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’’Ouh ! Ça fait peur !’’ dit Gattaz en éclatant de rire.
par Claude Deloume
Publie le mercredi 15 janvier 2014 par Claude Deloume - Open-Publishing8 commentaires
Que celles et ceux qui y voient le point d’appui syndical indispensable à la motivation des salariés pour s’attaquer d’urgence à la catastrophe capitalosocdem l’envoient vite un dessin explicatif avant que je demande l’asile politique à Cuba (au hasard).
Voici le texte intégral de la déclaration commune CGT, CFDT, FSU et UNSA.
Emploi, fiscalité, pouvoir d’achat, salaires... Le communiqué de l’intersyndicale CGT, CFDT, FSU et UNSA
Dans leur déclaration du 25 novembre 2013, nos organisations syndicales interpellaient solennellement les responsables économiques et politiques pour que soient apportées des réponses pour favoriser l’emploi privé et public, pour une plus grande justice sociale, en matière de pouvoir d’achat et de fiscalité et pour l’engagement de la France en faveur d’un plan européen pour l’investissement, une croissance durable et des emplois de qualité proposé par la Confédération européenne des syndicats. De façon à avancer concrètement dans la réalisation de ces objectifs, nos organisations syndicales conviennent :
En matière d’emploi :
Elles demandent la poursuite de l’action concernant l’emploi des jeunes, notamment l’ouverture d’une négociation interprofessionnelle pour relancer une dynamique en faveur de l’emploi des jeunes et de l’emploi des seniors, à décliner dans les branches et les entreprises. Il est également nécessaire de faire le bilan des dispositifs en faveur de l’emploi des jeunes avec l’ensemble des acteurs concernés, puissance publique, organisations syndicales et patronales.
Elles rappellent leur demande d’une politique économique appuyée sur l’investissement dans la recherche et le développement, l’innovation dans le cadre de la création et du renforcement des filières. Elles revendiquent :
– une plus grande clarté et une plus grande cohérence dans le financement et les aides apportés aux entreprises pour soutenir l’investissement et l’emploi ;
– la généralisation de la conditionnalité des aides et exonérations fiscales aux entreprises à la mise en œuvre d’objectifs d’investissement économique et d’investissements sociaux : création d’emplois, qualification des salariés, politiques salariales dynamiques.
En matière de rémunération et de pouvoir d’achat :
En articulation avec leur exigence de conditionnalité des aides aux entreprises, nos organisations syndicales demandent l’ouverture d’un chantier de rénovation des classifications dans toutes les branches conventionnelles qui n’ont pas négocié et abouti sur le sujet depuis moins de 5 ans. Les objectifs assignés à ce chantier, fixés par un ANI de cadrage, seraient en particulier la reconnaissance de la qualification des salariés, la résorption de l’ensemble des inégalités salariales, notamment entre les femmes et les hommes.
En matière de fiscalité :
Nos organisations syndicales considèrent indispensable de réhabiliter l’impôt, outil de la solidarité nationale, notamment pour répondre aux besoins de la population. Cela implique d’abord de privilégier l’impôt direct sur l’impôt indirect. Cela nécessite aussi de renforcer la progressivité de l’impôt direct. Cela passe par :
– Un nouveau barème de l’impôt sur le revenu : augmenter le nombre de tranches, revoir les taux ;
– Une évaluation des niches (dépenses fiscales) et la suppression de celles qui ne démontrent pas leur efficacité dans l’emploi, environnement…
– Une réforme de la fiscalité locale pour mieux prendre en compte les revenus des occupants et la réalité de l’habitat.
– La mise en place d’une véritable fiscalité écologique pour financer les investissements notamment en faveur des économies d’énergie et de ressources naturelles, en en atténuant le poids sur les ménages à bas et moyens revenus (tout particulièrement avec des mesures spécifiques en faveur des transports).
– Un renforcement des moyens de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, UNSA conviennent d’agir ensemble dans les semaines qui viennent :
– En recherchant, au niveau régional, des priorités communes en matière d’action pour la pérennité et le développement de l’emploi en direction des régions, de l’Etat, du patronat, de la BPI, à l’image de ce qui s’est fait en Bretagne.
– En soutenant l’action de leurs organisations de la fonction publique sur le pouvoir d’achat.
– En engageant une campagne syndicale pour promouvoir le plan d’investissement proposé par la Confédération européenne des syndicats : interpellation des pouvoirs publics, information des salariés, manifestation européenne le 4 avril.
Les organisations signataires porteront ces revendications et objectifs communs lors des discussions qui se dérouleront dans le cadre du pacte de responsabilité.
Messages
1. ’’Ouh ! Ça fait peur !’’ dit Gattaz en éclatant de rire., 15 janvier 2014, 15:14, par agitprop
Déja CFDT UNSA...On tremble !
2. ’’Ouh ! Ça fait peur !’’ dit Gattaz en éclatant de rire., 15 janvier 2014, 16:32, par vaque marti
oui effectivement voire la cfdt et l unsa osez critiquer les positions de leur maitre
et une honte !
sur ce communiquer a quoi continu de jouer lepaon !
une info il existe aussi un communiquer de SOLIDAIRE sur son site.
3. ’’Ouh ! Ça fait peur !’’ dit Gattaz en éclatant de rire., 15 janvier 2014, 17:39, par Michel BEYER
Benoit FRACHON, Henri KRASUCKI, Marcel PAUL, tous les anciens camarades, etc...Si vous pouviez voir dans quel état est arrivé la Confédé CGT !!!
Heureusement que les syndicats de base comme "Goodyear" sont à la lutte. Syndiqué depuis 1956 à la CGT, je suis atterré
1. ’’Ouh ! Ça fait peur !’’ dit Gattaz en éclatant de rire., 15 janvier 2014, 17:59, par Michel BEYER
J’ai oublié Ambroise CROIZAT
2. ’’Ouh ! Ça fait peur !’’ dit Gattaz en éclatant de rire., 15 janvier 2014, 19:17, par jean bernard
Tu n’est pas le seul camarade, militant depuis 36 ans à la CGT, je vois mon organisation sombrer dans le réformisme, quel malheur pour les travailleurs.
3. ’’Ouh ! Ça fait peur !’’ dit Gattaz en éclatant de rire., 15 janvier 2014, 19:37, par chb
@ Jean Bernard
Idem ici, camarade, depuis un peu moins longtemps toutefois.
Les mollesse, collusions, reniements etc. n’empêchent pas de militer, c’est à dire en particulier de diffuser les infos aux salariés (tracts parfois utilisables, si si, même ceux de la Conf), de contacter les salariés d’autres syndicats comme ceux de la cfdt qui chez moi sont encore plus frustrés que nous, et de lancer des petites actions en votre nom ou avec une petite intersyndicale locale. Un syndicat même confédéré a une certaine autonomie, faut pas tout attendre d’en haut, en particulier quand le haut coule. Du coup, NAO, licenciements, revendication ponctuelle peuvent ouvrir des perspectives quitte à n’être guère soutenu par Montreuil qui s’occupe trop d’unité perdante.
Quoique morose, la conjoncture est plus claire, au moins, depuis les voeux de Flanbi.
Bon courage.
4. ’’Ouh ! Ça fait peur !’’ dit Gattaz en éclatant de rire., 17 janvier 2014, 17:37, par jean bernard
Merci à toi camarade, oui tu as raison la lutte doit continuer dans les entreprise et nous veillerons nous militants de base a ce que les travailleurs soient respectés, défendus car il compte sur nous militants de terrain, même si le réformisme est en marche à la confédé la lutte de classe n’est pas morte donc continuons le combat.
Fraternellement à tous
4. ’’Ouh ! Ça fait peur !’’ dit Gattaz en éclatant de rire., 16 janvier 2014, 03:19
"Les syndicats ne font plus peur" on le sait depuis longtemps. Certains Cégétistes semblent enfin ouvrir les yeux sans savoir comment faire. Cela se terminera comme à la CFDT, les secteurs les plus combatifs partiront ou seront exclus. Alors n’attendez pas, préparez vous à former cette force syndicale combative, d’abord en menant le combat à l’intérieur de la CGT puis à l’extérieur pour que les classes exploitées aient enfin un syndicat de masse et de classe affrontant clairement le capital...Des leaders vous en avez chez les Contis, Goodyear, PSA... ou des gars comme Charles Houareau à Marseille, il suffit de les fédérer au niveau national avant que la classe ouvrière n’ait été décimée par le capital et trahie par les syndicats et partis de "gauche".