Accueil > SEPARER LA SYRIE DE L’IRAN
L’éditorial de Pierre Rousselin du 9 juin.
Après avoir témoigné son soutien à un Liban souverain qui a retrouvé sa normalité institutionnelle, la France va encourager la Syrie à prendre ses distances avec l’Iran et à jouer plutôt la carte de l’Europe.
Ainsi énoncée, la nouvelle diplomatie de l’Élysée ne peut soulever d’objection, même si les incertitudes habituelles quant à ce qui se passe vraiment à Damas incitent à la prudence.
Entouré des chefs des principaux partis français, Nicolas Sarkozy a montré à Beyrouth que Paris ne ménageait pas son appui au nouveau Liban, celui qui s’est dégagé de l’accord de Doha du 21 mai. Même si le Hezbollah a obtenu que soit entériné, ce jour-là, le rapport de forces issu de la dernière crise, l’élection de Michel Sleimane à la présidence de la République et le maintien de Fouad Siniora à la tête du gouvernement marquent un renforcement de l’autorité de l’État libanais. Compte tenu de la difficulté d’une telle ambition, les deux hommes méritent un soutien sans réserve.
Reste à renouer avec la Syrie qui a eu le mérite de ne pas s’opposer à ce nouvel arrangement. Le 30 décembre, Nicolas Sarkozy avait rompu tout contact tant que Damas ne lèverait pas son obstruction à l’élection présidentielle au Liban. Cette condition étant remplie, rien ne s’oppose à la reprise du dialogue.
Celui-ci est d’autant plus nécessaire qu’au-delà de son attitude récente au Liban la Syrie donne des signes d’une évolution encourageante.
D’abord, le pays négocie depuis plusieurs mois déjà avec Israël par l’intermédiaire de la Turquie. Il montre ainsi qu’il n’est pas voué à rester pour toujours dans l’« axe du Mal ».
Ensuite, à Damas, la mise à l’écart du chef des services secrets, Assef Chawkat, le très puissant beau-frère du président Bachar el-Assad, signale que le régime n’est pas aussi monolithique qu’on peut le croire et qu’il s’oriente peut-être vers une plus grande ouverture.
Extraire la Syrie de la sphère iranienne ne sera pas aisé, tant les relations sont devenues étroites entre Damas et Téhéran. C’est néanmoins l’objectif fondamental, qui explique qu’Israël ait jugé utile d’entamer des discussions préliminaires. Sans l’aide de Damas, comment neutraliser le Hezbollah au Liban-Sud ou même le Hamas en Palestine ?
La Syrie a de bonnes raisons de se montrer sous un nouveau jour : le choix du radicalisme et le tête-à-tête avec l’Iran n’ont pas, pour elle, que des avantages. Tel est le principal enseignement du dénouement de la crise libanaise : la Syrie ne peut, sans péril, jouer indéfiniment la politique du pire. Elle doit se préserver du conflit entre sunnites et chiites qui, s’il gagne le Liban, risque de se propager jusqu’à elle et de menacer les fondations mêmes du régime alaouite de Bachar el-Assad.
Sans se faire trop d’illusions, il y a donc matière à dialoguer. Maintenir la Syrie dans l’ostracisme ne peut encourager les tendances positives. Ce n’est qu’en parlant aux uns et aux autres que l’on pourra favoriser l’émergence d’un débat au sein du régime et, éventuellement, le faire évoluer.
http://www/lefigaro.fr
Messages
1. SEPARER LA SYRIE DE L’IRAN, 10 juin 2008, 00:21, par v
C’est sûr que si la Syrie "s’extrait de ses relations avec l’Iran" pour se mettre sous la coupe des Etats-Unis ça va certainement arranger ses affaires.
Y a qu’à voir ce qui s’est passé pour les peuples de ceux qui ont "choisi". Souvent à l’insu de leur plein gré, d’ailleurs.
Mais au fait, il m’avait semblé lire quelque part que Damas faisait partie, avec l’Egypte et quelques autres pays arabes, des pays qui sous-traitaient la torture clandestine pour la CIA.
Ils sont peut-être pas si éloignés des Américains qu’on ne le dit ?
Et tout ce ramdam c’est peut-être aussi du vent ?
Bon, pour les "infos", soyez gentils et épargnez nous le Figaro. A choisir des médias de merde autant en choisir qui fassent semblant d’être honnêtes.
G.L.
2. SEPARER LA SYRIE DE L’IRAN, 14 juin 2008, 22:34, par benyamin nethanya
du grand n’importe quoi ce texte ...
la Syrie ne renoncera pas à son alliance avec l’Iran et encore moins a celle du Hezbollah.ce journaliste nous parle de la Syrie commé utilisant le terrorisme et son alliance avec l’Iran pour faire peu à Israel.mais ce que je vois pour l’instant c’est les massacres fait quotidiennement par l’armée morale israelienne sur les palestiniens et personne pour parler des droits de l’homme ou du respect humain,
on enferme 1 million de palestiniens dans Gaza, sans electricité, sans nourriture et sans contact avec le reste du monde et personne pour crier et dennoncer la violation des droits de l’homme, le respect des vies de ces innocents(sois disant pour faire arreter les roquettes qui tombent sur les gens de paix de sderot pourtant armée juqu’au dent les colons)
tous les journalistes à deux balles qu’on a en France prefer critiquer les gouvernements de syrie et de l’iran, mettre en avant "la dictature obscurantiste" de ses pays alors que Israel à droit à tous les honneurs pour sa "démocratie"
belle grande hypocrisie de journaliste
et les discussion de paix entre Isrel et la Syrie ?
un classique de mensonge de l’etat de Olmert, de la poudre aux yeux
des qu’Israel parle de paix avec les palestiniens, les colonies se développe sur ce qui reste de territoire au palestiniens
et que le journaliste se renseigne : il n’ya pas que l’Europe et les etats unis dans le monde et la Syrie sait se débrouiller sans eux, elle l’a fait jusqu’a maintenant et elle a d’autre allié aussi puissant que les etats unis ....