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REVOLUTION : Il faut faire VITE..en ne confondant pas "URGENCE" et ..IMPATIENCE !

par Alain Chancogne

Publie le jeudi 31 décembre 2015 par Alain Chancogne - Open-Publishing
5 commentaires

Précision
Si je choisis des extraits de ce texte, ce n’est pas que j’en partage toute une partie qui , selon moi, au nom d’un "trotskysme" respectable, entend nier toute implication positive à des compagnons de LENINE , au vu de ce que furent les crimes du stalinisme

Mon propos n’est donc pas -et si on pouvait éviter de tomber dans ce travers ce serait un "plus" pour le débat- de revenir sur ces interminables polémiques qui depuis plus de 90 ans alimentent les échanges entre héritiers de la REVOLUTION d’OCTOBRE.

 L’INTELLIGENCE COLLECTIVE ne peut pas se payer le luxe de R.T.T.

Je ne crois pas , paraphrasant l’expression de saison "trève des confiseurs" que la violence actuelle de la Lutte des classes autorise la trève de la réflexion..

A l’heure ou hélas, nous sommes"sommés" de ne réfléchir que sous haute surveillance des diffuseurs de la pensée unique, de ne prendre aucun recul , de réagir en remplaçant la réflexion par l’émotion, à sonder ce que de fasciste ou pas il ya dans des slogans racistes d(’Ajaccio, à l’heure ou de "braves" progressistes de la gauche de gauche"(??)..nous demandent de devenir "raisonnables" d’abandonner vos vieilles"utopies ", d’écrire en "langage modernes en prenant acte que nous "avons perdu" le match commencé le 7 novembre 1917,

.. je trouve ACTUELLES ces lignes écrites le 7 novembre dernier par Alan WOODS

http://www.marxiste.org/theorie/histoire-materialisme-historique/662-la-signification-historique-de-la-revolution-russe

EXTRAITS/

(gras assumé.A.C)

Les révolutions et les guerres ont déterminé l’histoire humaine d’une façon décisive. Elles découlent de l’existence de contradictions de classe insolubles, dans la société. Jusqu’alors, la société humaine ne s’est jamais développée de façon linéaire. Comme le remarquait Trotsky, elle n’est pas organisée comme une machine qu’un ingénieur peut réparer en changeant des pièces usées par des pièces neuves. Au contraire : des rapports de propriété, des lois, des structures étatiques, des morales et des religions peuvent subsister longtemps après avoir perdu toute nécessité historique.

Les hommes et les femmes peuvent tolérer cette situation longtemps
. Les gens ne recourent pas aux révolutions facilement, mais seulement en dernier ressort. Lorsque les contradictions atteignent une acuité qui les rend intolérables, la société entre dans une phase semblable à ce que les physiciens, dans leur domaine, appellent un « état critique ». La quantité se transforme en qualité. Telle est l’essence d’une révolution. Pour s’arracher à toutes les contradictions accumulées, la société est obligée de recourir à des mesures révolutionnaires. Loin d’être des actes de folie, les révolutions sont des nécessités sans lesquelles le genre humain ne pourrait pas passer à un niveau supérieur de développement.

Ce fait, qu’atteste l’histoire des 10 000 dernières années, est parfaitement incompréhensible aux politiciens pacifistes, réformistes et autres avocats du statu quo. Ils considèrent la société actuelle, ses rapports économiques, sa morale et sa religion comme éternels et immuables. Ils passent sous silence le fait gênant, de leur point de vue, que le capitalisme est un phénomène historique relativement récent, et qui doit son existence à des révolutions et des événements violents de toutes sortes, à commencer par la Réforme, au XVIe siècle. Cette première tentative, de la part de la bourgeoisie, de défier le vieil ordre féodal, monarchiste et catholique, a débouché sur une série de guerres de religions sanglantes, qui ont dévasté de larges parties de l’Europe pendant tout un siècle.

7

Lénine expliquait qu’avant que les Bolcheviks puissent conquérir le pouvoir, ils devaient d’abord « conquérir les masses  ». Or cela ne pouvait être accompli que par la combinaison de l’expérience des masses et du travail patient des Bolcheviks, que Lénine résumait par son slogan : « Expliquer patiemment !  »

Il faut aux masses du temps et de l’expérience pour apprendre
. La conscience humaine en général n’est pas progressiste, sans même parler d’être révolutionnaire. Elle est profondément conservatrice. Les hommes et les femmes s’accrochent normalement à ce qui leur est familier, bien connu, et résistent aux idées nouvelles et aux changements. Mais à certaines périodes, lorsque les formes sociales existantes deviennent un obstacle absolu au développement des forces productives, et que les vieilles idées, les vieilles traditions et la vieille morale entrent en conflit avec les besoins brûlants du peuple, la psychologie des masses peut connaître des transformations soudaines.

Dans une révolution, les choses se changent en leur contraire. Comme le dit la Bible : « les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers »

. On peut observer ce même phénomène dans n’importe quelle grève. Les travailleurs d’une entreprise donnée peuvent rester passifs pendant des années. A la surface, rien ne semble se passer, tout paraît calme – mais sous la surface, le mécontentement s’accumule et bouillonne. A un certain stade, un simple incident peut ouvrir les vannes du mécontentement, qui fait irruption sous la forme d’une grève. Et dans toute grève, on assiste à la transformation de la conscience des salariés. Des sections de travailleurs jusqu’alors particulièrement inertes entrent en action, et peuvent même passer par-dessus la tête des éléments plus politiquement conscients et organisés. Ce n’est pas par hasard que Lénine disait, en 1917, que les masses sont toujours 100 fois plus révolutionnaires que le parti le plus révolutionnaire.

Ces lignes sont ma façon d’exprimer aux lecteurs de BellaCIAO, mes voeux d’’ESPOIR

A.C

IMAGE que nous pourrions légender par" RAMASSONS les OUTILS..."

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Messages

  • "les masses sont toujours 100 fois plus révolutionnaires que le parti le plus révolutionnaire." Peut être dans certains contextes...
    De plus, un peu contradictoire avec l’idée que la conscience de classe viendrait du dehors (idée elle-même en contradiction avec celle suivant laquelle l’émancipation des travailleurs serait l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes !).

    • Tu n’as pas tort !

      LENINE aurait du relire"QUE FAIRE"

       :)

      Mais près tout, Marx lui même ne reconnaissait il pas le fait de ne pas "toujours être marxiste" ?

      Si la contradiction n’allait pas se loger y ccompris chez les marxistes, ou irions nous !??

      Voilà qui m’apprendra à ne pas "citer" Vladimir illitch , lui qui, n’arrêtantpourtant pas de citer MARX prétendait fort justement

      "La citatiomanie est notre plus grande ennemie.”

       :)

      Sacré V.Illitich

      De toutes façons, ce soir, après bien entendu avoir religieusement savouré le voeux républicains de François -la -HONTE,exceptionnellement , j’"autorise" à REJETER le léninisme ..à la BOUTIN

      (chut, c’est de l’humour)

      Lenine a osé écrire

      “Les excès dans la vie sexuelle sont un signe de dégénérescence bourgeoise.”

      P’tain !

      J’suis passé à côté de l’exclusion plusieurs fois !!

      chutt

      Puisqu’on doit être que tous les deux à "commenter", et que tu es un camarade qui a de l’humour, je t’embrasse

      Pas à la russe, il parait , selon mes"ex amis" du Peueufeu, que je suis "mauvaise langue"

       :)

      A.C

    • “Les excès dans la vie sexuelle sont un signe de dégénérescence bourgeoise.”

      Je suppose qu’à partir d’un certain âge je vais devenir de plus en plus léniniste...

      Pourtant au contraire j’ai une "lecture" de Marx de plus en plus libertaire.

      Oc

    • """Les excès dans la vie sexuelle sont un signe de dégénérescence bourgeoise"""
      He oui les "grands" peuvent aussi écrire de sacrés conneries ,c ’est pour ça qu’il ne faut jamais reprendre une thèse sans y avoir bien réflechi.

  • Ben oui, il faut reconquérir les masses, c’te bonne paire, et c’est pas nouveau.
    Il faut reconquérir les masses sur la base d’une politique anti- capitaliste, et arréter les conneries contre le PS.
    Soit, le PS , et le gouvernement sont socialistes, mais l’ennemi, c’est les tôliers, alors il faut taper contre les tôliers.
    Y en a marre de taper contre le ps tout le temps.
    Il faut revenir aux fondamentaux de lutte contre le patronat.
    J’ai rencontré des militants communistes(pcf) sur le marché de dijon, c’est haro contre le ps.
    Je veux bien que le ps soit un parti social- démocrate, (comme chacun, dont moi, le sait) mais merde, l’ennemi c’est le CAPITAL..., non ?
    Et puis, s’agissant du FN, j’attends, depuis les années 80/84, ou j’ai quitté le PCF, ds unes de l’huma contre le FN, c’est le contraire, la majorité des unes sont contre les Socialos, y en a marre.....
    J’ai les boules.
    Je suis fils( d’ancien ftp, depuis 03/43, et engagé chez de Lattre à la demande du Parti 1iere Armée de 09/ 44 à 04/ 1946) , et moi même ancien militant du PCF, et des jc(membre du BF d’une fédé), vieux mec aujourd’hui, 65 piges, militant de l’union de la Gauche, du programme commun de gouvernement, (de1966, à 1979) et,....unitaire pour deux, comme nous le demandait Fajon(mon député).
    J’ai du mal à comprendre la politique du PCF.
    Le Parti est mort, et les patrons font les beaux.
    Alors ? il faut continuer à recomposer(la gauche)sans arrêt, ou taper sur les tôliers, remettre la lutte des classes à l’ordre du jour,et refonder une force anti-capitaliste, peut- être avec les Trotsks, pourquoi pasQuand le pcf faisait un cinquième des voix, (20 points) les patrons faisaient moins les malins....je m’en souviens, j’avais 25 piges et j’étais militant à la cgt, chez Alsthom, ds le 93.
    Aujourd’hui, le pcf est dirigé par des mecs et des meufs qui n’ont jamais bossé ds un tôle qui n’ont jamais mis leur vie professionnelle en cause pour faire un gréve,
    c’est quoi ce truc ?