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Retraites, qu’est-ce qu’il y a au bout des réformes ?
par Ropopopom
Publie le samedi 5 octobre 2013 par Ropopopom - Open-Publishing2 commentaires
Encore une réforme des retraites, la 5ème en 20 ans. Quand aura-t-on la retraite ? Est-ce-qu’on en aura une ? Mais pourquoi est-ce que les patrons et les gouvernants nous détestent tant ? L’objet de cet article n’est pas de détailler la nouvelle réforme des retraites mais plutôt de voir au delà. Une chose est claire : cette réforme n’est qu’un jalon sur le chemin qui mène a la destruction du régime des retraites, et plus globalement à l’aggravation de nos conditions de vie. En avant pour les réjouissances…
Commençons par un bref historique de ces réformes. Elles commencent en 1991 avec l’écriture d’un « livre blanc » sur les retraites, commandé par la gauche (Michel Rocard)… Et suivent une trajectoire bien précise, qu’on peut résumer par la formule de « tactique du salami » : au lieu de s’attaquer de manière frontale à une situation, on va plutôt la découper en tranches. Avec les retraites, ça donne :
http://www.tantquil.net/2013/10/05/retraites-quest-ce-quil-y-a-au-bout-des-reformes/#more-2713
Messages
1. Retraites, qu’est-ce qu’il y a au bout des réformes ?, 6 octobre 2013, 11:33, par kounet
Pourquoi négocier avec ces malfrats .?Le peuple en a marre des négociations !
Au bout, ce qu’ils veulent et vous devez le savoir, c’est la fin des retraites par répartition comme ils veulent plus de code du travail et de toutes les miettes qu’ils octroient aux gens qui les engraissent ;Au Bangladesch, les esclaves travaillent pour 28 euros par mois dix heures par jour sans sécu, sans retraite, sans rien .Vous comprenez bien que les voyous veulent ça chez nous...
2. Retraites, qu’est-ce qu’il y a au bout des réformes ?, 8 octobre 2013, 00:47
À partir du lundi 7 octobre, l’Assemblée nationale va examiner le nouveau projet de loi sur les retraites décidé par le gouvernement Hollande-Ayrault. Non seulement ce projet ne revient pas sur l’âge des départs à 62 et 67 ans instaurés en 2010 par Sarkozy, mais la durée de cotisation exigée pour avoir une pension de retraite à taux plein passerait progressivement de 41,5 années à 43 années.
Cela signifie pour des millions de travailleurs âgés de devoir vivre, entre leur perte d’activité salariale et leur droit à la retraite, avec des minimums sociaux ou même avec rien, avant de toucher, une fois à la retraite, des pensions amputées.
À cet ensemble de reculs voulus par le gouvernement s’est ajouté un autre mauvais coup, qui lui permettra de prendre 1,5 milliard dans les poches des quinze millions de retraités Il s’agit du report de six mois de la revalorisation annuelle des pensions, repoussée du 1er avril au 1er octobre. Seule limite, cette mesure ne sera peut-être pas appliquée à ceux qui sont sous le seuil de pauvreté, de 964 euros par mois !
Quant aux députés de l’UMP, ils préparent déjà la prochaine réforme des retraites dont ils rêvent. D’après eux, c’est 44 années de cotisations qu’il faudrait exiger pour donner droit à la retraite à taux plein, avec un âge de départ qui ne pourra être au-dessous de 65 ans !
Après la journée de grève et de manifestations du 10 septembre, beaucoup de travailleurs attendaient la suite. Mais, pour le moment, les directions syndicales se disant opposées à cette réforme n’en annoncent pas vraiment. FO appelle à un rassemblement devant l’Assemblée nationale le 15 octobre, auquel se sont jointes les unions régionales d’Île-de-France CGT, FSU et Solidaires, la CGT à une semaine d’action du 7 au 11 octobre et peut-être une journée d’action le 18. Chaque confédération privilégie, pour le moment, l’organisation de pétitions et de courriers adressés aux parlementaires et des rassemblements départementaux, comme le 10 octobre à Paris.
Alors que les gouvernements, de droite ou de gauche, mènent et mèneront une même politique antiouvrière, en l’aggravant à chaque fois, les directions des syndicats qui disent représenter les salariés se refusent à organiser la riposte qui serait nécessaire. Cette riposte, il faudra qu’elle ait lieu, avec ou sans eux.