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Pas de fachos dans nos quartiers
par patelle
Publie le jeudi 6 juin 2013 par patelle - Open-Publishing1 commentaire

Saint Brieuc - Rassenblement- 18 h - Préfecture
Mercredi 5 juin à 18H00, Clément Méric, un jeune homme de 19 ans a été battu à mort par plusieurs militants d’extrême droite, Il a été déclaré en état de mort cérébrale à l’hôpital Salpetrière.
Ce passage a tabac a pour unique raison les convictions antifascistes de la victime.
La haine n’est pas une opinion mais un délit, nous ne pouvons accepter que des groupes d’extrême droites multiplient les actes de violences dans nos rues.
Nous demandons à Manuel VALLS ministre de l’intérieur de dissoudre ces groupes d’extrême droite connus pour leurs appels incessants à la haine, et leurs actes répétés de violence en réunion. Il ne s’agit pas de cas isolés, mais bel et bien d’un climat de nauséabond qui s’installe dans notre pays.
Nous appelons l’ensemble des citoyens à la mobilisation contre la banalisation de la haine et contre tous ceux qui la véhiculent.
"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MLK
Signons, diffusons inlassablement cet appel.
Messages
1. Pas de fachos dans nos quartiers, 12 juin 2013, 20:13, par RagetheDub
Le problème avec le mot "fachos", c’est qu’à force d’être employé comme terme générique pour désigner tous ceux qui ne partagent pas l’idéologie de ceux qui l’utilise, il a perdu tout son sens.
Être fasciste, c’est adhérer à trois "conditions" : nationalisme, parti (ou pensée) unique et corporatisme. Si je m’en tiens à cette définition et que je me penche un peu sur l’actualité et les positionnements des uns et des autres et particulièrement l’exécutif actuel, je ne peux m’empêcher de ressentir un certain trouble : leur appel à consommer Français ou leur satisfaction devant la grandeur guerrière de la France ; leur appartenance (pour ces messieurs) à un Grand Orient où il convient désormais non plus de laisser les métaux à la porte mais d’afficher la rose à sa boutonnière (vous avez dit corporatisme ?) ; leur propension à considérer que la démocratie c’est appliquer strictement un programme qui n’a recueilli l’approbation que de 22,32% des inscrits au premier tour de la présidentielle, seul indicateur objectif de l’opinion réelle des Français.
Tout y est je pense. Mais comment s’en étonner ? En 1972, François Mitterrand est devenu Premier secrétaire de ce qui allait devenir le PS avec 16% des suffrages pour sa motion "majoritaire". Ce même François Mitterrand, délégué national de la jeunesse de la Francisque sous le numéro 2202 (jamais radié), qui fut nommé Préfet délégué à la jeunesse de Vichy, avant de retourner sa veste mais pas le dos à ses amis d’alors (Bousquet et autres).
La jeunesse, ce terreau d’autant plus naïf que son manque d’éducation ne lui permet pas de faire vraiment la part des choses, la priorité affirmée des fiers héritiers du "Grand Homme" à condition qu’elle ne soit pas diplômée et si possible peu cultivée (cf emplois d’avenir).
Alors oui pas de fachos dans nos quartiers. Pas plus ceux du GUD ou du Groupe Identitaires, ces abrutis bombérisés que contrairement à beaucoup de ceux qui s’émeuvent aujourd’hui, j’ai combattu au propre comme au figuré depuis le milieu des années 80, que ceux de gauche, le PS et ses factions, ceux qui continuent à prétendre défendre un idéal pourtant caduque aux yeux de l’histoire depuis le 9 novembre 1989.