Présidentielles et Palestine : quand le courage politique vient de Richard Ferrand, proche d’Emmanuel Macron.

Engagé pour la défense des droits fondamentaux des palestiniens et la lutte contre la colonisation barbare menée par Israël contre un peuple opprimé, j’observe depuis de nombreuses années les promesses non-tenues des hommes et femmes politiques français. Aujourd’hui, Richard Ferrand est sous la menace de la justice et de l’extrême-droite sioniste pour une subvention courageuse.

A gauche, socialistes et mélenchonistes évoquent, avec les mêmes éléments de langage, la défense légitime du peuple palestinien et tiennent des discours souvent critiques contre Israël. Les actes n’arrivent pas et la résistance palestinienne fait face seule, éternellement seule, contre l’impérialisme néocolonial.

Pour moi, travailleur longtemps précaire, Macron incarne la pire figure du néolibéralisme international, la destruction des droits sociaux et la mort définitive de la gauche française. Pour moi, musulman de France, engagé pour une gauche alternative et contre toutes les formes de racisme et de discrimination, Macron représente la défaite de nos combats. Encore aujourd’hui, sa rhétorique économique mortifère est un crime contre les travailleurs et son programme symbolise la victoire des grands sur les petits, des riches sur les pauvres, des dominants sur les dominés.

Mais sur la Palestine, le courage, l’engagement et la défense des opprimés viennent de son camp. Richard Ferrand, actuellement proche du candidat « En Marche », potentiel Premier Ministre en cas d’élection d’Emmanuel Macron, fait l’objet d’une campagne calomnieuse immonde venant de l’extrême-droite sioniste. Le député n’a en effet pas hésité à octroyer un soutien financier à la cause palestinienne. En effet, à travers sa réserve parlementaire, Richard Ferrand a fourni 2 000 euros à l’association France-Palestine. Proche de Boycott Desinvestment Sanctions, qui vise à étouffer économiquement l’Etat d’Israël par un boycott massif de ses produits, afin que cesse enfin colonisation et exactions contre le peuple palestinien, l’association fait face à une féroce répression des pouvoirs publics. Un geste, certes symbolique, mais terriblement courageux, quand on sait que cette organisation humanitaire est systémiquement condamnée en France par les pouvoirs publics pour de supposées connivences avec certaines franges de la résistance palestinienne, comme le Hamas.

Assumant ses actes, il se dit prêt à en répondre devant la justice et remet en cause la légitimité des juges dans le traitement de ces affaires, n’hésitant pas à faire face aux attaques d’une partie des sionistes les plus radicaux et de l’ultra-droite française.

Ce billet d’humeur n’est en rien un appel à voter pour Emmanuel Macron mais juste la reconnaissance d’un courage politique, si rare aujourd’hui. Si nous devons reconnaitre une qualité au candidat d’ « En Marche », c’est bien d’avoir réussi –au moins une fois- à s’entourer d’un homme de conviction, capable d’agir concrètement contre une politique criminelle et coloniale. Car la résistance palestinienne et la reconnaissance de leurs droits légitimes passent par de petits gestes concrets, saluons et soutenons les initiatives de fraternité et de solidarité.