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Ou passe la "fausse monnaie"que l’on donne aux banksters, 14 milliards pour les banques grecques

par nazairien

Publie le vendredi 10 juillet 2015 par nazairien - Open-Publishing
2 commentaires

C’est de "l’argent virtuel" , mais qui fait tourner la "planche à billets" pour avoir de l’argent physique, pour alimenter notamment les DAB .

Les banques grecques auront besoin de 10 à 14 milliards d’euros

https://fr.finance.yahoo.com/actualites/les-banques-grecques-auront-besoin-164345333.html

par George Georgiopoulos et Stephen Grey

ATHENES (Reuters) - Les banques grecques devront être recapitalisées de 10 à 14 milliards d’euros et auront besoin d’un délai supplémentaire avant leur réouverture même en cas d’accord dimanche entre le gouvernement et ses partenaires européens sur une nouvelle aide financière au pays, a déclaré vendredi à Reuters un dirigeant du secteur bancaire grec.

Les banques grecques sont fermées depuis le 29 juin et dépendent des liquidités d’urgence accordées par la Banque centrale européenne (BCE) pour continuer à distribuer de l’argent aux déposants, dont les retraits sont limités à 60 euros par jour. Leur réouverture est prévue mardi.

Alors que les dépôts ont fondu de plus de 34 milliards d’euros depuis décembre et que les perspectives économiques du pays semblent se détériorer, les banques pensent que leurs agences seront en mesure de rouvrir leurs portes d’ici la fin de la semaine prochaine, a dit ce banquier.

"La liquidité est assurée jusque lundi soir au plafond de retrait quotidien de 60 euros", a-t-il dit, en réclamant de ne pas être identifié. "Il y a un matelas d’environ 750 millions d’euros d’ici là."

La National Bank, la Banque du Pirée, Eurobank et Alpha, qui représentent à elles quatre environ 95% du secteur bancaire grec, auront certainement besoin d’être recapitalisée après un examen par les autorités de régulation et elles ne devraient pas retrouver une activité normale avant plusieurs mois.

"Il y a un besoin estimé de nouveau capital d’environ 10 à 14 milliards d’euros", a dit le banquier. "Etant donné l’ampleur du choc que nous avons encaissé, les régulateurs feront le point de la situation et de l’impact des prêts non-performants. Un bilan de santé d’ici septembre permettrait de donner du temps pour que les choses se normalisent."

Athènes va chercher à lever des fonds auprès d’investisseurs privés mais les banques pourraient recourir à l’instrument de recapitalisation directe du Mécanisme européen de stabilité (MES), un outil récemment créé mais qui n’a jamais été utilisé.

On ignore quelles conditions le MES pourrait associer au versement de cet argent mais il réclamerait probablement un engagement sur une restructuration en profondeur du secteur bancaire grec.

Des représentants des autorités européennes ont dit à Reuters que certaines des grandes banques grecques devraient être fermées et reprises par des concurrents plus solides dans le cadre d’une nécessaire restructuration du secteur quelle que soit l’issue des négociations en cours entre Athènes et ses créanciers.

Les banques espèrent que, en cas d’accord dimanche, la BCE relèvera le plafond des liquidités d’urgence distribuées via la Banque de Grèce. Sans accord, ce mécanisme risque d’être asséché, ce qui conduirait les banques vers la faillite et, probablement, le pays hors de la zone euro.

"Le problème de liquidités sera réglé, le défi ce sera la recapitalisation, la vitesse à laquelle le capital pourra être reconstitué", a dit le banquier grec.

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Messages

  • La même chose que les 600 milliards d’el nano ! Partis en fumée pas pour tout le monde ! Pour une bande de voleurs assis autour de "la caverne d’Ali Baba !"

  • Ou passe la "fausse monnaie"que l’on donne aux banksters. Alors elle passe où ?
    Il n’y a pas l’ombre d’une piste dans tout l’article.
    Les "liquidités" nécessaires à un pays, ce n’est pas le problème de fond.
    Le problème, c’est de la valeur euro qui a été artificiellement injectée suivant le sacro-saint principe de l’argent-dette et avec un ratio complètement irréaliste au regard de ce que peut dégager comme richesse réelle ce pays.
    Au passage, les banksters ont soustrait du systeme leurs bénéfices, placés bien au chaud autre part qu’en Grèce (la Suisse, l’ Angleterre, l’Allemagne ou la France). Bénéfices qui ne reposent sur rien de concret, mais comme par magie, cela se transforme en luxueuses villas, yatchs et voiliers immenses, jets et compagnies aériennes VIP, costumes sur mesure soigneusement coupés, etc... Ils ont juste joué, entre eux, avec le sac de billes, comme font les minots dans la cour de récré.
    S’appercevant de la bourde, ils font porter la responsiblité à l’ensemble de la population grecque, et se retourne contre l’entité qui les incarne, son état et ses institutions. Et le fait que les banques grecs soient fermées, cela signifie aussi que les remboursements des prêts en cours sont suspendus ? Pas sûr !

    Ce qui sauvera le peuple (pas seulement grec), c’est de confisquer le sac de billes !