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par L’iena rabbioso

Publie le mardi 7 mai 2019 par L’iena rabbioso - Open-Publishing
1 commentaire

ça brûle déjà, connards

Chirac et la maison qui brûle, vous vous souvenez ?

Chirac le champion du monde du foutage de gueule.

La maison brûle et Chirac utilise des jumelles pour regarder des femmes en bikini depuis sa villa privée, en dégustant une Corona.

Cela va bien faire un demi siècle que l’urgence écologique a été signalée, au départ par quelques énergumènes au cheveux longs, puis par des gens plus sérieux, et puis enfin par des chinois obligés de se transformer en abeilles pour continuer à obtenir des arbres fertiles.

Plus le mot urgence est employé, et plus on s’aperçoit que les grands groupes qui déversent des millions de tonnes de saloperies toxiques se renforcent, gagnent de l’influence dans la sphère politique, pendant que les journaux continuent de titrer « il est urgent d’agir » alors qu’ils ont des sponsors comme Total, Vinci, etc.

En fait, il est strictement nécessaire de faire naître un sentiment de panique pour que toute politique à grande échelle pouvant vraiment avoir un effet concret et immédiat soit éclipsé.

Un exemple simple.

Au lieu de demander aux citoyens de ramasser le plastique qui envahi la planète, pourquoi ne pas simplifier les choses et bannir tout simplement tous ces micros emballages qui sont impossibles à trier ?

D’ailleurs, en ce qui concerne la catégorie « emballage », pourquoi mettre dans la même catégorie le plastique et les canettes en fer. C’est débile, il s’agit de deux matériaux très différents.

Mais le mot « urgence » permet de bloquer toute réflexion.

Et de permettre à tous les Chirac de répéter de beaux éléments de langages qu’une agence de communication aura élaboré pour obtenir l’effet désiré : c’est tellement urgent qu’on a pas le temps d’agir.

Prenez ces (%£ !$) de Vinci par exemple.

Vous pensez qu’ils n’étaient pas assurés contre le léger dommage (sans blessés) que les GJ ont provoqués un peu contre leurs gré (l’essence ça brûle naturellement).

Alors en imposant une amende aux résistants, ils vont en plus faire des bénéfices.
C’est ça l’urgence capitaliste : Vinci a tout son temps pour nous sucer le sang.

Pour gagner du fric sur une structure qui au départ a été financé par nous, les contribuables, par eux, les gilets jaunes.

L’urgence, c’est pour les pauvres.

La parole, elle est aux riches.

Parlez, parlez, nous vous écoutons avec un petit sourire bienvienllant.

Messages

  • Tu dis :

    "Plus le mot urgence est employé, et plus on s’aperçoit que les grands groupes qui déversent des millions de tonnes de saloperies toxiques se renforcent, gagnent de l’influence dans la sphère politique, pendant que les journaux continuent de titrer « il est urgent d’agir » alors qu’ils ont des sponsors comme Total, Vinci, etc."

    C’est bien vrai et pas d’aujourd’hui :

    Total condamné en 2011 par le tribunal de grande instance à une amende de plus de 4 millions d’euro pour des effluents et déchets chimiques injectés dans le sous-sol béarnais pendant plusieurs dizaines d’années avait été exonéré de la T.G.A.P. (Taxe générale sur les activités polluantes) pour un montant équivalent. Avec le lien suivant tous les détails https://www.bastamag.net/Total-exonere-de-4-4-millions-d