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Rencontre Hamon-Besancenot : enfin une bonne nouvelle à gauche !

Publie le vendredi 3 septembre 2010 par Open-Publishing
32 commentaires

Rencontre Hamon-Besancenot : enfin une bonne nouvelle à gauche !

Par Philippe Marlière

Ne boudons pas notre plaisir, les bonnes nouvelles ont été rares à gauche ces derniers mois. Réjouissons-nous donc de la rencontre entre Olivier Besancenot, le porte-parole du NPA et Benoît Hamon, porte-parole du PS et leader d’Un monde d’avance, le courant de gauche du PS.

Besancenot sera présent à l’université d’été d’Un monde d’avance le 19 septembre au Vieux-Boucau (Landes). Il interviendra lors d’un meeting de clôture consacré aux retraites. Il sera entouré de Benoît Hamon et d’Henri Emmanuelli (PS), de Pierre Laurent (PCF) et de Vincent Placé (Verts).

Notons que l’année dernière, Pierre-François Grond, un proche de Besancenot, avait été invité par la gauche du PS sans que cela ne provoque le moindre remous politique et médiatique.

Des deux côtés, on indique que le NPA et le PS sont pour la défense de la retraite à 60 ans. C’est un point de départ, car il existe également des divergences. Ainsi, le PS a accepté une hausse des cotisations, ce que refuse fermement le NPA.

On pourrait aussi ajouter qu’il s’en est fallu de peu pour que le PS ne suive Sarkozy sur le départ à la retraite à 62 ans. L’aile néolibérale du PS (qui persiste aujourd’hui en sourdine), mais également un court moment Martine Aubry, avaient paru s’aligner sur la droite. Mais Aubry a compris qu’en entérinant cette régression sociale historique, elle hypothèquerait toute chance de victoire à l’élection présidentielle. Sur ce dossier, l’influence de l’aile gauche socialiste est donc indiscutable.

Après 2007, la course à droite du PS
La rencontre Hamon-Besancenot apparaît dictée par le réalisme politique : l’unité de toutes les forces de gauche est nécessaire pour faire reculer le projet de Nicolas Sarkozy. Hamon et Besancenot devraient partager la même tribune dès le 8 septembre à Montreuil, à l’occasion d’un meeting de la gauche contre le projet de la droite.

Olivier Besancenot a pu ironiser que le NPA n’est plus infréquentable sous Aubry. Il s’agit effectivement d’une rupture avec la période brejnévienne du PS sous la coupe de François Hollande. Pendant cette longue phase de régression politique (1997-2008), le PS eut pour interlocuteur privilégié le PCF de Robert Hue, dont l’objectif majeur était de coller au plus près le PS pour sauver ses élus.

Après la défaite de leur candidate New Age en 2007, les dirigeants du PS se sont lancés dans une course à droite aussi navrante que suicidaire :

 défections à la chaîne de socialistes partis rejoindre le gouvernement Fillon,
 proposition d’alliance avec le MoDem de François Bayrou (qui en parle encore aujourd’hui ? ),
 vote inique du Traité de Lisbonne par le Congrès obtenu grâce à l’abstention de parlementaires socialistes,
 discours inaudible lors de la crise capitaliste,
 et, après l’élection européenne, ouverture au libéral-libertaire Cohn-Bendit, hier follement « moderne » dans son rôle de pourfendeur de la « vieille » gauche, aujourd’hui redevenu has been politique.

Tous ces projets ont été des échecs car leur mise en œuvre (droitière) n’aurait répondu à aucune attente populaire dans le domaine social. Les thèses des néolibéraux du PS ont en outre été discréditées par les événements.

Le PS a besoin du NPA
Cependant, il en faut plus pour que leurs concepteurs rentrent dans le rang. Dès l’annonce de la rencontre Hamon-Besancenot, deux caciques de la droite ont dénoncé l’« irresponsabilité » de Benoît Hamon et affirmé que les positions du PS et du NPA sur les retraites sont « incompatibles » (les deux partis sont pourtant pour le maintien de la retraite à 60 ans ! ).

L’un, Pierre Moscovici, est le lieutenant de Dominique Strauss-Kahn et fervent défenseur du Traité constitutionnel européen rejeté par les Français.

L’autre, Gérard Collomb, allié à Ségolène Royal en 2007, est l’homme de toutes les surenchères droitières dans le PS. Il apporta son soutien à Georges Frêche lors des dernières élections régionales. Collomb demanda à son parti de faire un geste d’« apaisement » en faveur du président de la région Languedoc-Roussillon pourtant condamné par la justice pour propos racistes, puis exclu du PS.

Pour stopper la loi sur les retraites et battre le sarkozysme, le PS a besoin du NPA et de l’ensemble des forces de gauche. Chaque grande victoire législative de la gauche en France (1936, 1981 et 1997) a été acquise à l’issue d’une période de rapprochement entre les principaux partis.

Décalage entre les stratégies et les attentes populaires
Les défaites successives du PS à l’élection présidentielle ne sont pas que des erreurs de casting (Jospin avait l’étoffe d’un Président), mais elles ont été essentiellement causées par des stratégies et des programmes en porte-à-faux avec les attentes populaires (Jospin en 2002 et surtout Royal en 2007).

L(e) candidat(e) socialiste ne pourra espérer l’emporter en 2012 que s’il/elle prend la pleine mesure de l’exaspération populaire suscitée par un quinquennat de politiques antisociales et sécuritaires. Les électeurs éliront le/la candidat(e) qui donnera un débouché politique à la volonté de rupture avec le sarkozysme.

Après ses contre-performances aux élections européennes et régionales, le NPA va devoir trancher entre deux stratégies :

 L’une, « gauchiste », consisterait à confirmer l’isolement et la surenchère verbale à gauche. Celle-ci n’offrirait aucun débouché au vote NPA et entraînerait de nouveaux reculs électoraux et une crise militante.
 L’autre, « unitaire » (dans la tradition trotskyste), tenterait de canaliser la radicalité des mouvements sociaux (explicite ou diffuse) pour favoriser un « arc » de réformes sociales radicales.

Rappelons-nous qu’en 1936, la gauche s’était engagée en guise de programme commun à dissoudre les ligues factieuses. Cette mesure minimaliste ne contenta pas le peuple qui voulait des réformes sociales ambitieuses. Elle le lui fit savoir en lançant des mouvements de grève de grande ampleur. Il en résulta l’instauration des deux semaines de congé payé et la semaine hebdomadaire de 40 heures.

Aujourd’hui encore, la gauche doit urgemment répondre aux attentes sociales du peuple. L’unité d’action sur des questions comme la sauvegarde des retraites est donc cruciale. Espérons que la rencontre Hamon-Besancenot ne soit qu’un début.

Messages

  • Pour l’ampleur de la "bonne nouvelle", lire l’article d’Annie Lacroix-Ruiz sur les socialistes et la réforme des retraites ou le capitalisme, de ce jour également...

  • Il n’y a rien de nouveau dans cet article.
    .

    Depuis avril dernier, des dizaines de meetings unitaires allant du PS au NPA se sont tenus et Olivier Besancenot a été l’orateur le plus présent..
    .

    Il y en a même un, le 8 septembre à Montreuil (!) avec Cécile Duflot, Benoît Hamon, Olivier Besancenot, Annick Coupé...
    .

    Quelles que soient les différences d’appréciation sur la question des retraites (il est faux, d’ailleurs, de dire que le NPA refuse l’augmentation des cotisations), toutes ces organisations sont signataires d’un texte unitaire concocté par Attac et la Fondation Copernic.
    Texte très clair sur le sujet mais non signé, à titre personnel, par Martine Auvbry ni Ségolène Royal et encore moins Hollande...

    • Quelles que soient les différences d’appréciation sur la question des retraites (il est faux, d’ailleurs, de dire que le NPA refuse l’augmentation des cotisations),

      Un lapsus de Marlière ? Il doit s’agir du relèvement du nombre d’annuités : le NPA revendique le retour à 37,5 (ce qui est proche de ce qu’ont les salariés à 60 ans, en moyenne) alors que le PS est prêt à entériner les contre-réformes Balladur et Fillon et même apparemment à en remettre une couche (ce qui aura pour principale conséquence de réduire drastiquement le montant des pensions.

      Mais en attendant, puisque le PS semble prêt à se battre pour le maintien des 60 ans, frappons ensemble. Faisons le plus de dégâts possible à droite.

      Chico

    • Chico, je ne sais si se battre avec un partenaire qui est à moitié d’accord est une bonne solution. Car défendre la retraite à 60 en acceptant l’augmentation de la durée des cotisations c’est la pire des solutions. La retraite et la non-augmentation de la durée sont indissociables, voire même un retour à 37ans 1/2 qui est la solution, ce qui n’est pas dans l’optique du PS, ne se battre que pour les 60 ans est un leurre, j’ai bien peur que beaucoup déchantent une fois de plus....Je ne souhaite qu’une chose, c’est avoir tord !

    • Car défendre la retraite à 60 en acceptant l’augmentation de la durée des cotisations c’est la pire des solutions.

      Il ne s’agit en aucun cas d’accepter l’augmentation. Au sein du mouvement contre le projet Woerth, nous défendons notre position. Elle n’est pas partagée par tout le monde, en particulier par le PS. Malheureusement, il se trouve que le NPA pèse autour des 5%, le PS autour des 25%. Et que le NPA n’a aucunement les moyens de faire chuter Woerth tout seul. Quelle est la priorité ?

      Mais évidemment, avec de telles divergences (pas seulement quantitative : il ne s’agit pas de la même orientation), si on peut se battre ensemble contre l’ennemi commun, pas question d’imaginer pouvoir proposer un projet commun avec le PS, d’où notre attachement à l’indépendance politique vis à vis du PS... malheureusement guère partagé à gauche du PS.

      Par ailleurs, quand tu dis...

      La retraite et la non-augmentation de la durée sont indissociables,

      ... c’est vrai sur le plan théorique, mais après il y a le quotidien des gens. Prenons un exemple concret au hasard : moi.

      Si l’augmentation des annuités passe, les capitalistes vont encore me voler du fric (encore, car avec la réforme Fillon et mes années à mi-temps, ma pension est d’ores et déjà sous les 50% de mon salaire...). Ma retraite sera encore plus ridicule.

      Mais si l’âge est porté à 62 ans, c’est 2 années de ma vie, que les capitalistes vont me bouffer, et c’est pour moi infiniment plus grave (mais j’ai bien conscience qu’il s’agit là de l’intérêt des classes moyennes, qui ont encore un peu de marge pour se serrer la ceinture).

      Bref, si on en reste à 60 ans, c’est déjà une demie victoire et pour moi le plus grave est évité. Restera ce problème récurrent : il faut imposer une autre répartition des richesses (pour les retraites, mais aussi les salaires).

      Chico

    • " Malheureusement, il se trouve que le NPA pèse autour des 5%, le PS autour des 25% "

      pourquoi malheureusement ?

      si les élections pouvaient changer les choses , elles seraient interdites ( bon je sais slogan facile .... )

      en 1936, c’est la grève générale qui a permis les conquètes sociales et certainement pas l’élection du front populaire ! comme en 36, en 68 , le gouvernement n’a fait qu’entériner le rapport de force SOCIALE ( pas électoral ! )

      en 36 un gouvernement de gauche , en 68 un gouvernement de droite.

      alors, il me semble qu’il faut arrêter de donner des illusions électoralistes : si le NPA était à 15% ça changerai rien !!

      ce qui compte c’est le rapport de force sociale !

    • par contre ton argumentation sur les 60 ans ( avec le vol de 2 ans ) est un argument qui pourrait entrainer pas mal de salariés des classes moyennes

      ça me parait un sacré bon argument pour entrainer des salariés peu enclin à la lutte

    • Oui, Chico ! Il fallait comprendre "annuites" et non "cotisations". Mais tous les lecteurs attentifs auront releve mon erreur. Desole. PM.

    • Je persiste à croire que si ce n’est pas Woerth qui porte cette réforme, il yen aura toujours un pour le faire à droite, voire au PS, cette réforme étant en grande partie idéologique et conçue et sous-main par le MEDEF, peu importe le ministre. On doit donc radicaliser la lutte car trainer avec soi des demis convaincus, voire des socio-traites comme le PS et la CFDT en sont fortement garnis va retomber sur la gueule des travailleurs.

      Ca fait, 42 ans (faire le calcul) que j’entends ce genre de discours, à l’époque les ouvriers eurent des augmentations substancielles, seulement on a pas éradiqué le capitalisme, et tout est a recommencé.

      Voilà faire des alliances incomplètes avec les socio-traites est une erreur qui risque d’être désatreuse....

    • Jaja a raison, les élections c’est pour amuser le peuple. Avec sa politique le NPA c’est terminé. Il ne reste plus que lutte ouvrière à condition qu’lle ne fasse aucune approche avec les sociaux démocrates qu’i soient PS, vert, parti de gauche ou Pc. Gisèle

    • Non le npa n est pas terminé ni electoraliste ! Par contre lo a deja designe sa candidate pour 2012 ,le npa ne l a pas abordé ni dans ses débats de l université d ete ni dans ses mots d ordre .Il donne la priorité aux mobilisations ,met en avant la grève generale tout en travaillant dans des collectifs unitaires.LO mobilise seule dans son coin !.Il faudrait que les camarades relisent Trotsky " marcher separement mais frapper ensemble" En arrendant tous dans la rue samedi 4 et mardi 7 !

    • J’ajouterai que le meilleur exemple est le PCF qui à force d’alliance avec les socialos est devenu exangue...

    • " Malheureusement, il se trouve que le NPA pèse autour des 5%, le PS autour des 25% "

      pourquoi malheureusement ?

      si les élections pouvaient changer les choses , elles seraient interdites ( bon je sais slogan facile .... )

      Jaja, tu me démontres qu’on n’est jamais assez précis quand on s’exprime... Il est clair à mes yeux (et aux yeux de l’essentiel des militants du NPA) que ce ne sont pas les élections qui peuvent modifier les choses. D’ailleurs je l’ai de nombreuses fois écrit sur ce site, tu aurais pu éviter cette interprétation de mes propos...

      Donc je précise : l’allusion aux 5 ou 25% ne peut en aucun cas signifier que je crois à l’utilité des élections pour changer. Je citais ces chiffres en tant que révélateur, qu’indicateur du poids dans la société qu’a telle ou telle orientation. En d’autres termes, si le NPA "pesait 15%", on serait plus près de la grève générale que lorsqu’il "pèse 5%". Ou encore : le rapport de force était plus favorable aux travailleurs lorsque le PCF "pesait 25%" que lorsqu’il pèse 5%".

      Bref, j’ai cité ces chiffres en prenant les élections comme un révélateur de l’état des rapports de force, en aucun cas comme un outil doté de la moindre efficacité.

      Autre rectification : Besancenot ne va pas "rencontrer Hamon", il va juste participer à un meeting unitaire sur les retraites organisé dans le cadre de la fête du courant Hamon. Il y a une avalanche de commentaires qui relèvent du fantasme (tant qu’à faire, pourquoi ne délirer qu’à moitié ? Disons carrément "le NPA négocie des strapontins avec le PS").

      A Michel et à d’autres : pourquoi cette ligne, qui fut aussi celle de l’ex LCR, est si difficile à admettre ? Sur un objectif ponctuel, quand il y a possibilité d’un combat commun contre la droite et le MEDEF, pourquoi aller à la défaite en se divisant ? En revanche, aucun compromis sur l’objectif ne doit être fait. Aucun projet politique commun ne peut voir le jour entre un parti qui lutte pour renverser le capitalisme et instaurer le socialisme du 21ème siècle et un parti qui veut gérer "en douceur" le capitalisme.

      Je ne sais pas si cette comparaison est opérante : dans la Résistance, des gens se sont unis pour lutter contre le nazisme. Pourtant certains voulaient une société capitaliste, d’autres rêvaient d’une France socialiste. Ils n’auraient pas dû travailler ensemble ?!

      Chico

    • Avec sa politique le NPA c’est terminé. Il ne reste plus que lutte ouvrière à condition qu’lle ne fasse aucune approche avec les sociaux démocrates qu’i soient PS, vert, parti de gauche ou Pc. Gisèle

      Aux municipales, dans le but d’avoir des élus, LO s’est allié systématiquement avec les listes gauche plurielle (dès le premier tour)...

      Chico

    • ça sert à quoi un parti politique qui regroupe deux mille militants et qui fait 1% des voix aux élections , si c’est pour faire aussi bien que les radicaus ""de gauche "" , continuez , vous allez réussir !!!!!!!!!!!!!

      Et surtout aucune alliance avec quiconque , vous resterez purs et vous gagnerez d’ici deux ou trois siecles .

    • J’ajouterai que le meilleur exemple est le PCF qui à force d’alliance avec les socialos est devenu exangue...

      Lutter ensemble (pour des motivations pas forcément identiques d’ailleurs) contre une loi scélérate, ça n’a rien à voir avec "passer des alliances" !

      Le NPA lutte parfois à côté du PS, le NPA n’a jamais noué d’alliances avec le PS.

      Chico

    • ça sert à quoi un parti politique qui regroupe deux mille militants et qui fait 1% des voix aux élections , si c’est pour faire aussi bien que les radicaus ""de gauche "" , continuez , vous allez réussir !!!!!!!!!!!!!

      tu parles du PC là ?

      Par contre les gauchistes purs et durs à 0.001% ont réussi à être le détonateur de la plus grande grève jamais connue en France.

      Effectivement on se rend compte que les choses sont plus complexes que cela.

      par contre il est exact que le NPA devrait être un peu plus féroce.

  • Allons plus loin ! Je ne vois pas pourquoi on n’oserait pas, sérieusement , demander la retraite à 55 ans pour tous, avec l’équivalent de la moyenne du salaire sur les dix meilleures années à la clef, avec 30 ans de cotisations (qui prenne en compte les années de formation et les années d’éducation des enfants, notamment) - à moins que la théorie autrefois aubryiste de "partage du temps de travail" ait fait long feu chez les socialos ? (je plaisante bien sûr). Quant à la rencontre Bebe (Hamon)/Bebe(sancenot), on s’en tamponne le coquillard. Je sais par coeur ce qu’est le PS et ça me suffit amplement pour savoir que rien de bon ne sortira plus jamais de ce parti pour nous. en revanche, je ne sais pas encore ce qu’est le NPA mais on ne va pas tarder à le voir il semblerait. D’ici là, pas de procès d’intention....mais de la vigilance ! LL

  • Des deux côtés, on indique que le NPA et le PS sont pour la défense de la retraite à 60 ans. C’est un point de départ, car il existe également des divergences. Ainsi, le PS a accepté une hausse des cotisations, ce que refuse fermement le NPA.

    C’est la seule chose concrète de cet article . Et encore, interprétative.

    Le reste ce sont des fantasmes et des désirs du PS.

    • Arf l’électoralisme et les alliances les plus abjectes ! Beurk !!

      Il faudra peut-être attendre un nouveau 1917. Peut-être que quand on aura 40% de misère noire dans le pays, il y aura un vrai parti réellement socialiste.

      D’ici là, gare aux illusions et aux désillusions. Cela dit, ne cédons pas au défaitisme et battons-nous pour le sport.

      Mais surtout, n’espérez rien du péèesse et de ceux qui s’allient avec lui :
       privatisations-trahisons d’affaires très juteuses !!
       vol du NOn à l’Europe capitaliste et libérale..

      Et d’autres trahisons bie nplus graves encore.

    • Arf l’électoralisme et les alliances les plus abjectes ! Beurk !!

      Où a-t-il vu une alliance, mister beurk ? Raconter n’importe quoi, c’est pas aussi un peu "abject" ? Avant de se répandre, il faut lire le contenu des messages, pas seulement le titre du fil...

      Chico

  • petits arrengements entre opportunistes de goche, tu parle d’une bonne nouvelle,a gerber !!!

    • je constate tous les jours, que beaucoup trop d’ouvriers, de techniciens, d’ingénieurs et de professions libérales à la botte et larbin du capitalisme sont les premiers à vouloir maintenir coute que coute ce système car ils espèrent être l’heureux chanceux parmis le million de démunis.
      De plus ils vous dénonce ou passent outre les règlementations pour satisfaire les exigeances du capital et ce n’est pas par peur. Alain 04

  • Voilà un de ces titres que j’aime ..

     :)

    Le fait que plus de 30 commentaires suivent le copier coller de cette info..me fait réagir sans nuances..
    Pour une fois..

     :))
    Tout d
    ’abord personnellement que l’on se"rencontre" en France, entre hommes et femmes politiques, ou entre voisins, en famille, à deux ou à plusieurs, pour toutce qui relève de discussions et plus si affinités entre adultes consentants , je ne vois pas de quoi susciter des réactions..

    Ce qui me gène un peu dans certains commentatires c’est le fait que non seulement on accorde de l’importance à ce qui est courant , mais surtout ce que cela révèle de rapport aux partis et à leurs dirigeants..

    Ainsi, si j’ai bien lu , il y aurait les fréquentables et le gratin non grata, si j’ose dire..

    Dès lors ..je me sens tout penaud :

    J’avoue comme disait LONDON :

    J’ai claqué la bise à Arlette dans une allée de la Courneuve voici quelques lustres, alors que non seulement son apprtanance à FO-banques me rappelle ce qu’elle etsespôtes ontsigné comme saloperies qui amputent ma retraite(notammenten 1993), mais qu’en plus je ne lui pardonnerai jamais d’avoir permis par une abstention coupable que tous les maastrichiens(de ladroite à Fabius et Mélanchon.....) après m’avoir insulté pournotre NON , ont fété en sabrant le champagne un soir de défaite populaire.

    .Et encore c’était avant que LO ne chasse la musulmane en compagnie de Gerin ce soidisant"stal"- pour tout trotskyste qui se respecte-..mais qui permet d’avoir des strapontins à Venissieux et ailleurs.

    Donc je suis circonspect : faut-il qu’avant de rencontrer un jour Mélanchon , on le soumette au détecteur demansonges, au risque de voir la machine exploser..? Le p’tit Laurent doit il passer un CAP de marxisme et en casd ’échec- garanti-, faudra til ’éviterde lui serrer la main..?

    Histoire de conclure sur autre chose que de la chancognerie deweek end, je vais, comme tout "vieux"me répéter plutôt que d’avoir àme contredire..

    Si tous ces commentaires ne m’aidaient pas à chercher comment..taire mon total désaccord avec cette place donnéeaux partis et dirigeants, et à cetype de classemententre"pires" et "moins bons" .., j’aurais pris ma RTT de "net"..

    Lorsqu’ils se rencontrent il y aune chose que d’Hamon en aval ils peuvent TOUS se dirent :

    " Alors, toi , dans ton Parti, qu’est ce que"vous" pensez qu’il serait bon que le petit peuple reçoive comme "ordres " du jour, en bon fantassins de la bataille dite"politique" qui est tellementaux antipodes des espoirs et des colères de "ceux d’en bas" ...que bientôt le dépouillement , le soir d’élections, prendra moins de temps que celui de secrétaire deDSK , dans son bureau du FMI..On peut s’ entendre" à défaut..de "les" écouter ?"

    Nous sommes à la veille du 7 :

    Je rêve de ce qui serait"enfin une bonne nouvelle"...

    0n est le 13 Octobre :Imaginez...

    Hamon , Mélanchon, Olivier, Nathalie, voire X des Verts de gôche,, sont en téléconférence :

    "Putain, les gars, faudrait qu’on se rencontre..Parceque depuis que les travailleurs, la jeunesse, les"sans" de toutes catégories et de toutes origines , les précaires, les "damnés dela terre" , se rencontrent autrement que ne l’avaientplanifié Bernard, François et Jen Claude, dopuis que laRUE..résonne des mille raisons qu’ont les "MASSES devouloir fairel’Histoire" au lieu de nous laisser nous occuper deleurs affaires.,.depuis que la lutte desclasses n’est pas quedans nos discours de nosCongrès, depuis que l’Internationale est reprise en byucle par ceux qui étaient censés la"boucler" , depuis que" Changer la vie n’est plus une sornette de tonton maisdevient une exigence majoritaire, faut qu’on se rencontre !Car tout ça , c’est bordelique mais si nous ne nous adaptons pas cesont nos sièges de partis qui deviendront..des maisons closes..
    ..

     :)

    A force de lutter et de réfléchir, un de ces quatre, les"gens" ils vonten arriver à croire que le Bonheur , ça peut se batir avec "nous" ..mais aussi "SANS"nous" et qui sait..CONTRE NOUS"Voilà , chers Amis , ce qui serait pour moi une bonne nouvelle : que mon rêve devienne réalité.!.

    Pour le reste....

    Bof bof.., j’m’en fous.....

    AC