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Quarantièm’s rugissants poème de Fabrice Selingant

par le Rouge-gorge

Publie le mardi 2 mai 2017 par le Rouge-gorge - Open-Publishing
5 commentaires

Quarantièm’s rugissants puis cinquantièm’s hurlants,

Cap Horn, ton passag’ n’est que partie de plaisir,

où des couteaux de glac’s vienn’nt disputer au vent,

déchirer avec joie, briser net et en rir’

..

Quel tour de terr’ nommerait Pacifiqu’ ce phar’

heurts, murs d’eau, vagu’s scélérat’s, o flots croisés

froid du bus du matin, bris de glac’ des regards

l’amitié se partag’, tiens, un parfum boisé

..

Le bonheur, tôt, se lit, et le jour n’a pas d’âge

un rictus passe-temps, que grimac’nt mes pareils

moteur bourbonnement quiétud’ que troubl’nt mill’ abeill’s

les gars qui distribuent ont pour deux du courag’

..

Ceux qui ne prennent pas passent vit’ en grognant

de vrais sourir’s se form’nt pour ceux qui se connaiss’nt

attention d’un instant, un bonjour qu’on adress’

bénévol’s, oui, vous êt’s ce soleil se levant.

..

Fabrice Selingant

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Messages

  • allusion a la réalité politique du moment, franchir le cap est en effet un passage dangereux, pleins d’écueils d’incertitudes, d’aléas du lendemain

    "Oh combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune, Sous l’aveugle océan à jamais enfouis. " (Victor Hugo)

    message envoyé par un poète au surnom de sobac...

    Merci à lui pour cette lecture commentée et doublement circonstanciée avec cette citation de Victor Hugo.

    La période peu faste, me fait travailler sur une mise en page d’une traduction préexistante du roman inachevé de Jack London le Talon de fer.

    Ces temps ont besoin d’instruction et de lecture...

    Cordialement. Fraternellement. Fabrice le Rouge-gorge

    • Modification du texte...
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      Quarantièm’s rugissants puis cinquantièm’s hurlants,

      Cap Horn, ton passag’ n’est que partie de plaisir,

      où des couteaux de glac’s vienn’nt disputer au vent,

      déchirer avec joie, briser net et en rir’

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      Quel tour de terr’ nommerait Pacifiqu’ ce phar’

      heurts, murs d’eau, vagu’s scélérat’s, o flots croisés

      froid du bus du matin, bris de glac’ des regards

      l’amitié se partag’, tiens, un parfum boisé

      __

      Le bonheur, tôt, se lit, et le jour n’a pas d’âge

      un rictus passe-temps, que grimac’nt mes pareils

      moteur ronflement quiétud’ que troublent mill’ abeill’s

      les gars qui distribuent ont pour deux du courag’

      __

      Ceux qui ne prennent pas passent vit’ en grognant

      de vrais sourir’s se form’nt pour ceux qui se connaiss’nt

      attention d’un instant, un bonjour qu’on adress’

      bénévol’s, oui, vous êt’s ce soleil se levant.

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      Fabrice Selingant

  • Engagés corps et âme, face aux éléments, à contre-courant, par tous les temps.

    Voyageur, le chemin
    Ce sont les traces de tes pas
    C’est tout ; voyageur,
    Il n’y a pas de chemin,
    Le chemin se fait en marchant
    Le chemin se fait en marchant
    Et quand tu regardes en arrière
    Vois le sentier que jamais
    Tu ne dois à nouveau fouler
    Voyageur ! Il n’y a pas de chemin
    Rien que des sillages sur la mer.
    Tout passe et tout demeure
    Mais notre affaire est de passer
    De passer en traçant
    Des chemins
    Des chemins sur la mer

  • Engagés corps et âme, face aux éléments, à contre-courant, par tous les temps.

    Voyageur, le chemin
    sont les traces de tes pas
    c’est tout ; voyageur
    il n’y a pas de chemin,
    le chemin se fait en marchant.
    Le chemin se fait en marchant
    et quand on tourne les yeux en arrière
    on voit le sentier que jamais
    on ne doit à nouveau fouler.
    Voyageur, il n’est pas de chemin,
    rien que des sillages sur la mer.

    Antonio Machado

    • Merci Essim pour ce texte d’Antonio Machado en écho à mon texte. Les militants qui inlassablement ouvrent la discussion , tractent, donnent aux gens qui vivent leur métroboulotdodo, avec leur lassitude, avec trop souvent la froideur des fatalismes pour accueillir ces bénévoles, oui ces militants du terrain, doivent bien se reconnaître dans ce texte qui parle d’eux, avec leur esprit d’ouverture écoutant et dialoguant avec toute leur sensibilité.

      Fraternellement. Fabrice le Rouge-gorge