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Poème Flâner n’est pas faner
par Le Rouge-gorge
Publie le mercredi 23 novembre 2016 par Le Rouge-gorge - Open-Publishing5 commentaires
Flâner n’est pas faner
prendre son temps
n’est pas le perdre
c’est ne faire de ce traître
qu’un grand éclat de rire
le cristal brisé de mille pots de verre
atermoiement comme un aimant
car surseoir à la mort
oh si plaisant amant
c’est tirer à bout portant
sur l’érosion qui vient
agir à brûle pourpoint
corrosion prise au dépourvu
c’est se moquer de soi-même
c’est brocarder l’usure
c’est railler les blessures
c’est émietter le terreau
offrir le nid fertile
c’est remettre à jamais
les peurs indicibles
procrastiner son ombre
sanctifier la clarté
c’est faire germer les graines
se soucier des filles à venir
les filles de mes filles
ce qui sera donné
comme paysage à vivre
paradis ou enfer
à nous d’en décider
le monde va à l’envers
à nous de remédier
les plantes pousseront
les arbres demanderont
terre, soleil et eau
saurons-nous leur donner
le tribu véritable
l’âge de sagesse
le temps à nous compté ?
Fabrice Selingant
Salut fraternel.
le Rouge-gorge
Messages
1. Poème Flâner n’est pas faner, 23 novembre 2016, 14:45, par le Rouge-gorge
avec photo et texte
Salut fraternel.
le Rouge-gorge
1. Poème Flâner n’est pas faner, 24 novembre 2016, 09:38, par la deserteuse
Errer humanum est ( HF Thiéfaine)
2. Poème Flâner n’est pas faner, 25 novembre 2016, 18:59, par le Rouge-gorge
Merci à toi déserteuse pour cette lecture vagabonde.
Fraternellement.
Fabrice Selingant
3. Poème ailéevasion de l’orme, 27 novembre 2016, 00:08, par le Rouge-gorge
Ailéevasion
Annihiler l’attraction terrestre
revenir de Québec
rêvant pur avenir
en posant sur Paris
le même regard gris
à l’encens du désir soustraire
les feuilles sèches de l’hiver des chênes
traque du désespoir les herbes du poivre
le bonheur court toujours d’avant ici les bas fonds
il n’y aura bientôt plus rien du terne des joues
gavant les roches d’un mur de tâches de rousseur
comète poète des chambardevents
ceux par qui tremblent longtemps
les deuils innombrables pluies acides des yeux
cet éternel balancement des mains des vieux
salés celtes l’alphabet des runes fit naître ce noël païen
d’autres balaient un solstice et chantent le printemps en décembre
des blousons toiles épaisses donnent de l’ampleur
aux voix aux rêves aux cordes de guitares
alors c’est là l’ailéevasion de l’orme.
Fabrice Selingant
Salutation fraternelle.
le Rouge-gorge
4. Poème Flâner n’est pas faner, 27 novembre 2016, 18:40, par le Rouge-gorge
J’ai écouté HBT sur Youtube
https://www.youtube.com/watch?v=4_cX5OzTX9s
Merci.
J’aime celle-ci d’HFT tout particulièrement : Je T’En Remets Au Vent
D’avoir voulu vivre avec moi
T’as gâché deux ans de ta vie
Deux ans suspendus à ta croix
A veiller sur mes insomnies
Pourtant toi tu as tout donné
Et tout le meilleur de toi-même
A moi qui ai tout su garder
Toujours replié sur moi-même
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T’En Remets Au Vent
Toi tu essayais de comprendre
Ce que mes chansons voulaient dire
Agenouillée dans l’existence
Tu m’encourageais à écrire
Mais moi je restais hermétique
Indifférent à tes envies
A mettre sa vie en musique
On en oublie parfois de vivre
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T’En Remets Au Vent
Tout est de ma faute en ce jour
Et je reconnais mes erreurs
Indifférent à tant d’amour
J’accuse mes imbuvables humeurs
Mais toi ne te retourne pas
Va droit sur ton nouveau chemin
Je n’ai jamais aimé que moi
Et je reste sans lendemain
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T’En Remets Au Vent
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T’En Remets Au Vent
Fraternellement.
le Rouge-gorge