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Révolte en maison de retraite / on abat bien les seniors

par MARTINE LOZANO

Publie le mardi 20 octobre 2015 par MARTINE LOZANO - Open-Publishing
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Révolte en maison de retraite / on abat bien les seniors

la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées avait révélé une recrudescence des maltraitances des adultes âgés. Pendant longtemps, cette maltraitance a été sous-estimée, ainsi que la place de vie de nos aînés.
L’affaire de la maison de retraite à Bayonne avait relancé la question de la maltraitance des personnes âgées. Rappelons qu’on y avait découvert que les pensionnaires recevaient des coups, étaient sous alimentés et privés d’hygiène.
Selon Pascal Champvert, président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), « il y a un mépris dans nos sociétés occidentales pour les vieux, surtout lorsqu’ils sont affaiblis, handicapés ou malades »

Des personnes âgées résidant dans les maisons de retraite publiques du Gard se sont mobilisées mercredi 14 octobre 2015 pour protester contre la baisse de 2 % des dotations du département, qui se traduit par des non remplacements des personnels absents et par des économies sur la nourriture.
Cette baisse de dotation est la conséquence de la politique d’austérité !
Rappelons que ces personnes âgées ont cotisé toute leur vie pour avoir une retraite décente !
Faire les poches aux personnes âgées : c’est honteux !
Pour les personnes âgées !
Mobilisation
Martine Lozano auteure de On abat bien les seniors sur le net

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Messages

  • Le sort des seniors sera de pire en pire

    Il faut les faire travailler jusqu’à plus d’âge alors que les groupes du CAC 40 les licencient et que plus personne ne souhaite employer un vieux.
    Ils sont jugés trop vieux pour être embauchés
    Trop jeune pour avoir droit de percevoir une retraite

    Il suffit qu’un enfant vive à la maison et travaille pour qu’ils n’aient même pas droit au RSA ni à la CMU

    Personne ne pense à ceux qui après avoir travaillé toute une vie se retrouvent à n’avoir plus un seul euro de revenu et une autre alternative que l’hospice faute de moyens.