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Prisonniers basques : samedi prochain à 17h tou-te-s à Baiona et Bilbo

par EH

Publie le mardi 5 janvier 2016 par EH - Open-Publishing
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Euskal Herria Bai

Samedi prochain à 17h tou-te-s à Baiona (Bayonne) et Bilbo (Bilbao)

Cet article est également disponible en : Basque

Le 9 janvier prochain Bagoaz et Sare organisent une manifestation en faveur du rapprochement des prisonnier-e-s basques à Bayonne et à Bilbao simultanément. La décision prise communément par BAGOAZ et SARE de manifester à Bayonne également vient de l’importance d’interpeler directement le gouvernement français sur la question des droits des prisonnier-e-s politiques basques.

En effet, 4 ans sont passés depuis la déclaration internationale d’Aiete nommant l’Etat français comme acteur de la résolution du conflit basque ; quatre ans pendant lesquels ce même gouvernement français, non content de ne pas s’engager en faveur du dialogue et de la résolution, continue de suivre Madrid dans la voie répressive.

Si en septembre 2015 Christiane Taubira avait publiquement semblé se distinguer du discours de son homologue espagnol sur la question des prisonnier-e-s politiques basques, en affirmant qu’elle serait favorable au rapprochement des détenus basques, aucun signe effectif n’est apparu dans ce sens.

Il est temps d’interpeller à nouveau directement le gouvernement français afin qu’il passe des paroles aux actes et qu’ils fassent des gestes significatifs sur la question des droits prisonnier-e-s politiques basques.

Il est inacceptable de voir les droits des prisonnier-e-es politiques basques toujours aussi bafoués, d’autant plus que de plus en plus de personnes et de représentant-e-s politiques, sociaux et syndicaux demandent communément un engagement fort et des avancées conséquentes sur la question des prisonnier-e-s politiques basques.

Cette demande et ce soutien se sont même faits entendre par la voix de la société civile Parisienne, en juin dernier comme la mise en lumière la forte participation à la conférence humanitaire pour la paix au Pays Basque et la déclaration signée par 110 personnalités hexagonales qui en a découlé.

Tous et toutes étaient unanimes sur la nécessité urgente de résoudre la situation des prisonnier-e-s politiquement et de cesser immédiatement de bafouer leurs droits fondamentaux.

Malgré ce soutien pluriel et les paroles de Christiane Taubira, la situation des prisonnier-e-s reste inacceptable, notamment dans le cas des prisonniers gravement malades.

Le dernier exemple en date est celui de la prisonnière politique Lorentxa Guimon. En mars 2015, elle a sollicité sa mise en liberté conditionnelle, du fait de souffrir, depuis 1991, d’une maladie inflammatoire chronique du système digestif, la maladie de Crohn. Alors que le 20 novembre de la même année le juge a répondu favorablement à sa requête, le procureur a fait appel de la décision, la laissant avec cette maladie grave en prison.

Il est de la responsabilité du gouvernement français mais aussi des élu-e-s hexagonaux et locaux de trouver une réponse immédiate à la situation de Lorentxa Guimon.

Nous serons ainsi des dizaines de milliers de manifestants le 9 janvier à Bayonne également, afin de demander haut et fort au gouvernement français qu’il passe des paroles aux actes en respectant concrètement les droits des prisonnier-e-s politiques basques et qu’il s’implique dès à présent dans la mises en place du retour des prisonnier-e-es politiques basques.

http://ehbai.eus/2016/01/04/samedi-...

Infos Bagoaz : http://www.bagoaz.eus/

Portfolio

Messages

  • "Pas un geste mais l’application de la loi" pour les détenus basques

    Plus de 180 élus du Pays Basque Nord et de l’État français appellent à participer à la manifestation du samedi 9 janvier à Bayonne, en faveur du processus de paix. La question des détenus basques est majeure selon eux et d’une seule voix, ces élus de tous bords, ont demandé que l’État français s’engage.

    Plus de 180 élus appellent à participer à la manifestation du 9 janvier prochain à Bayonne, pour la résolution du conflit au Pays Basque. Des représentants des signataires de l’appel l’ont affirmé devant la presse mercredi 6 janvier. Ils appellent également "tous les citoyens se sentant concernés par le processus de paix à y participer". La liste des soutiens n’est pas close et pourrait s’allonger d’ici le jour J.

    D’une seule voix, ces élus, tous bords confondus, demandent au gouvernement français, "et plus particulièrement à la garde des Sceaux, Christiane Taubira, (…) de passer des paroles aux actes". Ainsi, par l’appel lu par la députée socialiste Sylviane Alaux, ils demandent "de mettre un terme à la dispersion des prisonniers basques par des mesures de rapprochement familial et de regroupement, d’accorder des mesures d’aménagement de peine aux prisonniers pouvant légalement en bénéficier et la libération de ceux ou celles qui sont gravement malades".

    "Nous ne demandons pas de geste de la part de la garde des Sceaux mais l’application de la loi", a souligné Colette Capdevielle, députée socialiste. Alice Leiciagueçahar (EE-LV), conseillère régionale, aux côtés d’Yvette Debarbieux (communiste), conseillère municipale luzienne, a rappelé les différentes étapes du processus de paix basque depuis la conférence internationale d’Aiete en 2011.

    Entre les mains de tous

    "Le changement de situation est entre les mains de tous", a rappelé Y. Debarbieux. Enfin, ces élus demandent "au gouvernement français de prendre acte du nouveau scénario né au lendemain de la fin du recours aux armes par le groupe armé ETA et de prendre totalement part dans ce processus de paix".

    Parlementaires, conseillers régionaux, départementaux, maires, adjoints et conseillers municipaux répondront présents dans le cortège de samedi 9 janvier aux côtés d’associations, de syndicats, de mouvements, d’organisations et de citoyens.

    http://mediabask.naiz.eus/eu/info_m...