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"Quand il y a une grève, le pays n’est plus paralysé"

Publie le vendredi 27 mars 2009 par Open-Publishing
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Le 25 mars, lors d’une réception à l’Élysée de l’ensemble des députés UMP, « l’autre » s’est réjoui :
 "quand il y a une grève comme celle du 19 mars, le pays n’est plus paralysé".

 En juillet 2008, le même provocateur avait déclaré :

 "Désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s’en aperçoit"

 Pour le 19 mars, le chef de la droite s’est félicité de la réussite du service minimum : "les métros roulent et les transports fonctionnent" quand il y a grève. "On a réussi à changer les rapports sociaux en France. Je pense qu’on perd quand on est faible. En 1995, les électeurs nous ont lâchés" après "l’échec du gouvernement Juppé sur l’assurance maladie. Cette fois-ci, avec François Fillon, on a voulu rétablir l’image de la France. Elle avait trois handicaps : les 35 heures, les grèves et la fiscalité."

 Certains prédisent un nouvel accès de colère des syndicats.

 C’est probable et inquiétant ! Quand on visite les sièges des grandes centrales, on voit bien que certains dirigeants ne rêvent que d’en découdre et que la base a du mal à les calmer.

 Ramenons ces irresponsables à la raison : La situation ne se prête pas à une confrontation. Le prolétariat est assez solide pour encaisser et s’en prendre plein la gueule pendant longtemps encore !
 Les libertés ne sont pas aussi menacées qu’on le dit ! Ne mélangeons pas syndicalisme et politique !

 Soutenons la proposition subtile d’une grande démonstration le 1er mai :
 Comme c’est un jour férié, nous éviterons d’ajouter à la crise par une grève et notre partenaire du Medef sera privé de cet argument. Notre interlocuteur de l’Elysée perdra aussi une occasion de se réjouir du succès du service minimum.
 Soyons réalistes, nous devrons bien accepter encore quelques saloperies mais certaines seront différées .
 Si la crise s’aggrave ?
 Nous ne sommes pas de dangereux utopistes et notre imagination est forcément limitée par des considérations terre à terre et personnelles.
 Vous connaissez autre chose que l’économie de marché ? HA ! le GOSPLAN !

 Quand les travailleurs et les sous-pauvres n’auront plus rien à perdre ?
 Vous exagérez !

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