de l’autre, des fonctionnaires civils, policiers et militaires aussi blancs que les entrepreneurs locaux. Si ce n’est pas de l’apartheid qu’est-ce que c’est ?
Questions : la France peut-elle vivre sans les DOM-TOM ?
Qu’apportent les DOM-TOM au contribuable français ?
Le premier « DOM-TOM » des caraïbes à obtenir son indépendance fut la grande ile d’HAÏTI.
Si la France avait dû traîner ce « grelot » jusqu’à maintenant qu’y aurait-elle gagné ?
Tout cela, c’est bien égoïste, car, ces iles ne montrent pas un savoir-faire de gestion exemplaire en dehors de la dépendance d’une « vache à lait ».
Ils ne veulent pas de nous, ni en Afrique ni ailleurs. Peut-on vouloir le bonheur des gens contre leur gré ?
Pour les aider, on peut rapatrier dans leur pays d’origine tous ceux qui ont été instruits, formés et entretenus par nos soins.
L’illégale « discrimination positive », appliquée en France, ne s’applique pas dans les DOM-TOM. Ils sont gérés administrativement, comme l’était l’Algérie, par des Français blancs payés beaucoup plus cher qu’ils ne le valent. C’est ce qui rend encore plus choquante leur autorité sur les autochtones.
Que dire aussi des ONG médicales quand on voit les médecins issus de ces peuples, boursiers au frais du contribuable, s’installer en France plutôt que dans leurs pays d’origine où les médecins blancs vont faire du bénévolat
C’est complètement irréaliste pour des gens qui se prétendent cartésiens mais qui ne sont concernés que par la première lettre de ce mot.