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PROGRAMME DE TRANSITION POUR L’ANNEE 2004-2005
Dans le cadre de l’abolition du capitalisme , le comité de planification de
l’université PARIS X réuni en session extraordinaire vous présente :
LA FIN DE LA FAC DE NANTERRE
Septembre : Tout le système de vidéo surveillance sera détruit.
Octobre : Le campus sera libéré des forces de l’ordre (polices, vigiles,
syndicats...).
Novembre : Les étudiants reprendront en main l’architecture universitaire :
destruction des murs de cloisonnement, fresques murales... La destruction
physique du campus continuera jusqu’à que ne soient plus possibles que des
activités radicalement opposées à celles proposées habituellement par une
université.
Décembre : Si les responsables n’ont pas encore tous fui, les différentes
administrations seront dissoutes. La commission disciplinaire qui sanctionne
les étudiants qui refusent les règles (tricheurs, dealers...) sera la
première visée.
Janvier : La triche aux examens n’étant plus sanctionnée, ceux-ci n’auront
plus aucune valeur. Il n’y aura donc plus ni partiel, ni note.
Février : Étant donné que les cours ne seront plus sanctionnés par des notes
et des diplômes, l’autorité des profs disparaîtra. A terme, les étudiants
n’y allant plus, les cours seront tous supprimés, aux profits de discussions
et d’activités moins chiantes.
Mars : Les jeunes des alentours se chargeront de disperser les quelques
bourgeois en mal de sensation qui étaient restés.
Avril : Les derniers bâtiments restants seront détruits pour laisser de la
place aux champs de pavots. D’ailleurs c’est pas bien grave, l’été arrivant
on aura autre chose à foutre que d’aller à la fac.
Mai : En mai, fais ce qu’il te plaît !
Juin : Si nous ne sommes pas tous morts lors des affrontements avec la
police et l’armée d’ici le mois de Juin c’est que nous avons réussi la
révolution mondiale. Il sera alors temps de se réunir pour décider de la
manière dont nous allons saboter le nouveau pouvoir qui se met en place.
Merci de nous contacter à enragesnanterre@soccer.co.jp pour la répartition
rationalisée des taches décrites ci-dessus.
Messages
1. Bonjour Emilie, 13 juillet 2004, 15:54
Aaaaaah, enfin la confirmation arrive : les enragé-e-s anarcho-keupons parigots qui se gueulent si fort depuis quelques temps sur Bellaciao et autres Indymedia sont des étudiants de Nanterre...
Un petit tour sur leur site sommaire tout de rouge peinturluré, qui comporte de belles photos de rebelz qui se battent contre l’Etat Fasciste, permet de mieux cerner le phénomène.
Ce qui est triste avec eux, c’est qu’une fois de plus derrière le masque grimaçant de la contestation radicale on retrouve encore et toujours le même profil. Désespérante et interminable cette ronde des marionnettes qui ne voient pas les fils qui s’entremêlent au-dessus de leurs chères têtes blondes.
Ils vont encore hurler "à bas les valets du medef et de l’u-haine-p" et seront tout fiérots de leurs jeux de mots, qu’ils rangeront à côté des "tf-haine" et autres "fRance-deux"... sans s’apercevoir qu’ils sont des clichés ambulants et se comportent exactement comme on veut qu’ils le fassent.
1. > Bonjour Emilie, 23 août 2004, 17:02
Parce que toi camarade tu ne te comportes pas comme on veut que tu le fasses et tu saisis grace à ta science infuse - le matérialisme dailectique ou une autre méthode d’analyse qui a fait ses preuves - l’ensemble des mécanismes à l’oeuvre dans le monde qui t’entoure mais auquel tu échappes comme toute bonne avant-garde qui ne s’ignore pas...
ö tu as fait une découverte grace à ta sagacité légendaire... ce sont d’affreux boutonneux étudiants... qui plus est de puérils anarcho-punks, là ou la sagesse doit abiter toute action authentiquement révolutionnaire celle qui agite toutes les bureaucraties politiques et syndicales...
Si la critique pouvait être un peu plus profonde...
2. > Bonjour Emilie, 23 août 2004, 20:30
Tu fais vraiment penser à un vieux croûton bien rassis, tellement tassé sur lui-même qu’il n’exprime qu’une tristesse infinie. Si on ne se bat pas pour ses idées quand on est jeune, on ne se battra jamais. Les clichés c’est toi qui les trimbale, petite bourgeoise respectueuse, cerneuse de phénomène.
Tu n’es pas d’accord avec eux ? Exprime-toi sur leurs idées. La critique est difficile, n’est-ce pas ? Tu confonds le contenu et le contenant, le signifié et le signifiant. Tu as demandé s’il y avait une cession de repêchage ?
Caro