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Perpignan : la gestion calamiteuse de l’UMP 66

Publie le mardi 3 mai 2011 par Open-Publishing

La semaine dernière avait eu le vote du budget de l’Agglomération de Perpignan, voulu par Jean Paul Alduy et composé pour la première fois de 36 communes.

L’agglomération de Perpignan est connue pour être une super structure où rien ne transparait. Aucune lisibilité des décisions prises et donc aucunes contestations possibles par les citoyens. En d’autres termes, circulez y a rien à voir !!!

Mais depuis l’intégration « forcée » de la commune de Cabestany, une opposition s’organise petit à petit pour dénoncer une gestion « calamiteuse » de l’Agglo et un endettement que devront supporter l’ensemble des habitants de ces mêmes 36 communes.

La contestation vient de Jean Vila, conseiller général et maire de Cabestany qui dans un long discours interpelle Jean Paul Alduy sur les nombreuses carences et dysfonctionnement dans la gestion communautaire.

Jean Vila rappelle les conclusions définitives du 20 avril 2009 de la Chambre régionale des comptes du Languedoc-Roussillon qui souligne :

« un fort endettement confirmé lors de la réunion des maires il y a deux semaines. 600 euros par habitant contre 300 sur le plan national, c’est la moyenne des autres agglos.

Le budget 2011 aggrave la dette qui, ne l’oublions pas, s’ajoute à la dette des communes. La Chambre régionale souligne la baisse de l’épargne brute, la faiblesse du fond de roulement et soulignait : à cet endettement conséquent figurant au budget principal, s’ajoutent les emprunts des budgets annexes, notamment le budget assainissement ».

La Chambre considère que sauf à étendre encore son périmètre et à bénéficier d’une augmentation de son produit fiscal, la communauté d’agglomération devra à l’avenir veiller à maîtriser ses dépenses de fonctionnement au regard de recettes qui pâtissent d’un faible potentiel fiscal. Sa capacité d’investissement est par ailleurs en partie absorbée par le remboursement des emprunts existants, limitant, ce faisant, ses marges de manœuvre, notamment en faveur d’une politique de l’habitat ambitieuse.

Les conseillers communautaires de Cabestany dénoncent également le danger du désengagement progressif de l’Etat, sur l’impôt ménage dans les années à venir.

L’achat par l’agglo des immeubles appartenant à l’Etat pour 10,6 millions d’euros, condition indispensable pour le rapatriement des services de l’Etat et de ses 500 fonctionnaires vers « le Centre du Monde » est un autre sujet d’inquiétude.

Les fonctionnaires intéressés ont-ils été consultés ? Les bureaux proposés sont-ils fonctionnels ? Le public sera-t-il accueilli dans de bonnes conditions ?

Le départ des services en ville ne sera-t-il pas préjudiciable à l’environnement économique, c’est une autre question.

Mais peut-être n’est ce pas l’affaire de l’agglo ?

Jean-Claude TORRENT, Président de l’Etablissement Public Foncier Local, nous faisait remarquer avec pertinence que les services (3 personnes) n’étaient pas en capacité d’assurer pendant l’inoccupation de ces locaux, la maintenance, la vigilance de tous ces locaux vides et qu’il faudra des moyens pour le faire.

Ce qui est vrai, cette opération est une opération sauvetage, due à la faillite de l’entreprise espagnole qui a réalisé les travaux. L’agglo va sauver l’opération, mais à quel prix ?

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