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Quelque chose en nous de Fidel
par Michel Taupin
Publie le dimanche 27 novembre 2016 par Michel Taupin - Open-Publishing1 commentaire
Fidel, notre Fidel, vient de nous quitter... Son frère de combat Raoul a dit : "Pour Fidel, il ne faut pas pleurer, pour Fidel il faut lutter !" Je me suis essuyé les yeux, j’ai ravalé ma tristesse puis j’ai répondu aux sollicitations de quelques médias. Pas de surprise de ce côté-là, tout a été censuré ! Que des propos d’une terrible aigreur, des mensonges éculés mais toujours aussi éhontés, beaucoup même cachaient mal leur satisfaction. Dès qu’une parole plutôt favorable à Fidel (loin des louanges entendons-nous bien) était prononcée, elle était suivie d’un torrent d’affirmations sur le caractère "totalitaire" du personnage et la mise en "coupe réglée" de son pays, plongeant son peuple dans la pire des misères. Bien que je m’y attendais, j’ai estimé que "Trop c’était trop !" Alors je leur ai coupé le sifflet à ces minables. Qu’ils pérorent en silence ! Et tout à coup, j’eus une vision qui me ragaillardit : Aux pieds du géant, une foultitude de cancrelats s’agitait, s’excitait, tentant en vain de le tourmenter, de le blesser. Le géant, tout entier dans la construction de son utopie, ne s’en préoccupait même pas. Pas d’égratignure, pas la moindre écorchure, les seules victimes de leur funeste venin étaient les milliers de fourmis peureuses qui l’avalait sans broncher.
Ce qui au fond déroute et irrite les mauvais journalistes, c’est que celui que leurs maîtres leur ont appris à tant détester et à calomnier, est non seulement très aimé de son peuple mais aussi de la majorité des habitants de notre planète. Si José Marti est le symbole de la lutte contre l’impérialisme, l’apôtre de la lutte pour l’indépendance, Fidel est lui, le symbole de l’échec de tous les impérialismes, le conquérant victorieux de l’indépendance et son serviteur. Ce grand révolutionnaire, combattant héroïque de la guérilla de notre temps, par l’exemple d’une vie extraordinaire, a appris aux peuples opprimés que "jamais rien n’est impossible à ceux qui luttent".
Il a su nourrir son peuple d’une pensée que Victor Hugo exprimait ainsi : "L’unité n’est pas la même chose qu’une seule voix". A Cuba il y a onze millions de voix et un peuple uni. Un peuple uni n’est jamais un peuple sans voix. Ces voix, unies dans un chant profond, nous les entendons monter des entrailles de la terre cubaine que le sang et les larmes de millions d’amérindiens, d’esclaves et de miséreux ont inondée durant plus de quatre siècles. Il a suffi qu’un homme exceptionnel parvienne enfin à rassembler ces rivières souterraines éparses en un fleuve irrésistible pour submerger 467 années de servitude.
"Être bon, c’est facile" ajoutait Hugo, "le plus dur c’est d’être juste !" L’indépendance et la souveraineté conquises, Fidel n’a jamais dévié de son idéal ni jamais trahi son peuple. Son combat acharné pour une société plus humaine, plus juste, sa lutte pour un peuple libre par conséquent éduqué et cultivé, son engagement à faire de son pays, une nation fraternelle dont la seule ambition sur la scène internationale a été la recherche de la paix par la solidarité entre les hommes, tout cela dans un contexte d’une rare hostilité, lui a conféré une dimension planétaire que très peu de dirigeants au monde ont pu atteindre. La popularité de Fidel était "telle sur le continent sud-américain que même les régimes de droite n’ont jamais osé le critiquer ouvertement pour ne pas s’attirer les foudres des électeurs" fait valoir Carlos Malamud, spécialiste des questions latino-américaines.
Fidel a dédié sa vie entière non seulement à la libération de son peuple mais aussi à la liberté de tous les peuples opprimés à travers le monde. Et ce ne sont pas les misérables saillies (*) médiatiques du nain Michel Onfray, à coup sûr l’un des cancrelats dont j’évoquais plus haut le grouillement, qui perturberont les millions d’hommages à travers le monde, respectueux et admiratifs, de toutes ces femmes, ces hommes qui savent que ce génie, ce géant de l’Histoire du XXème siècle n’a jamais trahi ni sa parole ni son engagement auprès des déshérités.
Comme les enfants des écoles cubaines aiment à dire qu’ils sont comme le Che, nous pouvons désormais ajouter avec fierté, nous sommes Fidel !
Viva Fidel,
Viva la Révolution,
Viva Cuba libre !
(*) Onfray : "Cuba est une dictature !" "Fidel Castro a été un nabab, qui vivait comme un prince des monarchies pétrolières. Il vivait de manière somptuaire alors que les Cubains manquent de beurre !"
Messages
1. Quelque chose en nous de Fidel , 28 novembre 2016, 14:20, par JO
De tous temps les gérants du régime capitaliste accuse les Révolutionnaires, les Progressistes, de violence ! Les violents ce sont eux, les exemples foisonnent encore de nos jours et l’histoire les dénonce comme assassins et criminels : La commune de Paris, Cuba : tentatives d’invasions, Chili : assassinat de Salvador Allende des milliers de morts de blessés et sous la torture toutes victimes de la tyrannie Pinochet , une pléiade de coups d’Etat, et ce n’est pas exhaustif ! Aujourd’hui plus qu’hier il apparaît que FIDEL eut raison dès le triomphe de la Révolution à mettre ces "tyrans-faux-démocrates" hors d’état de nuire et de décréter l’abolition définitive des privilèges égoïstes de la bourgeoisie !Il fut bien démontrer que cette dernière aime la démocratie de conditions suprêmes que le pouvoir ne lui échappe pas ! Hasta la victoria siempre ! VENCEREMOS !