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Ouverture du Congrès du Parti socialiste à Dijon

Publie le vendredi 16 mai 2003 par Open-Publishing

Le Congrès du Parti socialiste, qui doit fixer la ligne politique du parti et renouveler ses instances dirigeantes pour les trois prochaines années, s’est ouvert ce vendredi peu après 15h30 à Dijon en présence de plus de 4.000 participants.
Les quelque 1.500 délégués devaient participer dans l’après-midi à un premier débat sur l’Europe et la mondialisation, thèmes qui ont donné lieu à de profonds clivages entre les porteurs des cinq motions en lice lors des élections internes qui ont précédé le Congrès.
Le travailliste britannique Robin Cook, qui a démissionné du gouvernement de Tony Blair durant le conflit irakien, devait intervenir à la tribune en fin de journée. Cent dix délégations étrangères devaient ainsi assister aux débats jusqu’à dimanche.
Dans la soirée, les délégués devaient se réunir en "assemblées de motions" pour établir la liste de leurs candidats au Conseil national ("Parlement" du parti), débattre d’une éventuelle -et peu probable- synthèse avec la majorité et discuter d’une possible candidature face à François Hollande pour l’élection du Premier secrétaire le 22 mai prochain.
Conforté par plus de 61% des militants, François Hollande a invité ses troupes à passer "à l’offensive" contre le gouvernement Raffarin. "Les Français nous attendent, se disent qu’il faut une opposition forte, et en même temps une opposition qui propose", a-t-il déclaré à son arrivée au Palais des Congrès.
"Il faut que le PS entraîne toute la gauche et au-delà, pour montrer qu’il y a une alternative, qu’il y a un espoir et qu’il y a d’autres solutions", a-t-il dit. "La droite depuis un an ne réforme pas, elle déforme". "Je sais que le Congrès va bien se passer", a-t-il conclu.
Symbole de cette volonté de passer à l’action contre la droite, les socialistes devaient présenter dimanche une déclaration commune sur la question des retraites. DIJON