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« PERIMETRES DE COOPERATION PRODUCTIVE »

par Pierre Assante

Publie le dimanche 15 septembre 2013 par Pierre Assante - Open-Publishing

PRODUCTION ET DISTRIBUTION « KILOMETRE ZERO » ET EXTENSION LA PLUS AMPLE POSSIBLE DES « PERIMETRES DE COOPERATION PRODUCTIVE », JUSQU’AU « PERIMETRE MONDIAL »

Production et distribution « kilomètre zéro » et extension la plus ample possible des « périmètres de coopération productive », jusqu’au « périmètre mondial » sont des visions-réalisation de la production-échange à la fois absurdes si on les considère séparément, et tout à fait nécessaires et opérationnelles si on les conçoit-réalise en complémentarité, en unité.

Par contre les féodalités monopolistiques des groupes-entités économico-financiers sont à l’opposé antagonique de ce besoin de cohérence locale et générale et de stabilité-développement humain, particulièrement de « l’emploi » aujourd’hui. Elles constituent les nouveaux « octrois » qu’ont abattus la révolution française (et ses mesures physiques –entre autre au sens propre, le mètre etc.- et culturelles) et qu’a reconstitué à l’échelle mondiale la grande bourgeoisie transformée en détentrice de la mobilité du capital et de l’incohérence-pouvoir qui lui permet sa domination sur le travail et sur les peuples.

Certes l’échelon européen constitue un « niveau d’entité » suffisamment vaste pour un développement de coopération mondial, à condition qu’y soit développée cette coopération production-distribution échappant progressivement ou rapidement (c’est possible) à cette féodalité, ceci partant de la construction des acquis sociaux et politiques en dissolution actuelle, constitués dans la nation à partir des anciens marchés nationaux.

Passé, présent et futur se mêlent dans les luttes pour la production en fonction de besoins et non du profit capitaliste et de son échange « Argent-Marchandise-Argent+ ». C’est en donnant le pouvoir aux producteurs de choisir le « que, quoi et comment produire » que l’on libèrera les capacités productives, entre autre les capacités scientifique et énergétique, mais aussi « morale » et qu’on répondra aux besoins de poursuite du processus humain, c’est-à-dire en élargissant-développant-détruisant (Aufhebung en allemand) la démocratie bourgeoise sociétale-locale à une démocratie généralisée de l’habitant et du producteur conjoints…

A la différence d’une construction du capitalisme « sur terrain vierge » économiquement et culturellement (et destruction démographique de l’occupant autochtone) aux « United States » et dans la continuation-destruction du capitalisme anglais, un socialisme européen (pas un social libéralisme du « socialisme » du P.S.) se construira sur cette diversité des mentalités et des lieux-entités de production par un élargissement rapide de la coopération mondiale.

La question monétaire, des outils de l’échange (l’€ entre autre) ne peut que s’envisager à partir d’une telle logique et non d’un retour à un passé destructeur des avancées des forces productives qui « remplissent les cabas du consommateur » malgré leur construction capitaliste contre les peuples et malgré le besoin de transformation qualitative du contenu du « cabas » ; et pour sortir du parcours millénaire menant au taylorisme et à la dépossession du producteur (l’aliénation) de l’acte et du produit, la dépossession du temps.

Le rapprochement-opposition des développements United States et Chine nous donnent à penser quelles voies diverses se développent, et quelles nouvelles voies peut-on apprendre de ces développements, prospectives scientifiques et débats populaires en tête, pour une Europe et ses pays développés historiquement, avec leur aptitudes actuelles et le développement de leurs capacités « matérielles et morales » futures possibles.

On ne résout pas les contradictions en cassant les outils mais en les utilisant positivement.

Pierre Assante, 14 septembre 2013

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