Pauvre presse, sous nos yeux, passée de la noblesse à l’ignominieuse bassesse

Pauvre presse, sous nos yeux, passée de la noblesse à l’ignominieuse bassesse (zaz)

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La presse est née certes d’une noblesse originaire, qui était dans des temps plus anciens de s’opposer aux pouvoirs autocratiques, tyranniques, dictatoriaux, anti-démocratiques

elle s’achève aujourd’hui dans la bassesse exactement et lamentablement contraire.

Il est certes de la tâche de la presse, s’il le faut, de veiller à la défense de nos grands fondamentaux sacrés, mais ont-ils été mis en cause pendant un an et aujourd’hui encore cette semaine dernière par François Hollande ?

La liberté de parole accordée à la presse ne s’est en vérité pas accompagnée du respect des règles tacites et évidentes en la matière qui vont de soi avec, bien au contraire

La presse peut, oui, critiquer le président, le gouvernement, elle le peut mais jusqu’où ? elle ne peut pas radicalement récuser l’élection populaire.

La presse ne peut pas dire tout simplement à la manière voyou : ce président n’est pas le bon, il ne nous plaît pas à nous, non, cette attitude ne se peut pas. Elle n’est pas acceptable elle trompe, elle trahit, la liberté constitutionnellement accordée.

La presse ne peut pas dire sous prétexte qu’elle rapporte des propos qui ne sont pas supposément les siens : "ce président est un nul, un zéro, un incapable, une crasse, une cata. etc. Il conduit le pays à l’enfer". Qu’en sait-elle donc elle l’aveugle possible, la très bécile partiale possible presse ?

Ah, soufflez-vous, on lui a dit ? Qui ? Où ? Quels experts ? quelle puissance souveraine ? : à droite, à droite crient-ils d’aucuns lui ont techniquement suggéré !?

C’est quoi donc cette étrange plaisanterie faussement naturelle ! Non, trois fois non, ce n’est pas du tout le boulot confié par nous à la presse de faire à elle seule l’élection à la place des citoyens.

Chargée de nous défendre contre les abus du pouvoir, la presse est sans même l’avoir vu venir devenue elle-même un abus de pouvoir, une trahison, une forfaiture. Non seulement la presse a gaché objectivement et ignoblement une présidence, mais elle a gaché l’ambiance, l’âme, l’économie, l’avenir du pays.

La presse est le problème de la France.

Un new deal de presse doit être trouvé pour les décennies à venir. Rapidement ! Dans l’immédiat sans cela un procès n’est plus loin.

– Ah mais laissez-nous faire notre travail, liberté, liberté chérie, etc. et blablabla La presse ne manque pas de jus éhonté sur ce coup.

– Fort bien, fort bien alors , puisqu’on est là pour rigoler ! faites donc comme vous t’entendez puisque c’est pour le juste et pour le vrai.

– Retenez que notre devoir quant à nous, pour le juste et pour le vrai, ne nous en empêchez pas, ce pourrait être demain de vous mener par le cou à la lanterne

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