Accueil > Paris, le 18/04/2015 -> Débat : "Le bourbier nucléaire : (…)
Paris, le 18/04/2015 -> Débat : "Le bourbier nucléaire : démantèlement et déchets"
par COA
Publie le mardi 14 avril 2015 par COA - Open-Publishing2 commentaires
Un débat est organisé ce samedi 18 avril sur les questions du démantèlement et des déchets car si demain la production électronucléaire finissait par être arrêtée, les difficultés ne feraient que commencer.
LE BOURBIER NUCLÉAIRE :
DÉMANTÈLEMENT & DÉCHETS
Samedi 18 avril à partir de 17 h, Mairie du IIème ardt., Métro Bourse
Première heure : interventions de : Philippe Dubart (travailleur du nucléaire, impliqué dans le démantèlement), Philippe Billard (syndicaliste à la CGT), Michel Guéritte (impliqué surtout dans la lutte autour du traitement des déchets), et Chantal Cuisnier (militante s’intéressant au démantèlement).
Ensuite, débat entre participants.
Les nucléocrates français ont tout fait pour rendre l’arrêt du nucléaire avant la catastrophe le plus difficile possible, et abordent aujourd’hui la question du démantèlement des vieilles centrales comme s’il s’agissait d’un matériel anodin, d’une industrie comme les autres, d’un choix sans conséquences sur la société. Or, il
n’en est rien.
Si demain la production électronucléaire (aujourd’hui en faillite ) finissait par être arrêtée, les difficultés ne feraient que commencer.
La question du démantèlement se pose depuis que le choix du nucléaire a été fait, mais elle a été longtemps esquivée par les autorités. Et pour nous, les opposants au nucléaire, c’est un sujet relativement nouveau, qui va nous poser des problèmes nouveaux.
Outre les difficultés techniques multiples que le démantèlement présentera quelle que soit l’option choisie, il s’agit de prendre en compte les dangers du recours à la sous-traitance, les risques pour la population et l’impossibilité du « retour à l’herbe ».
Il ne s’agit pas de trancher à la place des "responsables" institutionnels le débat, complexe, entre démantèlement immédiat et démantèlement différé, mais seulement de collecter et de partager le maximum d’informations à notre disposition afin de nous éclairer dans la poursuite de notre lutte contre le nucléaire.
La question des déchets est aussi relativement nouvelle, cette fois-ci surtout pour les nucléocrates qui l’ont longtemps occultée jusqu’au début du XXIe siècle. Elle est souvent réduite au débat entre stockage en subsurface ou enfouissement. Elle se pose aujourd’hui concrètement à travers la bataille pour ou contre
l’enfouissement à Bure, mais aussi les dégâts déjà visibles sur la santé des populations, notamment à Soulaines, et les risques que les transports de matières radioactives font courir à la population.
Tout cela prouve qu’avec le nucléaire on n’est pas près d’en finir. D’où la nécessité d’arrêter la production électronucléaire avant la catastrophe, afin de mettre fin à l’accumulation de problèmes laissés en héritage aux générations futures.
Collectif contre l’ordre atomique
LCM (Les Chapeaux Melons) Collectif pour l’arrêt immédiat du nucléaire
Idf-décroissance.
Messages
1. Paris, le 18/04/2015 -> Débat : "Le bourbier nucléaire : démantèlement et déchets", 14 avril 2015, 17:10
Bien évidemment qu"il faut en finir et oui on est prêt et vite !
Tergiverser c’est faire le continuum de cette dictamole hypocrite du toujours plus. Toujours plus de piscines chauffées, toujours plus de climatisatiseurs, toujours plus de pavillons chauffés par le réseau électrique, toujours plus de centre commerciaux, aussi sombres qu’un bunker mais bombardés de lux, toujours plus de TGV à 300km/h, toujours plus de produits surgelés (comme votre bagette de pain) et d’agro-industrie... mais toujours moins d’industries lourdes délocalisées et dont la quantité des années soixantes ont servis de base pour nous tapisser le territoire de centrales atomiques. Maintenant qu’elles sont délocalisées dans des pays où la main d’oeuvre était moins chère, on a l’air fin avec nos 58 réacteurs, la plus grosse quantité, rapportée à la surface, au monde.
C’est pas grave hein ! On va allé dans ce toujours plus frénétique et IRRESPONSABLE en installer chez les indiens et les chinois, éventuellement chez les iraniens, mais là chut ! le sujet est sensible.
Le postulat de départ est biaisé vu que l’infrastructure d’une centrale nucléaire a une durée de vie limitée (aussi parce que les matériaux employés comme le béton n’a jamais été prévu pour durer (le toujours plus....) des millénaires comme les cathédrales que nos ancêtres ont errigé).
Donc les difficultés on les aura, et il faut cesser cesser ce jeu ridicule qui consiste à refiler la patate chaude aux autres, ici en l’occurence les générations futures.
L’atome est une saloperie et que ceux qui réfléchissent à la façon de changer notre société et son mode de fonctionnement se doivent d’intégrer qu’au temps du CAPITAL de Marx, le nucléaire n’exixtait pas et qu’un siècle et demi plus tard, on n’avait pas imposé au peuple sans lui demander son avis.
Allez bandes de révolitionanires, allez donc vous frotter un peu à cet épineux problème d’un réacteur nucléaire nocif pour toute forme de vie connue pendant des dizaines de milliers d’années.
1. Paris, le 18/04/2015 -> Débat : "Le bourbier nucléaire : démantèlement et déchets", 15 avril 2015, 11:54
Merci pour le commentaire.
Une précision les personnes qui organisent cette soirée sont pour l’arrêt immédiat total et définitif du nucléaire qu’il soit civil ou militaire.