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REDOUTABLE "COLLECTIF LA RETRAITE UNE AFFAIRE DE JEUNES"

Publie le mercredi 18 septembre 2013 par Open-Publishing
5 commentaires

SUR LE SITE DE LA CGT :
Mardi 10 septembre, plusieurs milliers de jeunes, à Paris comme en régions, ont manifesté contre la nouvelle réforme des retraites et des cortèges unitaires du collectif "La retraite : une affaire de jeunes" se sont tenus dans de nombreuses villes.

Le collectif revendique la prise en compte des années d’études, des périodes d’insertion professionnelle ainsi que des durées de stages dans le calcul de leurs futures retraites.

Afin de montrer leur détermination à ne pas être exclus du débat, ils lancent une invitation à un "Pot de non départ en retraite des jeunes" à l’occasion du conseil des ministres où sera présenté le projet de réforme, mercredi 18 septembre, à 11h30, Place Chassaigne-Goyon à Paris VIIIe (métro Saint Philippe-du-Roule).

Que representent les stages ? des centaines de milliers d’emplois non rémunérés, des millions d’heures de travail dissimulées ?

Ce serait une revendication progressiste de demander des miettes (prise ne commpte pour la retraite ) ?

– Il faut interdire les stages afin de réduire la concurrence entre travailleurs, entres jeunes et vieux et entre stagiaires.

(La revendication par le COLLECTIF de la prise en compte des années d’études est
un vraie fausse piste  : elle ne s’adresse pas aux ouviers et aux employés, elle a pour effet de diviser le monde du travail en deux ccamps qui sont ainsi artificiellement présentés comme antagonistes.

Cette "revendication" traduit de manière explicite l’origine de ce COLLECTIF : la petite bourgeoisie.

Ce n’est pas avec de telles revendications que nous pouvons espérer mobiliser pour faire reculer ce gouvernment tout au service du capital.

Nos revendications sont claires, pourtant et depuis 20 ans !
RETRAITES A 60 ANS
DUREE A 37,5 ANS A TAUX PLEIN POUR TOUS.

Pour ce collectif qui prétend défendre les jeunes, c’était trop simple, et surtout trop général : il fallait nous diviser. Ce fut fait.
Bravo et merci.

Messages

  • En effet, le travail gratuit ou payé en obole ne serait être légitimé...!

  • Ce serait une revendication progressiste de demander des miettes (prise ne commpte pour la retraite ) ?

    Il faut interdire les stages afin de réduire la concurrence entre travailleurs, entres jeunes et vieux et entre stagiaires.

    L’un n’empêche pas l’autre !!! Parce qu’on doit interdire les stages (on est entièrement d’accord) il ne faut pas demander la prise en compte de ceux qui ont été accomplis ???C’est quoi ce raisonnement de branle-couilles ? Tu postes du MEDEF ?

    • Demander la prise en compte des stages, c’est accepter la légitimité du travail gratuit.

      Le MEDEF apprécie les stages, qui permettent la rotation de salariés gratuit.

      Comment quelqu’un qui "posterait du MEDEF" pourait-il revendiquer l’interdication des stages ?

      Les travailleurs et les étudiants doivent s’opposer avec la plus grande energie à l’institutionnalisation des stages à la place des contrats de travil.

    • On dit pas "branle-couilles" mais "gratte-couilles".

      Pffftt....un"stage" s’impose !.....ou alors on coupe les couilles.

      ".....il ne faut pas demander la prise en compte de ceux qui ont été accomplis ???"

      La réponse est évidente.Je conseille à celui qui a écrit ce post d’aller animer une AG
      chez celles et ceux qui demandent que les stages effectués soient pris en compte pour le calcul de leur retraite.

      LR

    • Désolé, rien à négocier avec le MEDEF.

      Assez des petits calculs d’épiciers pour que les directions syndciales puissent dire "on a obtenu quelque chose", alors que ce qui a été perdu est mille fois plus grave que les miettes qui auraient été acquises.

      Tout à reprendre au MEDEF, à commencer par le contrat de travail.
      Ensuite appliquer le principe qu’un prolétaire ne travaille pas gratos, et l’expliquer à la jeunesse afin qu’elle soit moins soumise face au patronat.