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Retraites : Non, allonger la durée de cotisation n’est pas une évidence !

par Adrien

Publie le mardi 21 mai 2013 par Adrien - Open-Publishing
10 commentaires

« Dès lors que l’espérance de vie s’allonge, il y a un principe d’évidence : on devra travailler un peu plus longtemps » déclarait François Hollande lors de sa conférence de presse du 16 mai 2013.

Le gouvernement va probablement encore augmenter la durée de cotisation requise pour obtenir une retraite à taux plein. Il y a vingt ans la durée requise était de 37,5 ans. Aujourd’hui, elle est de 41,5 ans (voir annexe en fin d’article).

Une commission d’experts travaille déjà à cette nouvelle réforme : elle rendra ses conclusions fin juin, à l’occasion de la « conférence sociale », et un projet de loi sera présenté avant la fin de l’année.

Il est courant d’entendre nos responsables politiques présenter cet allongement de la durée d’assurance comme allant de soi du fait de l’allongement de la durée de la vie. Nous ne pourrions faire autrement, il faudrait une nouvelle fois réformer notre régime de retraite, sous peine de le voir « s’effondrer ». Pourtant il n’en est rien !

Les arguments qui suivent sont directement inspirés des travaux de Bernard Friot. Des notes de bas de page précisent les références.

1. L’argument démographique est fallacieux

La diminution du nombre d’actifs par rapport au nombre de retraités ne dit rien du financement des retraites. En effet, on peut produire autant avec un actif pour un retraité qu’avec deux actifs pour un retraité.

Analysant l’évolution de la part des actifs dans le secteur agricole au XXe siècle, nos responsables politiques nous auraient-ils prédit la famine pour le XXIe siècle ? Entre 1900 et 2000, la part des actifs dans ce secteur est passée de 35 à 3 % sans que la production ne devienne insuffisante ! Les gains de productivité permettent de produire autant avec moins(1).

Cet exemple montre bien l’inconsistance de l’argument démographique, même si au passage on peut s’interroger si 3 % de la population active est suffisant pour produire une nourriture de qualité, mais ceci est un autre débat.

2. Les retraites peuvent être financées

Les pensions de retraite vont-elles devenir un poids insurmontable pour notre économie ? Il n’en est rien. En cinquante ans, entre 1960 et 2010, la part des pensions dans le Produit intérieur brut (PIB) est passée de 5 à 13 %. Elle passera de 13 à 18 % dans les cinquante prochaines années, retour sur les réformes des retraites des années 2000 compris.

Est-ce insurmontable ? Sûrement pas. Il suffira pour cela d’augmenter le taux de cotisation patronal de 0,4 point en moyenne par an(2). Des augmentations bien plus fortes ont eu lieu au cours du XXe siècle(3).

En passant, augmenter la part des retraites dans le PIB participe à l’augmentation du PIB lui-même car les pensions de retraites font bel et bien partie du PIB !

3. Le travail des retraités produit de la valeur

Enfin, et c’est l’argument sur lequel nous devons concentrer nos efforts : le travail des retraités produit de la valeur. En effet, il faut s’interroger : les retraités sont-ils vraiment des inactifs ? Ils le sont pour l’économie capitaliste !

Qui produit de la valeur ? Le retraité qui, grâce à sa pension, en moyenne de 1200 euros par mois, cultive des fruits et des légumes, participe aux conseils municipaux de sa ville ou à l’animation d’une association culturelle ou bien l’actif payé dix fois plus pour spéculer sur les marchés financiers, concevoir une campagne publicitaire pour inciter à prendre un crédit ou rechercher le moyen de produire de la viande sans animaux ? (4)

On nous présente nos pensions de retraite comme une ponction sur nos richesses. Mais est-ce les 1200 euros de pension qui sont ponctionnés sur notre richesse commune ? Ne serait-ce pas plutôt l’inverse ? (5)

Annexe : La durée de cotisation depuis 20 ans

Rappelons-nous, avant la réforme dite Balladur de 1993, la durée requise pour bénéficier d’une retraite à taux plein était de 37,5 ans. La retraite à taux plein correspond à 50 % du salaire brut des vingt-cinq meilleures années auquel s’ajoute le régime complémentaire obligatoire.

La loi de 1993 la fixa à 40 ans avec une entrée en matière progressive. En 2003, une nouvelle loi la porta, toujours de façon progressive, à 41 ans et surtout fixa le principe d’évolution par génération de la durée d’assurance requise en fonction de l’évolution de l’espérance de vie.

Ainsi un décret fixe désormais chaque année la durée requise pour les générations suivantes, sur la base d’un rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR). C’est sur cette base qu’un décret paru en août 2011 fixa la durée de cotisation des assurés nés en 1955 à 41,5 ans (maintenue pour la génération née en 1956). Le COR évoque déjà, dans son rapport du 19 décembre 2012, 41,75 ans pour les générations nées en 1958.

La loi de 2003 ne fixe ce principe que jusqu’en 2020, mais dans un document de travail du 26 février 2013 le COR précise :
Le second scénario examiné, dit « allongement de la durée d’assurance », permet d’étudier ce que seraient les perspectives financières du système de retraite à long terme si l’on poursuivait, jusqu’à l’horizon de projection, l’allongement progressif de la durée d’assurance requise pour le taux plein par application au-delà de 2020 de la règle de partage des gains d’espérance de vie à 60 ans formulée en 2003. Ce scénario, dont l’examen, en variante à l’hypothèse de « législation inchangée », avait été acté par le COR lors du lancement de l’exercice de projection à l’été 2012, ne préjuge pas de l’avis du Conseil sur de telles perspectives d’évolution de la durée d’assurance.
Dans ce scénario, la durée d’assurance requise pour le taux plein, qui devrait être de 41,75 ans à partir de la génération née en 1958, continuerait d’augmenter progressivement au fil du temps, pour atteindre 42 ans pour la génération née en 1962, 43 ans pour celle née en 1975, 44 ans pour celle née en 1989 et 44,75 ans pour celle née en 2000. Document de travail n°1 page 5.

Parallèlement l’âge légal de départ passera progressivement de 60 à 62 ans et l’âge auquel nous pouvons bénéficier automatiquement d’une retraite à taux plein de 65 à 67 ans (cela sera effectif à compter des générations nées en 1955).

Références

(1) L’exemple est tiré de Bernard Friot, L’enjeu des retraites, 2010, p. 116.

(2) B. Friot, L’enjeu des retraites, 2010, p. 118, qui s’appuie sur les données du premier rapport du Conseil d’orientation des retraites publié en 2001.

(3) Entre les années 1940 et le milieu des années 1990, le taux de cotisation patronal est passé de 8 à 26% du salaire brut. Aujourd’hui il est de 10% pour le SMIC. B. Friot, L’enjeu des retraites, 2010, p. 40.

(4) Sur les recherches relatives à la production de viande in vitro voir Jocelyne Porcher, Vivre avec les animaux, 2011, p. 121 et suivantes.

(5) D’après B. Friot, L’enjeu des retraites, 2010, p. 120 et suivantes.

Messages

  • Il y a vingt ans la durée requise était de 37,5 ans. Aujourd’hui, elle est de 41,5 ans (

    a quand on demandera aux cadavres dans le cercueil " lève toi le travail n’est pas fini et tes cotisations sont loin d’êtres amorties ,
    debout féniant "

    • En 1970, la durée d’assurance requise était de ...30 ans !

      Que de reculs, que de régressions nous avons accepté !

      Aubin, un des bureaucrates de la CGT était ce soir sur LCP face à un politicien bougeois de droite, une polticienne bougeoise de "gauche", et un représentant du MEDEF qui cumulait ce titre avec son appartenance à l’UMP.

      Aubin a été particulièrement mou, feignant de croire que le PS préparait une "réforme" qui pouvait encore présenter une orientation différente de celles de la droite en 1993, 2003 et 2010, qui ont fait tant de mal au monde du traavil par l’allongement de la durée d’assurance et la décôte.
      Il n’osait même pas regarder droit dans les yeux la politicienne bourgeoise du PS.

      Soit Aubin est un nain de la pensée, soit il a été payé. Il fait honte à la CGT.

      Il faudra bien plus que des Aubin pour faire reculer ce gouvernement tout au service de la bourgeoisie.

      RESISTANCE !

    • """Soit Aubin est un nain de la pensée, soit il a été payé. Il fait honte à la CGT.""

      il est ce que produit la cgt depuis des décennies dans sa direction.
      Il est payé en toute connaissance de cause par les cotises de ceux qui vont dérouiller(lui sera pas trop touché )
      la honte c’est de se donner de tels dirgeants .

      et de les réélire congrés apres congres.

  • Chacun doit pouvoir choisr son départ Pourquoi pas 70 ans ?

    Il faudrait gommer toutes les LUTTES des TRAVAILLEURS menées pendant des décennies et partir à la retraite et mourir ensuite ?

    Me PARIZOT (ex-présidente du MEDEF) revendique la retraite à 65 ans ET VA PEUT-ËTRE PRENDRE LA SIENNE PLUS TÖT ?
    Le Gouvernement ne sait pas où il en est malgré les promesses électorales à
    60 ans pour un taux plein mais comme les jeunes pour une grande majorité commencent le travail vers 20 ans ou .....sont au chômage, le problème se pose !

    Alors, cotiser pendant 40 ans, 42 ans, est-ce une utopie ?
    Chacun devrait pouvoir choisir sa retraite à condition qu’elle soit décente !
    Mais où se trouve la décence ?
    Au minimum à 1 500 € ? ou plus ? Vaste débat !

    c

    • IETELLIN , en tant qu’ancien cadre d ’un service de retraite de la sécu , je me permets de rectifier ce que tu écris :

      l’ âge LEGAL de départ en retraite à toujours existé , 65 ans entre 1945 et 1983 , puis 60 ANS jusqu aux lois FILLON qui ont repoussé provisoirement cet âge à 62 ans dans l’attente d’aller plus loin , MAIS DE TOUT TEMPS CET AGE LEGAL N A SIGNIFIE UNE DEPART OBLIGATOIRE , les salariés ont toujours eu la possibilté de différer leur date de départ et de fixer eux-même l"âge de leur cessation d’activité si leurs employeurs étaient d ’accord de les conserver APRES l âge ou ils reunissaient la durée d’assurance nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein .

      Ta proposition , sous couvert de donner plus de liberté aux travailleurs est dangereuse , ce système existe déja dans les pays nordiques et a actuellement la préférence du PS de la CFDT ET du COR ( conseil d orientation des retraites ) dont l ex-présidente Mme MOREAU a été chargé par HOLLANDE de préparer un rapport pour fixer le cadre des prochaines " négociations" avec les syndicats .

      Dans ces pays , ce système dit de "comptes notionnels" aboutit à ce que les travailleurs excercent une activité bien au de là des 65 ans , pourquoi ? :

      dans ce système , c est bien le travailleur qui fixe sa date de départ , seulement pour obtenir une retraite complète , il doit atteindre un capital dont le montant est fixé par l’état en fonction de l espérance de vie , ce capital est donc réevalué périodiquement, ce qui a pour conséquence de conduire les travailleurs à repousser sans cesse , eux-même leur départ en retraite , c’est ce que j ’appelerais de l’auto-exploitation .

      toutes solutions qui supprimeraient l’âge LEGAL de départ en retraite sont inacceptables , et celui-ci doit être fixé à 60ANS , car l’espérance de vie moyenne en bonne santé est de 61 ans , les travailleurs ayant excercé une activité pénible ou présentant une carrière longue doivent pouvoir partir avant 60 ans .

      NON aux fausses solutions du type "les travailleurs doivent pouvoir choisir leur date de départ " , le problème n est ni démographique ni financier , si le taux d ’activité étaient supérieur et tous les revenus soumis à cotisations , notre système de retraite pourrait non seulement être financé mais de plus amélioré .

      La CGT doit donc aller aux négociations avec des propositions concrètes et offensives : retraite à 60ANS calculée sur les dix meilleures années sur la base de 37 et demie de cotisations , retraite anticipée pour les activités pénibles les carrières longues et les mères de famille nombreuses , pas de retraite inférieure à 1700 euros mensuels ... financement de ces mesures par l’interdiction des licenciements boursiers , l orientation des subventions et des crédits vers les PME et les secteurs créateurs d’emploi et contrôle de l utilisation de ces crédits par les travailleurs , l’embauche dans les services publics , la fin des exonérations de cotisations , le prélèvement de cotisations sur tous les revenus : stocks options, parachutes dorés , primes diverses , revenus des placements boursiers, lutte contre la fraude fiscale et l’évasion des capitaux ( 90 miliards par an ) ...

      ce n est à l évidence pas dans cette direction que souhaite aller le gouvernement , chacun est donc au pied du mur et doit prendre ses responsabilités , la lutte va être rude il convient donc de ne pas renouveler les erreurs de la bataille contre les lois FILLON , et notamment privilégier le syndicalisme rassemblé au sommet , ce sont les travailleurs et eux seuls qui doivent décider des modes d ’actions et de la durée de celle-ci , encore faut-il auparavant bien les informer et leur faire mesurer les enjeux il y va da la sauvegarde de notre système de retraite basée sur la solidarité .

  • Au fait, Sarko qui a tant fait pour obliger les salariés à travailler plus longtemps, y fait quoi comme boulot en ce moment et depuis 13 mois ? Y pointe à Paul Emploi ? Y fait quoi à part ses séjours ( épuisants) au Maroc et dans d’autres démocraties idylliques ?

    • Il faut pousser la CGT à organiser vraiment les luttes pour le retour à 60 ans et 37.5 et demi pour tous, et réveiller un peu Aubin.

    • La CGT ne montera pas au créneau. Ce sera encore une mascarade comme pour les dernières réformes, ou bien la privatisation d’EDF-GDF.
      J’ai été de tous les combats, mais la, trop c’est trop ! Je ne battrai pas le pavé. On est en train de tout perdre, mais dans les manifs on voit toujours les mêmes. Un mouton restera toujours un mouton. La crise mon cul. Un formidable outil pour le capitalisme pour achever le travail déjà bien avancé. Pourtant l’info est disponible même sur les journaux de droite : 60 à 80 milliards d’euros d’évasion fiscale en France, 1000 milliards en Europe. Le fils à fabius qui se déplace en jet privé pour aller craquer son fric au casino. Un appartement à 7 millions d’euros et pas imposable.
      Tout est comme ça et on culpabilise et ponctionne les seuls qui créent de la richesse : les travailleurs. Et ça marche ! Le syndrome du larbin j’y crois de plus en plus.
      La tête de la CGT s’est embourgeoisée alors ne comptez pas sur elle pour un miracle.
      Aller, une petite chanson d’un grand monsieur qui a de la bouteille, mais tant d’actualité.
      http://www.youtube.com/watch?v=y9dEnoN9JF8

  • L’espérance de vie ?...elle est prétextée mais ceux qui peuvent accumuler des années de vies supplémentaires...à la "normale" qui sont-ils ?

    Ils ne doivent pas s’être fatigués beaucoup au travail pour la plupart !

    Tout autour de moi sont partis à jamais bien des proches non tués dans un accident de la route, mais bien par le stress entraînant bien des pathologies allant des cardiopathies aux pneumopathies (dont les cancers des voies bronchiques...)...sans parler de ceux oubliés par le temps et plus éloignés mais dont l’on apprend un jour qu’il n’a pas été plus loin que la cinquantaine...ou qu’il a "bénéficié" de trois mois de reraite, allongé dans un lit d’un hôpital (public (1))...

    Ceux qui disent que la vie s’allonge pour les travailleurs exploitent encore un peu plus ceux-ci.

    Et, si c’était le cas, si la vie s’allongeait pour certains...dans quelles conditions avec les cadences actuelles, le stress destructeur, le "management", la flexibilité etc etc

    Oui si la vie s’allongeait, il serait bon d’en profiter un peu dans un monde où les canailles se remplissent les poches et continuent jour après jour leurs atteintes à l’intérêt général...comprennent qui veut...

    Oui si les travailleurs pouvaient prendre leur retraite plus tôt, ce serait un bien pour le marché du travail, car combien de jeunes sont sans emploi.

    La retraite est un droit pour tous mais il est de plus en plus spolié.

    Il y a de quoi écrire un livre sur les abus de ce système, sur les abus de tous ces hommes politiques qui mènent la même politique que celle des U.S.A. , que cherchent-ils ? Avancer vers une retraite capitalisée en partie ? en totalité ? ...On a vu combien de citoyens et citoyennes américains se sont vu sans un dollar...les fonds s’étant envolés (pas pour tout le monde...un verre à moitié vide est toujours à moitié plein...l’argent liquide va sur d’autres comptes, car c’est là la finalité de ce système politico-mafieux.

    Un exemple : (sans faire d’amalgame) la fameuse CSG instituée par Michel Rocard représente aujourd’hui une ponction d’environ un salaire par an, c’est un manque à gagner important pour ceux qui ne vivent que d’un salaire.

    Les retraites sont tout autant pillées ! Aussi il faut plus de transparence sur les ponctions effectuées ! Où va en définitive l’argent ? Qui en profite vraiment de cette CSG ? La misère existe toujours...elle est même de plus en plus pesante et inadmissible !

    Autre exemple:la journée de solidarité (travailler une journée sans être payé représente une somme considérable aussi...où va l’argent ? sachant que l’on ferme des services publics hospitaliers et que l’on ouvre de plus en plus des services privés pour accueillir les personnes âgées, et que ces services sont de pluen plus chers !

    Plus de transparence est devenue nécessaire, d’autant que les parlementaires (ce sont bien eux qui votent les lois à ma connaissance) ne participent pas à cette journée de solidarité, le principe de solidarité citoyenne n’est pas le même pour ceux qui sont théoriquement les représentants du peuple...?...

    Ces individus ne mérient pas notre confiance !

    Comment expliquer que les capitaux récupérés par les caisses de retraites sont si mal gérés ? C’est étonnant si les capitaux étaient gérés par des groupes privés...ils feraient des milliards d’euros de bénéfices...que l’on nous explique ceci...

    Il va falloir que l’ouvrier se ressaisisse que des communautés d’intérêts se constituent afin de créer des sociétés civiles immobilières et déjà faire en sorte de sortir de la mafia de l’immobilier qui ponctionne par des loyers exorbitants une partie importante des revenus des ménages, il va falloir remettre la famille dans son contexte naturel, c’est à dire qu’elle n’implose pas et qu’au contraire elle se renforce...et puis bien des concitoyens et concitoyennes peuvent mettre en commun leurs besoins ceci permettra de mettre un terme à l’exploitation individuelle des personnes (fragilisées de plus en plus avec le temps)...

    Indignez-vous du sort qui vous est fait et préparez votre avenir loin des pourfendeurs des libertés, des droits, de nos possibilités de vivre décemment et avec dignité.

    La déclaration des droits de l’homme et du citoyen elle n’est pas faite pour les chiens.

    Il est temps de construire notre avenir loin de ceux qui veulent nous piller jusqu’à notre dernier souffle et plus encore...

    1) Les cas qui coûtent n’intéressent pas les cliniques qui recherchent à faire du chiffre et toujours du chiffre et encore du chiffre.

  • Le problème des retraites c’est de savoir dans quel système on travaille (un système qui génères des inégalités, dégrade dangereusement la planète, aliène les masses... et qui met en place une société sans objectif à part la religion du pognon et de la consommation...), pourquoi on travaille (emplifier le système capitaliste et la guerre économique qu’il génére) et pour qui on travaille (pour que la classe dirigeantes et les actionnaires captent les bénéfices et garde le pouvoir).
    Le travail ne serait pas un problème s’il était générateur de sens et d’une société où chaque citoyen aurait sa place... aujourd’hui l’Homme est au service de l’économie... c’est l’inverse qui serait intéressant d’arriver à mettre en oeuvre !