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Poème Flâner n’est pas faner

par Le Rouge-gorge

Publie le mercredi 23 novembre 2016 par Le Rouge-gorge - Open-Publishing
5 commentaires

Flâner n’est pas faner

Flâner n’est pas faner
poésie Fabrice Selingant

prendre son temps

n’est pas le perdre

c’est ne faire de ce traître

qu’un grand éclat de rire

le cristal brisé de mille pots de verre

atermoiement comme un aimant

car surseoir à la mort

oh si plaisant amant

c’est tirer à bout portant

sur l’érosion qui vient

agir à brûle pourpoint

corrosion prise au dépourvu

c’est se moquer de soi-même

c’est brocarder l’usure

c’est railler les blessures

c’est émietter le terreau

offrir le nid fertile

c’est remettre à jamais

les peurs indicibles

procrastiner son ombre

sanctifier la clarté

c’est faire germer les graines

se soucier des filles à venir

les filles de mes filles

ce qui sera donné

comme paysage à vivre

paradis ou enfer

à nous d’en décider

le monde va à l’envers

à nous de remédier

les plantes pousseront

les arbres demanderont

terre, soleil et eau

saurons-nous leur donner

le tribu véritable

l’âge de sagesse

le temps à nous compté ?

Fabrice Selingant

Salut fraternel.

le Rouge-gorge

Portfolio

Messages

    • Merci à toi déserteuse pour cette lecture vagabonde.

      Fraternellement.

      Fabrice Selingant

    • Ailéevasion

      Annihiler l’attraction terrestre

      revenir de Québec

      rêvant pur avenir

      en posant sur Paris

      le même regard gris

      à l’encens du désir soustraire

      les feuilles sèches de l’hiver des chênes

      traque du désespoir les herbes du poivre

      le bonheur court toujours d’avant ici les bas fonds

      il n’y aura bientôt plus rien du terne des joues

      gavant les roches d’un mur de tâches de rousseur

      comète poète des chambardevents

      ceux par qui tremblent longtemps

      les deuils innombrables pluies acides des yeux

      cet éternel balancement des mains des vieux

      salés celtes l’alphabet des runes fit naître ce noël païen

      d’autres balaient un solstice et chantent le printemps en décembre

      des blousons toiles épaisses donnent de l’ampleur

      aux voix aux rêves aux cordes de guitares

      alors c’est là l’ailéevasion de l’orme.

      Fabrice Selingant

      Salutation fraternelle.

      le Rouge-gorge

    • J’ai écouté HBT sur Youtube

      https://www.youtube.com/watch?v=4_cX5OzTX9s

      Merci.

      J’aime celle-ci d’HFT tout particulièrement : Je T’En Remets Au Vent

      D’avoir voulu vivre avec moi

      T’as gâché deux ans de ta vie

      Deux ans suspendus à ta croix

      A veiller sur mes insomnies

      Pourtant toi tu as tout donné

      Et tout le meilleur de toi-même

      A moi qui ai tout su garder

      Toujours replié sur moi-même

      Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant

      Mon pauvre amour, Je T’En Remets Au Vent

      Toi tu essayais de comprendre

      Ce que mes chansons voulaient dire

      Agenouillée dans l’existence

      Tu m’encourageais à écrire

      Mais moi je restais hermétique

      Indifférent à tes envies

      A mettre sa vie en musique

      On en oublie parfois de vivre

      Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant

      Mon pauvre amour, Je T’En Remets Au Vent

      Tout est de ma faute en ce jour

      Et je reconnais mes erreurs

      Indifférent à tant d’amour

      J’accuse mes imbuvables humeurs

      Mais toi ne te retourne pas

      Va droit sur ton nouveau chemin

      Je n’ai jamais aimé que moi

      Et je reste sans lendemain

      Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant

      Mon pauvre amour, Je T’En Remets Au Vent

      Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant

      Mon pauvre amour, Je T’En Remets Au Vent

      Fraternellement.

      le Rouge-gorge