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Prison ferme contre 8 syndicalistes : le gouvernement devra rendre compte !

par CGT, FNIC CGT, UD 80, UL Amiens Z.I., SYNDICAT CGT Goodyear

Publie le jeudi 14 janvier 2016 par CGT, FNIC CGT, UD 80, UL Amiens Z.I., SYNDICAT CGT Goodyear - Open-Publishing
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Les 7 longues années de lutte des salariés de
Goodyear, face à la multinationale, ont été marquées de conflits durs et âpres avec un patronat
violent ayant recours à des vigiles, des hommes
de main omniprésents dans les ateliers, l’entreprise, pour faire peur, faire taire les salariés et
leur faire accepter la fermeture de leur usine.

Toutes les plaintes des militants CGT
Goodyear pour que le droit du travail, la
santé des salariés soient respectés, ont été
déposées au commissariat, transmises au
Procureur de la République ; mais mises au
panier et classées sans suite.

Après 7 années de combat, un accord est
signé entre la direction et la CGT, avec des
dimensions sociales et l’abandon de toutes
les procédures judiciaires à l’encontre des
militants CGT.

Le Procureur de la République, sans doute
soutenu par sa hiérarchie, voire le 1er
Ministre, décide seul de poursuivre l’action
devant les tribunaux contre 8 militants CGT.
Il demande au juge de condamner ces 8 militants à 24 mois de prison dont la moitié ferme.
Le juge vient de prendre la décision de suivre
le pro- cureur en condamnant 8 représentants
des salariés de Goodyear à 24 mois de prison
dont 9 mois fermes avec 5 années de mise à
l’épreuve.

Défendre les intérêts des salariés devient
ainsi un délit aux yeux de ce pouvoir qui prétend rendre justice dans le pays ! Justice à
soi-même, puisqu’il n’y a plus aucune plainte
de la société Goodyear, ni de quelconque !

POURQUOI TANT DE HARGNE CONTRE
LA CGT ?

C’est la première fois dans l’histoire de la
République que, sous un gouvernement dit
« de gauche », de telles peines sont infligées
à des syndicalistes. Le gouvernement devra
rendre des comptes aux salariés, à la population, aux électeurs le moment venu.

Le gouvernement est responsable de la justice de son pays ! Une justice qui place le
militant syndical au rang de délinquant est une
justice de classe.

Le contexte actuel qu’utilise le gouvernement
de « l’état d’urgence » ne justifie pas la mise
en cause de l’activité et de l’action syndicales.
Cette décision est un choix politique répressif
contre les droits et liber- tés des citoyens à se
défendre dans leur travail avec les syndicats,
ce que dénonce la CGT depuis l’instauration
de « l’état d’urgence ».

LA CGT, TOUTE LA CGT, NE LAISSERA
PAS EMPRISONNER SES MILITANTS !

Si le gouvernement veut déclarer la guerre
au syndicalisme CGT, il devra en assumer les
conséquences.

Toute la CGT, tous ses militants avec les
salariés et tous ceux, pour qui la justice n’est
pas un instrument politicien, sont appelés à
organiser la riposte.

L’APPEL CONTRE CETTE DÉCISION EST ENGAGÉ ET DÈS MAINTENANT, PARTOUT,
DES COMITÉS DE DÉFENSE POUR LES DROITS ET LIBERTÉS DOIVENT ORGANISER,
RASSEMBLER, MOBILISER L’ENSEMBLE DES SALARIÉS, DE LA POPULATION CIVILE
POUR LE RESPECT DES DROITS ET LIBERTÉS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES.

Communiqué de presse commun CGT, FNIC CGT, UD 80, UL Amiens Z.I., SYNDICAT CGT Goodyear

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