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Retour sur les événements d’Ajaccio
par Andria Casabona
Publie le mardi 12 janvier 2016 par Andria Casabona - Open-Publishing1 commentaire
Au départ, il ne devait s’agir que d’un long paragraphe au sein d’un article plus général sur la situation corse, et la nouvelle donne politique qui s’est ouverte le 13 décembre suite à la victoire aux élections territoriales des nationalistes unis. Mais l’aggravation de la situation, la multiplication des manifestations avant que le préfet ne se décide finalement à interdire les rassemblements et le déferlement médiatique et politique ont poussé à écrire un article spécifique, que nous espérons le plus complet dessus.
La suite : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/articles-pdf/artpdf-864.pdf
Messages
1. Retour sur les événements d’Ajaccio, 13 janvier 2016, 19:21, par J.
La Corse est encore un département de France, rien de plus normal qu’on y retrouve tous les cas de figure politiciens du continent. En ce qui concerne la question du cas spécifique de l’île (structure familiale locale et langue) l’expression du nationalisme repose sur des éléments qui peuvent être parfaitement récupérés par les extrêmes-droite : tradition militaire française , passé colonialiste assumé de certains descendants de rapatriés d’Afrique du Nord y compris d’origine corse, et "supériorité de la race" locale revendiquée sur des "pièces rapportées."
Rien de très original hormis une certaine présence du néofascisme allié naturel de la Ligue du Nord des cousins et voisins italiens, ainsi que comme en Italie (et sur la façade méditerranéenne en France) certaines dérives mafieuses liées à la tradition.
La situation politique et économique de la Corse est la même que celle du continent parce que la Corse fait partie de la République Française depuis son origine, et dont l’organisation administrative doit beaucoup à un dictateur corse.
Les luttes des travailleurs et de la majorité de la population corse sont les mêmes que les nôtres.
Le vote indépendantiste de ces régionales n’a malheureusement rien de progressiste au contraire et en cela il ressemble à celui du reste des électeurs français. Là encore, il est à craindre que les couches populaires de la Corse aient encore plus à craindre dans le sens du renforcement de l’affairisme, de la spéculation sur ses richesses naturelles, de la Droite et son extrême déguisées en progressistes bref du Pouvoir du fric, tout comme nous sur le Continent.