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Precarité energétique : On veut des actes !

par nono

Publie le vendredi 21 juin 2013 par nono - Open-Publishing

Le collectif « chauffe qui peut », regroupant les INDECOSA-CGT des départements : 14- 50-61-76-17-33, la CNL, le Mouvement de la Paix, le MNLE, l’association Droit à l’énergie-stop aux coupures ! Normandie qui s’est réuni à Caen le 17 juin demande aux pouvoirs publics de prendre des mesures d’urgences pour garantir à chaque ménage un accès juste et égal aux énergies sur tout le territoire. A l’heure des premiers bilans du débat sur la transition énergétique nous affirmons avec force : « Le droit aux énergies et à leurs usages est un droit fondamental pour l’être humain. Nul ne peut être privé pour cause de pauvreté, de misère ou d’exclusion. »

Pour assurer ce droit il faut :

 Rétablir un pôle public de l’énergie, car l’énergie n’est pas une marchandise comme les autres.
 Créer de nouvelles aides comme le « chèque énergie » pour tous les ménages en situation de précarité énergétique.
Ces aides pourraient être prélevées sur les budgets consacrés à l’armement qui sont de l’ordre de plus de 300 milliards par an et non financée par une hausse sensible des tarifs énergétiques de l’ensemble des français.
 Garantir une égalité de traitement entre les différentes énergies et permettre à des millions d’utilisateurs des énergies fossiles de bénéficier d’une aide sociale.
 Interdire les coupures d’énergie tout au long de l’année pour les personnes en situation de précarité énergétique, c’est-à-dire dont la facture d’énergie dépasse 10% de leur reste-à-vivre.
 Mettre en place un vaste plan de rénovation thermique dans l’habitat en prélevant une taxe sur les bénéfices des firmes multinationales comme Total. Ce n’est pas aux locataires et occupants à faible ressources de payer seuls les mises aux normes des logements.
 Interdire à la location tout logement dont l’efficacité énergétique est inférieur à E.
 Instaurer un moratoire sur les compteurs « LINKY » dont le coût d’installation dépassera les bénéfices escomptés pour les ménages. Nous craignons des risques de coupures à distance sans préavis en cas de litige.
Nous allons être reçus par des élus du Conseil Régional de Basse Normandie pour faire part de ces propositions, avec la volonté de les voire se concrétiser.