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REFERENDUM DEMAIN EN ALSACE ! Mais où est donc passée l’opposition ?

par Joannès

Publie le samedi 6 avril 2013 par Joannès - Open-Publishing
3 commentaires

MANIPULATIONS ÉLECTORALES EN ALSACE POUR ÉVITER LE DÉBAT DE FOND

Par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).

Le 6 avril 2013.

A la veille du référendum qui doit se tenir dimanche en Alsace pour fusionner les deux conseils généraux et le conseil régional pour donner naissance à la "collectivité territoriale d’Alsace", les électeurs doivent être alertés, une nouvelle fois, sur les manœuvres et les véritables enjeux de cette consultation.

Le matériel électoral reçu par les électeurs ne contient que les arguments en faveur du "oui" !

Cette manoeuvre s’inscrit dans l’offensive libérale qui vise à briser la souveraineté nationale et populaire au profit de l’Europe des régions.

Après la révolution néolibérale du tournant des années 70-80 qui a servi à rediscipliner le salariat en réorganisant le travail à l’échelle planétaire, voilà la révolution régionaliste du tournant des années 2010 qui vise à casser les nations pour laisser le terrain définitivement libre aux classes dirigeantes et aux marchés !

Si le oui l’emportait en Alsace le 7 avril, ce serait ensuite le tour de la Bretagne, de la Lorraine, de la Savoie et de la Haute-Savoie, etc. de subir le même sort, portant par là un coup fatal à la République et à l’unicité et donc à l’efficacité de la souveraineté populaire, vendue ainsi "à la découpe".

Donnons un coup d’arrêt à la machine de guerre eurolibérale !

Messages

  • Anchluss NEIN !!
    Vive la Haute Alsace Supérieure Libre.
    (Le Bas-Rhin - qui est en-haut sur la carte - et sachant que Rhin coule vers le Nord, la moitié Nord de l’Alsace est donc dans le bas.)
    La parenthèse tente d’expliquer une partie du complexe des maîtres du Bas-Rhin, ils ont Strasbourg (Ville qui n’a jamais été capable d’accueillir les institutions européennes comme il faut, donc Bruxelles finira par l’emporter) ; ils votent encore plus à droite et FN que dans le Haut-Rhin, ils souhaitent concentrer tous les pouvoirs à Strasbourg au détriment de Colmar et de Mulhouse (en autre pour se venger d’être en-bas). Ils voudraient, par exemple, que la Cour d’Appel de Colmar soit Strasbourg. Ils sont déjà sur le point de fermer l’université de Mulhouse, qui stupidement a fusionné avec celle de Strasbourg. Bref les élus et la population du Haut-Rhin se font déjà et vont encore plus se faire plumer. Et pour l’instant personne ne dit rien et demain tous les alsaciens iront voter gentiment OUI. Une sorte de routine en Alsace : bien collaborer avec l’occupant du moment surtout quand il est de droite et réactionnaire. Les alsaciens ont toutes les excuses du monde : le pouvoir politique français a toujours considéré l’Alsace comme une rançon facile à payer ou comme une prise de guerre.
    Seuls le Front de Gauche et le Parti Communiste ont présenté les enjeux et dénoncé ce qui se prépare. A ma grande surprise, il y avait une grande foule au meeting de Mélenchon à Mulhouse.
    Mais moi je pense qu’il est temps de détacher la partie Sud du Haut-Rhin pour en faire un état autonome, qui pourrait obtenir la protection de la Suisse : une sorte de canton suisse associé. On peut laisser le Bas-Rhin et le Nord du Haut-Rhin aux réacs et aux fachos de Strasbourg. Non, c’est pour rigoler ! Mais pourquoi pas. Il faudrait réfléchir, après tout si la France est foutue autant se mettre à l’abri et cette fois-ci pas sous la tutelle des cousins germains.
    Où est passé l’opposition ? La réponse à la question du titre est simple : en Alsace plus qu’ailleurs ont est un tout petit peu de gauche quand on est jeune, et ensuite est très vite à droite. Il y a plusieurs maires de Mulhouse qui ont été de gauche (molle) pour se faire élire puis sont assez vite passés à droite. Une sorte de propension congénitale à la traitrise.

  • tous les électeurs de france, sont concernés,
    pas seulement ceux de l’alsace.