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RETRAITES : MEDEF et SYNDICATS de Kollaboration ont OSE : LA RIPOSTE S’’IMPOSE
par Alain chancogne, communiste
Publie le samedi 17 octobre 2015 par Alain chancogne, communiste - Open-Publishing8 commentaires
Une fois de plus les Patrons surs du soutien d’un POUVOIR qui lui mâche le sale boulot, ont pu compter sur des dirigeants-voyous de syndicats -collabos
http://www.ouest-france.fr/retraites-complementaires-valls-se-rejouit-de-laccord-3771105
Retraites complémentaires. Valls se « réjouit » de l’accord Medef-syndicats
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Manuel Valls s’est « réjoui » vendredi soir de « l’accord de principe » sur les retraites complémentaires, assurant que le gouvernement « accompagnera sa mise en œuvre ».« Cet accord apporte la preuve de la capacité du dialogue social dans notre pays à élaborer les compromis équilibrés nécessaires à la réforme et à la consolidation de notre modèle social. Le gouvernement accompagnera la mise en œuvre de cet accord », a déclaré le Premier ministre dans un communiqué.
Le Premier ministre s’est « réjoui » dans un communiqué de « l’accord de principe intervenu ce jour entre les partenaires sociaux sur l’avenir des retraites complémentaires, au terme de plusieurs mois de négociation ».
« Garantir la pérennité financière de notre système de retraite »
Il « salue l’esprit de responsabilité des organisations syndicales et patronales qui ont le courage de s’engager sur un accord à la hauteur de l’enjeu : assurer l’avenir des retraites complémentaires de tous les salariés, par des mesures adaptées et justes ».
« Après la réforme des retraites conduite en 2013, l’accord sur les retraites complémentaires permet de garantir la pérennité financière de notre système de retraite dans le respect de ses principes de solidarité et d’équité », affirme M. Valls.
Un « accord de principe » a été trouvé entre trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et le patronat sur l’avenir des régimes de retraites complémentaires, notamment autour d’un système de bonus-malus incitant les salariés à travailler plus longtemps, ont annoncé vendredi des représentants syndicaux. Mais la CGT et FO ont refusé de signer.
Les principales propositions du patronat
Incitation à travailler plus longtemps via un système de bonus-malus, sous-indexation des retraites, fusion des régimes Agirc-Arrco : tour d’horizon des ultimes propositions du Medef pour sauver les retraites complémentaires, qui vise 6 milliards d’euros d’économies d’ici à 2020.
> Avant 2019 - Désindexation des pensions de - 1 point par rapport à l’inflation pendant trois ans, avec une « clause plancher » pour empêcher la diminution des pensions. La mesure devrait rapporter 2,1 milliards d’euros.
– Décalage de la date de revalorisation des pensions au 1er novembre (au lieu d’avril actuellement) : 1,3 milliard.
– Augmentation du prix d’achat du point pendant trois ans de manière à diminuer le rendement des régimes pour le futur retraité.
Le montant de la pension de retraite complémentaire dépend du nombre de points Arrco et Agirc accumulés. Actuellement, pour 100 euros, le salarié achète 6,56 points. D’ici trois ans, pour un même montant, le salarié n’obtiendra plus que 6 points. Economies escomptées : 100 millions d’euros.
> À partir de 2019
– Mise en place d’un bonus-malus pour inciter les salariés à travailler un an de plus une fois qu’ils ont rempli les conditions nécessaires pour partir avec une retraite à taux plein (âge légal de 62 ans mais aussi durée de cotisation de 41,5 ans).
Un salarié disposant de toutes ses annuités, qui déciderait de prendre sa retraite à 62 ans, verrait sa retraite complémentaire amputée de 10 % la première année, 10 % la seconde et 10 % la troisième avant d’obtenir une retraite à taux plein à 65 ans.
En revanche, s’il travaille jusqu’à 63 ans (soit 4 trimestres de plus) ce malus temporaire sera annulé.
S’il reste deux ans de plus en activité (8 trimestres), il bénéficiera d’un bonus, pendant un an, de 10 %. Bonus qui grimpe à 20 % s’il travaille trois ans de plus (12 trimestres), à 30 % pour quatre ans de plus (16 trimestres).
De la même façon, une personne qui devrait travailler jusqu’à 64 ans pour obtenir toutes ses annuités devrait ainsi partir à la retraite à 65 ans pour ne pas subir de décote.
Les nouveaux retraités exonérés de CSG seront dispensés. Ceux qui sont soumis à son taux réduit pourront subir des décotes de 5 % pendant 3 ans maximum.
Ce dispositif doit rapporter 500 millions d’euros en 2020.
– Création d’un nouveau régime unifié réunissant l’Agirc (cadres) et l’Arrco (tous les salariés du privé).
– Augmentation des cotisations patronales via une augmentation de deux points du « taux d’appel », passant de 125 à 127 %. Economies attendues : 800 millions d’euros.
Les cotisations des régimes complémentaires sont calculées via deux taux différents, le « taux contractuel » et le « taux d’appel ».
Le premier, appelé également « taux d’acquisition des points », ouvre des droits : plus on cotise, plus on engrange de points, plus la retraite sera élevée.
Le second, le « taux d’appel », n’ouvre en revanche pas de droits : même si on cotise plus, la pension ne sera pas plus élevée, ce qui permet de remplir les caisses des régimes.
Une augmentation du taux d’appel n’est donc pas forcément une bonne nouvelle pour les salariés. D’après FO, elle engendrera une nouvelle diminution du taux de rendement, en plus de celle proposée d’ici à 2019. Concrètement, pour 100 euros, le salarié n’obtiendra plus que 5,5 points, contre 6,56 actuellement.
– Répartir les cotisations à l’Agirc à hauteur de 60 % à la charge de l’employeur et de 40 % à la charge des salariés (contre respectivement 62 et 38 % actuellement), comme c’est le cas à l’Arrco.
> Engagements du patronat
– Ouverture d’une négociation nationale interprofessionnelle pour définir les grandes lignes de la notion d’encadrement, menacée, selon certains syndicats, par la fusion de l’Agirc et de l’Arrco.
– Examen des « mécanismes permettant de favoriser l’augmentation du taux d’emploi des seniors » lors de la prochaine négociation sur l’assurance chômage.
Malgré le plan du patronat, le déficit des régimes serait toujours de 2,3 milliards d’euros en 2020.
LA CGT a communiqué
Négociations AGIRC- ARRCO
Coup de force du Medef !Le Medef impose un report du départ en retraite d’un an par rapport à l’âge du taux plein.
Les salariés qui ne pourraient différer leur départ subiraient les trois premières années de retraite un abattement de 10 % : une double peine pour les 56 % de salariés qui ne sont plus en emploi et pour les femmes dont la pension est déjà en moyenne inférieure de 40 % à celles des hommes et de 60 % pour les femmes cadres.
Les jeunes générations verraient le niveau de leurs futures pensions diminuer de 8,5 % supplémentaires.
Les retraités essuieraient de nouvelles baisses de leur pouvoir d’achat pendant trois années supplémentaires, outre le report au 1er novembre de la revalorisation de leurs pensions.
Au total la contribution des salariés actifs et retraités s’établirait à 95 % du besoin de financement contre 5 % pour le Medef : soit 5,7 milliards à la charge des salariés et retraités contre 300 millions pour le patronat.
Pour autant les régimes ARRCO et AGIRC ne seraient pas équilibrés. Le Medef propose donc de mutualiser les réserves des régimes. Il s’ensuivrait un épuisement anticipé de quatre années des réserves de l’ARRCO qui induirait à terme une baisse du niveau des pensions pour tous.
De surcroît, l’accord troque l’existence du régime complémentaire AGIRC contre un engagement à ouvrir une négociation interprofessionnelle sur la notion d’encadrement.
Un marché de dupes très lucratif pour le Medef !Nouvelle preuve en est que le dialogue social nécessite l’intervention des salariés sur tous les sujets qui les concerne pour être efficace.
Montreuil le 16 octobre 2015..
ON attend de e MONTREUIL autre chose que cette plate conclusion
Pas dans la seule recherche d’une journée -ballade- avec FO..!
!
Mais en prenant en compte la gravité de la situation.
En appelant ses syndicats à organiser partout des ag unitaires, afin , par exemple, de faire VOTER les TRAVAILLEURS, les retraités , la jeunesse , sur les lieux de travail mais aussi sur les marchés -par exemple- afin de préparer la RIPOSTE DE MASSE.
Qui prendrait en compte le tsunami antisocial qui depuis des mois, déglingue des décennies d’années de LUTTE..
Un immense"ça suffit"
En se souvenant de la façon dont fut enterré le CPE en 2005, dernière VICTOIRE populaire.
Partout, la démocratie sous toutes ses formes , pour expliquer, alerter, mobiliser, isoler la tribu des"stylos agiles" genre CFDT..
Nous sommes face à une violence des VOYOUS qu’il nous apparteint de briser !
Si nous restions en "coama prolongé" nous aurions des comptes à rendre à nos enfants.
.
Plus que jamais
UNION, ACTION,
MONTRONS que nous sommes les enfants de la COMMUNE, des occupations de 36, 68...de cette FRANCE dont notre Regretté Jeannot chantait
Qu’elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l’avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles

Messages
1. RETRAITES : MEDEF et SYNDICATS de Kollaboration ont OSE : LA RIPOSTE S’’IMPOSE, 17 octobre 2015, 19:05, par Tony
De tout cœur avec toi Alain,
espérons qu’il y ait un sursaut, une riposte, et même une offensive !
2. RETRAITES : MEDEF et SYNDICATS de Kollaboration ont OSE : LA RIPOSTE S’’IMPOSE, 17 octobre 2015, 21:06, par Nopasaran
La cfdt à encore frappé ! Dėgout, écoeurement, à vomir.
3. RETRAITES : MEDEF et SYNDICATS de Kollaboration ont OSE : LA RIPOSTE S’’IMPOSE, 18 octobre 2015, 09:27, par tché66
Dégout, riposte,sombre avenir pour ceux qui vont prendre la suite dans le monde du travail.....nous avons un gouvernement qui se comporte comme un gouvernement de droite en pire bien sur ;les cocos s’allient avec les verts ou les roses, uniquement pour des places bien rémunérées, suite au réjouissement de Valls vendredi soir, aucun PARTI DE GAUCHE n’a rugit ; Mélenchon toujours pret à éructer à tout propos ,est muet. les prochaines élections seront une sanction, une de plus, les gens sont trahis, ils vont se venger tout simplement, tout bettement.
4. RETRAITES : MEDEF et SYNDICATS de Kollaboration ont OSE : LA RIPOSTE S’’IMPOSE, 18 octobre 2015, 11:03, par momo11
Helas le peuple de france dort.Grace aux soporifiques distribués par les syndicats felons et les politiques pourris jusqu’a la moelle.Mais attention........momo11
1. RETRAITES : MEDEF et SYNDICATS de Kollaboration ont OSE : LA RIPOSTE S’’IMPOSE, 18 octobre 2015, 17:15, par chb
Le peuple dort, et pas qu’en France. Si certains, sortant passagèrement de la torpeur, tentent un grondement, les autres, anesthésiés, laissent passer l’orage.
Endormi par le ronron médiatique, assommé par les reculs sociaux sous la houlette de la gauche comme de la droite « raisonnable », le peuple avait pris quelques coups sur la tête en 95, en 2003, en 2005, en 2010, en 2012 puis 2013 puis encore 2014 et 2015, et j’en oublie.
Du coup, la manif (ex-annuelle) de contestation du budget, le 8 octobre dernier avec 2 syndicats et demi, a encore plus que d’habitude réuni les seuls militants historiques, qui n’y croient guère plus que la majorité restée au boulot ou à la maison.
Sauf les grecs, peut-être, les peuples sont endormis. Au moins d’un œil ; l’autre oeil sur la télé ?
Les révolutions fessebouc-touiteur étant réservées au Tiers-Monde, d’où viendra donc la nôtre, en l’absence d’orga lutte-de-classe ?
5. RETRAITES : MEDEF et SYNDICATS de Kollaboration ont OSE : LA RIPOSTE S’’IMPOSE, 18 octobre 2015, 17:29, par chb
Sur le côté technique de cet « accord », on constate que la victoire patronale consiste à faire gagner de l’argent au futur cartel Agirc-Arrco, sur le dos des salariés.
D’abord, le chômage va encore prospérer du fait de l’austérité imposée aux aspirants-retraités, même si ce n’est pas mentionné. La barre des dix millions est en vue, et ce n’est pas le gouvernement qui saute !?
Les retraités seront moins payés, les actifs cotiseront plus (ahhh tiens, ce n’est pas un tabou, ça !) plus longtemps c’est-à-dire qu’ils toucheront globalement moins, et les « entreprises » verront au contraire leur participation baisser. CICE, crédit recherche, pacte et exonérations n’ayant pas rétabli la profitabilité attendue par les croqueurs d’options et de retraites chapeau, c’est nous qu’on mange le chapeau encore une fois. Bête à foin...
1. RETRAITES : MEDEF et SYNDICATS de Kollaboration ont OSE : LA RIPOSTE S’’IMPOSE, 19 octobre 2015, 15:03
Je force volontairement le trait : lutter pour la défense des retraites complémentaires , ce n ’est pas le bon combat ...
Pourquoi y a t’il des retraites complémentaires ? parce que l’un des principes fondamental des ordonnances de 1945 qui ont crée notre sécurité sociale moderne à l’initiative du CNR n ’a jamais été totalement respecté , il s’agit de l UNICITE ...
A peine les ordonnances signées , elles ont été immédiatement combattues par le patronat , les partis de droite et les syndicats corporatistes notamment agricoles , des artisans et commerçants qui ont tout fait pour que cette UNICITE ne se réalise pas ...
Pour ce qui concerne la retraite , l’ ambition initiale de AMBROISE CROIZAT et de la frange la plus progressiste du CNR de servir des prestations atteignant la moyenne des meilleurs années s’est limitée à une retraite égale à 50% du salaire annuel moyen des dix meilleurs années ce qui s’est rapidement avéré insuffisant pour vivre ...
Les gouvernements de droite et le patronat ont alors crée les premières caisses de retraite complémentaire qui sont devenues obligatoires en 1963 sous DE GAULLE ce qui en passant contredit la légende selon laquelle il était un des créateurs de la sécu alors qu’il l a toujours combattu et signé divers textes et ordonnances pour revenir sur celles du CNR ; l’objectif des ces caisses complémentaires étaient d’introduire une part importante d’assurance privée dans l’ assurance vieillesse .
IL faut en effet savoir que la retraite complémentaire représente en moyenne , 25% de la retraite d’un ouvrier ou d’un employé et 50% de la retraite d ’un cadre , c est dire que les sommes gérées par les caisses complémentaires sont très importantes et constituent un sacré pactole pour les banques et les assurances qui se cachent derrière ces caisses .
Ces caisses ne respectent aucune des valeurs et aucun des principes fondateurs de la sécu crée par le CNR :
l’ UNICITE : elles concurrencent le régime général et s’opposent donc à la création d’une caisse de retraite unique
l’ UNIVERSALITE : tous les catégories professionnelles ne bénéficient pas de retraites complémentaires
la DEMOCRATIE : la gestion de ces caisses n ’est pas démocratique puisqu’elle est paritaire et que par le jeu des alliances contre nature MEDEF/SYNDICATS COLLABOS , c est dans les faits le patronat qui dirige et ce dernier accord en est la parfaite illustration ...
En conséquence , sur le fond ; combattre pour préserver les caisses de retraite complémentaires c ’est se placer du côté de ceux qui ambitionnent que ces caisses privées prennent une part plus importante dans l’assurance retraite , de ceux qui s’opposent à la mise en place d’une sécurité sociale universelle de ceux qui veulent liquider ce qui subsiste des avancées sociales mises en place par le CNR
le véritable combat serait au contraire de lutter pour que les fondamentaux du CNR reviennent au coeur des revendications sociales , arrêtons de nous aligner sur l’agenda social du patronat et du pouvoir et dans le domaines des retraites CE N EST PAS LES CAISSES COMPLEMENTAIRES QU IL FAUT DEFENDRE mais c est le principe d’un régime unique de retraite géré par une caisse unique alimentée par les cotisations versées actuellement à ces caisses privées ; les cotisations sociales actuelles avec une assiette élargie à tous les éléments du salaire , à tous les produits financiers des particuliers et des entreprises ... il y aurait alors largement de quoi financer une retraite de haut niveau pour TOUS ....
Je comprends que des camarades s ’élèvent contre l’accord qui vient d’être signé ; que la CGT refuse cette mascarade mais même un meilleur accord ne remettrait pas en cause la domination des banques et leur volonté de récupérer la totalité de la gestion des retraites , ne pas faire le lien avec la reconquête de notre sécu , c’ est renoncer à mener la bataille des idées que le pouvoir et le patronat eux , n’oublient pas de mener et c’ est donc involontairement par manque de repères de classe favoriser la destruction de notre SECU et sa privatisation .
richard PALAO
Militant CGT et cadre retraité de la sécurité soicale
2. RETRAITES : MEDEF et SYNDICATS de Kollaboration ont OSE : LA RIPOSTE S’’IMPOSE, 20 octobre 2015, 09:28
D’accord avec Richard,il faudrait donc défendre le mot d’ordre :
integration des retraites complémentaires dans le service général .
et caisse unique .