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Radioactivité inquiétante au Japon

Publie le jeudi 17 mars 2011 par Open-Publishing
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Radioactivité « inquiétante » à Tokyo

Rédaction en ligne jeudi 17 mars 2011, 17:36

Des mesures partielles réalisées par un laboratoire japonais sur la radioactivité à Tokyo donnent des « résultats inquiétants », jusqu’à un million de fois supérieures à la normale. Suivez la situation en direct

En moyenne sur 42 heures, l’activité de l’iode 131 s’élève à 14,9 becquerels par mètre cube (Bq/m3), celle de l’iode 132 à 14,5 Bq/m3, celle du césium 134 à 3,4 Bq/m3 et celle du césium 137 à 3,2 Bq/m3, analyse la Commission de Recherche et d’Information indépendantes sur la Radioactivité (Criirad), qui se base sur une série de mesures effectuées mardi et mercredi par le Tokyo Metropolitan Industrial Technology Research Institute.

L’air « contient nécessairement » d’autres particules radioactives, indique la Criirad. « En situation normale, le seul radionucléide que l’on s’attend à mesurer dans l’atmosphère est le césium 137 », en raison d’une contamination résiduelle après la catastrophe de Tchernobyl, mais à un taux environ « un million de fois inférieur », souligne l’association.

Pic de radioactivité mardi

La Criirad, basée à Valence (France), relève également, en suivant l’évolution des concentrations sur ces deux jours, « que le niveau de radioactivité de l’air a très fortement augmenté sur Tokyo le 15 mars, entre 10H00 et 12H00, avec un pic de radioactivité sur les poussières prélevées à 11H00 ». A ce moment, quelques heures après une explosion d’hydrogène dans le bâtiment abritant le réacteur deux de la centrale de Fukushima, l’activité du césium 137 aurait atteint 60 Bq/m3, « soit plus de 10 millions de fois le niveau antérieur aux accidents nucléaires », commente l’association.

Tentatives désespérées pour refroidir les réacteurs

Le Japon lutte par tous les moyens pour tenter de refroidir les réacteurs de la centrale de Fukushima. Pour la première fois, quatre hélicoptères de l’armée japonaise ont déversé ce matin plusieurs tonnes d’eau de mer sur les réacteurs les plus endommagés, principalement le réacteur nº3. Des autopompes de la police ont également tenté d’arroser le réacteur, sans succès. Des camions spéciaux de l’armée ont par la suite pris le relais. L’objectif était notamment de remplir la piscine de combustible usagé qui a été endommagée par une explosion et des incendies. Les autorités n’étaient pas en mesure dans la soirée de déterminer si l’opération avait permis de remplir la piscine, faute de pouvoir l’observer de visu. « Nous étudions avec attention les relevés », a simplement indiqué le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano.

Des experts étrangers estiment également que la piscine du réacteur 4 est désormais quasiment asséchée, ce qui a pour effet de provoquer des niveaux « extrêmement élevés » de radiations. La fusion de ce combustible pourrait entraîner des rejets de radioactivité de même ampleur que la catastrophe de Tchernobyl, estiment-ils.

http://www.lesoir.be/actualite/monde/2011-03-17/la-radioactivite-inquietante-a-tokyo-828893.php

a 11H45 :

......La préfecture de Fukushima a annoncé avoir décelé de l’iode et du césium radioactifs dans l’eau du robinet de la ville de Fukushima à 8h (heure locale) le 16.03.

La radioactivité mesurée dans la ville de Namie, à 8km au nord de la centrale de Fukushima Daiichi, était 6600 supérieure à la normale le 15.03.

Le niveau de radioactivité mesuré à Ibaraki, à 130 km au sud de la centrale en détresse, était 300 fois supérieur à la normale mercredi matin.[xxix]

Le Japon a donné l’ordre aux autorités locales de mesurer la radioactivité dans les aliments le 17.03

http://groupes.sortirdunucleaire.org/alerte-japon/

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