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Progression du syndicat le plus attaché au statut des personnels dans l’EN

par FO

Publie le lundi 21 octobre 2013 par FO - Open-Publishing
5 commentaires

Les élections des représentants des personnels aux conseils d’administration ont été organisées dans les établissements avant la fin de la 7ème semaine suivant la rentrée scolaire.

Le SNFOLC a présenté cette année un plus grand nombre de listes, avec le concours du SNETAA-FO dans les collèges comportant une SEGPA et dans les lycées polyvalents.

Les premiers résultats font apparaître une forte progression de Force Ouvrière qui par exemple a obtenu dans l’académie de Nice deux sièges au LGT Bonaparte à Toulon, trois sièges au LGT Rouvière dans la même ville, quatre sièges au collège Wallon à La Seyne sur Mer.

Dans l’académie de Poitiers, 42,7% (contre 34,7% l’an dernier) des suffrages exprimés par les collègues du lycée Aliénor d’Aquitaine se sont portés sur les candidats présentés par Force Ouvrière, qui passe de deux à trois élus.

Au lycée Jean Rostand de Strasbourg, Force Ouvrière a rassemblé 32,2% des voix exprimées soit une progression de 3%.

A la Réunion, FO conserve la première place au lycée de La Possession et arrive en tête pour la première fois avec trois élus (au lieu de deux l’an passé) au lycée Leconte de Lisle.

Dans cette période marquée par des attaques sans précédents contre les statuts des enseignants, contre leur pouvoir d’achat et contre leur droit à la retraite, à l’heure où l’Ecole de la République est sommée de se transformer en école des territoires, les collègues ont souhaité marquer leur confiance à Force Ouvrière pour combattre ces menaces.

A travers leur bulletin de vote, ils ont fait le choix de l’indépendance syndicale, du refus de la cogestion et de la résignation.

Ces résultats sont d’une grande importance au moment où le ministre entend adapter les obligations réglementaires de service à la refondation de l’Ecole, où l’UNSA et le SGEN veulent ouvertement en finir avec les décret du 25 mai 1950 et où les responsables du SNES envisagent leur réécriture sous prétexte de nouveaux droits dans l’éducation prioritaire.

Comme l’a déclaré Jean-Claude Mailly lors du rassemblement du 15 octobre « résister est indispensable, socialement, économiquement et démocratiquement ».

Force Ouvrière a une place à occuper, une place à prendre. C’est ce qu’indique également la participation aux réunions d’information syndicale organisées par FO dans les établissements. C’est ce qu’indiquent enfin les prises de position commune adoptées sur la question des retraite.

Nous invitons les instances à prendre toutes les dispositions pour renforcer la présence et l’implantation de Force Ouvrière dans les établissements.

Une progression importante est à portée de main.

Messages

  • On peut se tordre de rire ?
    Annoncer une "progression" sur la base de résultats dans quelques établissements alors qu’il en existe plusieurs milliers en France. C’est juste de la manipulation.

    • En tout cas, les dernières élections professionnelles ont bien montré une poussée de FO dans l’Education. Il serait salutaire que la primauté de la FSU soit contesté par FO ou SUD et non par les collabos de la CFDT et de l’UNSA

    • FO, le syndicat que les réacs du SNALC ont rejoint ??? on pourrait se demander pourquoi.
      FO le syndicat qui n’appelle pas à Paris à la grève contre les rythmes ?
      FO que le Snetaa syndicat du secteur professionnel à l’histoire ambigue a également rejoint...
      Bref, FO est-il le syndicat qui lutte pour une autre école et une autre pédagogie non plus au service du capital mais du peuple ? On peut en douter !

    • Les syndicats réacs, ce sont ceux qui inspirent et cautionnent les politiques scolaires qui ont détruit l’Ecole. Menées d’abord à gauche, puis avec une dizaine d’années de retard, la droite, elles s’appuient sur la destruction de la transmission des connaissances et la relégation des personnels au rang d’éxécutants serviles. Ces synidctas sont le SGEN-CFDT et l’UNSA, auquels se rallie une (trop large)partie de la FSU.

    • Rythmes scolaires - Pour la suspension et l’abrogation du décret, la question de la grève est posée

      Texte seulement
      Alors que le ministre, le président de la FCPE, et le SE-UNSA se répandent dans les médias pour vanter les mérites supposés de la mise en oeuvre du décret du 24 janvier sur les rythmes scolaires, les enseignants, les parents expriment de plus en plus massivement leur refus des conséquences de ce décret.

      Après la suspension à Crillon, Janvry (Essonne) ne mettra pas en place la réforme en 2014 !

      Après la décision des communes de Crillon, Haucourt, Vrocourt et Martincourt, dans l’Oise de suspendre la mise en oeuvre du décret du 24 janvier, la commune de Janvry dans l’Essonne a décidé de ne pas l’appliquer en 2014. La preuve est faite que la suspension de la mise en oeuvre du décret est possible. C’est une urgence.

      Les aménagements aggravent la territorialisation : seule issue, l’abrogation !

      Suite à la grève à 95% du 3 octobre à Aubervilliers, le DASEN dans une lettre commune avec le maire, annonce qu’il met au service de la commune deux fonctionnaires d’Etat : un enseignant et un administratif « pour apporter des solutions concrètes aux problèmes identifiés par les parents les enseignants et les intervenants ». Ainsi « pour apporter des solutions » au chaos créé par le décret du 24 janvier, il faudrait accepter la mise au service des élus locaux de fonctionnaires d’Etat. C’est l’accélération du transfert de l’école publique et laïque vers les collectivités territoriales. Une seule réponse : abrogation du décret.

      Si les maires ne cèdent pas, si le ministre ne renonce pas, la question de la grève est posée

      A Paris l’assemblée générale, qui a réuni le 8 octo bre 200 enseignants avec le SNUDI-FO, le SNUipp-FSU, SUD Education et la CGT, appellent à un « rassemblement lundi 14 octobre à 17 h 30 Pour exiger l’arrêt du dispositif de l’ARE, et rappeler notre volonté d’abrogation du décret Ils invitent les parents, les personnels de la Ville à se joindre à ce rassemblement. Si la Ville maintenait son dispositif, la question de la grève serait posée comme il a été décidé par l’AG du 8 octobre. »

      A Aubervilliers le 8 octobre, enseignants et parents ont décidé d’un nouveau rassemblement à la mairie le 16 octobre « pour la suspension immédiate de la mise en oeuvre du décret du 24 janvier. ». La question de la grève le même jour que les enseignants de Paris a été posée.
       * A Ris-Orangis, le maire a reçu une délégation de la centaine de collègues réunis devant la mairie le 7 octobre pour lui demander de « cesser la mise en place de la réforme sur la commune ».
      A Toulouse, 350 enseignants se sont rassemblés le 9 octobre à l’appel du SNUDI-FO, du SNUipp-FSU, de la CGT et de SUD. A l’issue de ce rassemblement le SNUDI-FO avec le SNUipp-FSU de Haute-Garonne ont posé la question de la grève « pour l’abrogation du décret Peillon ».
      Dans l’Oise, le SNUipp-FSU et le SNUDI-FO discutent d’un appel à la grève pour « la suspension immédiate du décret ».

      • • Le SNUDI-FO invite ses syndicats départementaux à poursuivre et amplifier les initiatives pour exiger la suspension immédiate de la mise en oeuvre du décret et son abrogation.

      • Le SNUDI-FO s’adresse au SNUipp-FSU et à toutes les organisations syndicales du 1er degré pour une rencontre en urgence pour l’action commune pour la suspension des PEDT et l’abrogation du décret.