Accueil > Pays-Bas : L`opposition de gauche remporte les municipales

Pays-Bas : L`opposition de gauche remporte les municipales

Publie le mercredi 8 mars 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

Voilà une information qu’elle est sympathique ! Elle concerne un pays tout proche,
seulement, il faut la chercher bien loin :

 sur Angola Presse, là :

http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=422958

"La Haye, 08/03 - A un an des élections législatives aux Pays-Bas qui, selon les sondages, devraient faire chuter le gouvernement de centre-droit, lopposition de gauche a nettement remporté les municipales mardi, selon les résultats officiels. Au total, les partis de la coalition gouvernementale ont remporté 3144 sièges de conseiller municipal et les formations dopposition nationales 3367 sièges.

Les partis locaux proche du LPF, formation du leader populiste assassiné Pim Fortuyn, ont en revanche enregistré un revers.

Les multiples petits partis défendant des intérêts locaux ont totalisé le meilleur score avec 24,9% des suffrages exprimés, contre 29,7% en 2002.

"Décevant, mais pas inattendu", a commenté le Premier ministre chrétien-démocrate (CDA) Jan Peter Balkenende, dont le parti a recueilli 16,9%, contre 20,3% il y a quatre ans.

Ses allié libéraux (VVD) et centristes (D66) ont obtenu respectivement 13,8% et 3,7% des voix (contre 15,3% et 2,6%)."

 Ou bien au Venezuela, en espagnol, toujours sur Aporrea.org (une mine), là :

http://www.aporrea.org/dameverbo.php?docid=74188

Est-ce bien normal, je vous le demande ?

Nouttoujours

Messages

  • La gauche et l’extreme gauche se renforcent aux Pays bas...

    Le parti travailliste, PvdA ,est passé à 24,4 %.
    Le SP (extrême gauche), a doublé son score (5,7 %) par rapport à 2002 .
    les écologistes de GroenLinks 5,9% (contre 6,1)

    Les partis populo-fascistes (qui ont succédé à la formation de Pim Fortuyn) ont été laminés sauf à Roterdam.

    Les trois partis de droite (Parti democrate chretien, parti liberal et parti centriste) ont respectivement 16,9% ,13,8% et 3,7 une baisse globale de 4%.

    Pour être complet il semblerait que de nombreuses listes locales est remporté des scores consistants montrant ainsi une autre dimension à ce mouvement.

    A remarquer que les dessous du referedum de 2005 qui pouvaient faire croire pour certains, au fond, à un virage droitier et xenophobe des Pays-Bas prouvent là leur fausseté.

    Le referendum et son vote d’opposition de gauche en faveur du Non a bien été un premier acte d’un revirement à gauche de la population, les plus xenophobes, les plus proches de l’extreme droite s’éffondrant.

    Le mouvement qui a commencé en France et en Allemagne (puissance de la gauche au premier tour de 2002 avec poussée de l’extreme gauche par doublement des voix, puis poussée de la gauche allemande avec doublement des voix de l’extreme gauche allemande) semble s’être poursuivi aux Pays bas, le parti travailliste , sur le chemin du déplacement à gauche de la société, absorbant momentanément ce mouvement.
    Nous pourrions parler également du déplacement à gauche de la Norvege...

    A noter également la stagnation des partis écologistes dans les trois états, qu’ils aient affronté l’usure d’une coalition gouvernementale ou pas.

    Beaucoup de leçons à tirer de tout celà (les problèmes "sécuritaires" et les logiques de clash civilisationnel, les secousses racistes et xenophobes n’ont pas dominé et ont fait reculé les formations qui en faisaient leur fond de commerce), du moment qu’on laisse l’electoralisme à sa veritable place.

    A gauche !
    Ca continue !

    Allez amis Italiens ! à vous !

    Copas

    • "poussée de la gauche allemande avec doublement des voix de l’extreme gauche allemande"

      L’immonde, la presse de Rotshild, de Dassault qualifient le Linkspartei de parti d’extrême-gauche. Chacun sait que cette presse dit toujours la vérité.

    • NE CHERCHEZ PAS DES POUX A L’AMI COPAS !

      "poussée de la gauche allemande avec doublement des voix de l’extreme gauche allemande"
      cette phrase n’a rien de desobligeant pour le Linkspartei , comme tout est relatif , est qu’il se situe à la gauche des socio democrates , c’est par facilité qu’on le situe à l’extreme gauche , on devrait c’est vrai dire que le Linkspartei se situe à gauche et renvoyer les soc-dem dans le marais centriste .
      Ceci etant dit tant mieux si la gauche Neerlandaise progresse , le phenomene des listes locales se retrouve partout , chez nous , elle sont classées a la rubrique divers .
      OK avec copas pour le rapprochement avec le referendum sur le TCE , ce qui rend d’autant plus necessaire la constitution d’un front de gauche antiliberal chez nous .
      amitiés .
      claude de toulouse .

  • L’ami Copas, toujours optimiste, nous dit que ".... les problèmes "sécuritaires" et les logiques de clash civilisationnel, les secousses racistes et xenophobes n’ont pas dominé et ont fait reculé les formations qui en faisaient leur fond de commerce)"...
    Moi j’ai entendu un son de cloche un peu différent (une interview d’un journaliste hollandais sur France culture, je crois) qui disait qu’une bonne partie de la thématique sécuritaire et du clash civilisationnel avait été intégrée par les grands partis dont le parti social-démocrate, que ça devenait pour ainsi une "affaire entendue" qui faisait consensus et perdait de sa charge polémique, et donc que les problèmes économiques et sociaux étaient revenus au premier plan...
    joris

  • Je rejoints le message optimiste de Copas.

    Nos amis Italiens sauront aussi apporter une réponse au populisme/fascisme

    Haut les coeurs, bravo les amis !

    RESISTANCE !

    Patrice Bardet

    • Je constate une série de scrutins dans des états majeurs de l’UE qui montrent une infelexion sur la gauche.

      Ces scrutins ont une série de points communs : Poussée globale de la gauche , poussée des partis socio-democrates quand ils ne sont pas aux affaires. Poussées toujours de formations se situant sur la gauche de la social-democratie. Avec une prime aux partis d’extreme-gauche les plus "fermes" sur la défense des interets des travailleurs.

      Stagnations des partis ecologistes (qui payent très souvent des présences très opportunistes aux affaires et aux gouvernements, ainsi que la prise en compte par une partie de la gauche "résolue" et des alter-mondialistes de la dimension indispensable de l’écologie dans les batailles de gauche ).

      Il semblerait que la présence sur la gauche de la gauche de droite, de forces qui mettent en avant une défense claire des interets des travailleurs, un désir de ne pas transiger là dessus, qui expriment sur les questions gouvernementales de fortes défiances à y aller pour gerer l’agression de couches populaires, plus fermes vis à vis des réacs de gauche, aide en fait la gauche dans son ensemble à progresser. Même les socio-democrates en profitent (libres à eux de croire que c’est par la magnificence de leurs argumentations).

      Bref, les batailles sans compromis, qui des fois même s’essuient les pieds sur les socio-democrates quand ils malfont, renforcent la gauche dans son ensemble, malfaisants socio-democrates compris, gauche révolutionnaire et gauche communiste (sauf les verts).

      Me fais-je bien comprendre ?

      La soumission de la gauche au contraire, vis à vis de la gauche de droite, aboutit au recul de l’ensemble de la gauche et à l’écrasement des organisations communistes qui se sont soumises.

      Toutefois, rien n’est acquis.

      Tout est complexe, rien n’est pur. Les mouvements sociaux, les batailles du non de gauche dans les referendums, l’independance et le cartonnage précis, permanent, de ceux qui poussent à l’ultra-liberalisme et aux aggressions envers les travailleurs, qu’ils se disent de droite ou de gauche, détermineront le maintien ou pas d’une poussée de la gauche.

      Les questions d’unité de la gauche "résolue" restent entières. Une première grande occasion a été ratée au lendemain du referendum en France, il y en aura d’autres.

      Forza PRC !
      Et ne génuflexez pas trop derrière le Prodi !

      Copas