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POUR CHANGER VRAIMENT

par bernardlerouge

Publie le mardi 13 décembre 2011 par bernardlerouge - Open-Publishing

Les travailleurs,les chomeurs,les retraités ont eu en maintes occasions de constater que les elections n’ont pas en elles memes le pouvoir de changer leur vie.

Pour le faire ,il faudrait y consacrer une part de l’argent accaparé par les capitalistes et en tout cas,les empecher d’accroitre leur part au détriment des classes populaires.

Meme un president de la République plein de bonnes intentions ne pourrait prendre des mesures qui lèseraient les intérets de la classe capitaliste.De plus,tous ceux qui ont une chance de l’emporter dans une élection presidentielle ont été selectionnes,dressés pour servir les interets du gand capital.

A chaque élection,celui qui est dans l’opposition se présente comme une alternative à celui qui est en place.

Mais aussi loin qu’on remonte dans le passé,l’alternative à toujours été la continuation de la politique qui a été mené jusque là,avec d’autres mots.
Et meme les mots sont de moins en moins différents entre la majorité de droite actuelle et la gauche représentée par le PS et ses alliés écologistes.
Lorsque Hollande critique le plan d’austérité de Sarko c’est pour lui donner des leçons de rigeur,il reproche à son plan d’etre "inéfficace et imprivisé"
En d’autres termes,il propose de faire un plan de rigeur efficace et bien préparé.

Mais quelque soit les mots avec lesquels on presente des mesures d’austérité,ce sont des mesures d’austérité quand meme,des mesures destinées à vider un peu plus les poches des exploités.

Alors si les travailleurs ont toutes les raisons de hair Sarko ;ils n’en n’ont aucune de faire confiance à Hollande.

Ce n’est pas par les bulletins de vote qu’on parviendra à changer la société et à renverser le capitalisme.

Pour le renverser,il faudra que les travailleurs engagent une" lutte collective,massive et consciente.

Cet avenir se prépare,non pas dans les couloirs du parlement,ou dans les bureaux des palais ministériels,mais là ou la classe ouvriere est forte,dans les entreprises,sur les chantiers,là ou se produisent les richesses dilapidées aujourd’hui par les parasites capitalistes.

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