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On est tous Spartacus !
par Robin Brousse
Publie le samedi 31 mai 2014 par Robin Brousse - Open-PublishingL’histoire se répète. Pourtant nous en sommes tous les acteurs et c’est à nous de décider de sa finalité. Dans le fond, si l’on écarte l’aspect technologique, notre environnement politique n’est pas si différent de celui qui existait à l’époque de Spartacus. Tout ce qui change c’est que l’hégémonie des USA s’est substituée à celle de Rome. L’Europe, quant à elle, fait plutôt figure de Grèce antique dans sa dernière phase de déclin. Et pour ce qui est du reste du monde, il est considéré comme autant de territoires barbares qu’il faut civiliser à tout prix.
L’empire est un véritable rouleau compresseur. Non content de nous imposer ses lois injustes, il tente sans relâche d’imprimer sa culture nauséabonde dans nos esprits. Les nouveaux esclaves sont désormais cloîtrés dans ce que l’on appelle pudiquement le tiers et le quart monde. Un cran au dessus, le peuple est maintenu à l’état de légume par le biais de loisirs avilissants et la promesse d’une consommation frénétique qui est sensée le rendre heureux. Et pour bien ancrer cela dans vos têtes, on appelle cette forfaiture de la démocratie.
Sauf que si je m’en réfère à l’étymologie, le mot "démocratie" est tiré du latin democratia et du grec ancien δημοκρατία, dêmokratía, dêmos (« peuple »), kratos (« pouvoir »). Ce qui signifie littéralement : le pouvoir au peuple. A partir de là, il est facile de s’apercevoir que cette appellation n’est qu’une vaste supercherie puisque c’est une évidence que le dit "peuple" n’a jamais eu le pouvoir. Depuis toujours, nous sommes dominés par une classe supérieure. Toujours les mêmes têtes, toujours les mêmes stratagèmes, toujours les mêmes malheurs... Si j’en reviens à l’étymologie, notre modèle social à l’échelle planétaire s’apparente plutôt à une ploutocratie, du grec ploutos, richesse et kratos, pouvoir, autorité. Bref, le pouvoir pour et par les riches.
Depuis la nuit des temps, le véritable motif de la plupart des révolutions est occulté par l’histoire officielle. Il est pourtant gros comme une maison : Les puissants se livrent bataille entre eux pour tenter d’accroître leurs privilèges. Et bien sûr, à chaque fois c’est les classes subalternes qui payent les pots cassés.
Cela ressemble fort à un cercle vicieux. Mais si cela peut te rassurer, je peux t’affirmer qu’il a une fin. Il s’en est fallu de peu pour que la bande à Spartacus assoiffée de liberté ne balaye définitivement l’empire. Certes, des erreurs stratégiques ont été commises... L’objectif est donc d’éviter de les répéter. Nous sommes à présent en 2014 et plus aucun printemps ne devrait nous être confisqué. La leçon est apprise. La révolte seule ne mène à rien. Nous devons au préalable bâtir un idéal, celui des héritiers de Spartacus. Et cela tombe bien car ce n’est ni plus ni moins que le modeste objectif de cette page.
Alors ami(e)s esclaves du système, affûtez vos idéaux et préparez-vous au combat ! Cette fois-ci nous jouons pour gagner ! Nous ne rendrons pas les armes, nous ne reprendrons pas nos chaînes et nous ne ferons pas de quartier ! Les jours de la ploutocratie sont comptés... L’union est notre force. Mais pour arriver à nos fins, nous devons êtres davantage d’esclaves pour livrer bataille. Plus nous serons sur cette page et plus l’empire reculera. Ce n’est pas une vaine promesse, c’est la voix de la détermination. Maintenant c’est à toi jouer, il faut en parler autour de toi. Si tu bouges, le monde bougera autour de toi. C’est un simple phénomène physique.
Ad honores !
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