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Publie le jeudi 3 mars 2016 par Open-Publishing
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Loi El Khomri : le front syndical part déjà divisé

Photo AFP/KENZO TRIBOUILLARD
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L’union syndicale contre la loi El Khomri s’est fissurée ce jeudi : les dix organisations ont échoué à se mettre d’accord sur un texte commun et seules certaines pourraient décider de se mobiliser fin mars.

Jeudi matin, la CGT, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, FO, FSU, l’Unsa, l’Unef, la Fage (étudiants) et l’UNL (lycéens) se sont réunies pendant près de quatre heures au siège de l’Unsa pour tenter de se mettre d’accord sur les modifications à réclamer au gouvernement sur le projet de réforme du droit du travail.

Oppositions sur le fond

Mais l’alliance du 23 février ne s’est pas renouvelée. Ce jour-là, à l’issue d’une intersyndicale, la première depuis 2013, neuf syndicats, dont la CGT, la CFDT, FSU ou l’Unef, avaient signé un communiqué commun pour dénoncer un projet "à risques" pour les salariés.

Cette fois, seuls les syndicats dits "réformistes" (CFDT, CFE-CGC, CFTC, Unsa) et la Fage ont réclamé que la loi El Khomri soit "impérativement modifiée en profondeur".

"Il y a des organisations syndicales en France qui préfèrent ne pas faire de propositions, on l’a encore vu ce matin", a regretté sur Twitter Véronique Descacq, numéro deux de la CFDT, qui juge le projet de loi El Khomri "trop libéral".

Retravailler le texte

Face aux nombreuses critiques, politiques et syndicales, le gouvernement a reporté sa présentation en Conseil des ministres au 24 mars, afin de le "retravailler".
L’objectif de l’intersyndicale du matin était de peser sur la nouvelle version du projet, censé, selon le gouvernement, répondre au chômage de masse, la France comptant 3,55 millions de demandeurs d’emploi sans activité, malgré une légère amélioration fin 2015, d’après les chiffres de l’Insee publiés jeudi.

Mais le consensus n’a pas eu lieu : le communiqué commun "n’est pas signable. Il est trop flou et interprétable comme on veut", a expliqué Fabrice Angéi, de la CGT.
Toutefois, "ce n’est pas une rupture" entre les syndicats, a-t-il assuré. Pour preuve, toutes les organisations, y compris les non-signataires, vont se revoir le 18 mars, a indiqué Luc Bérille, numéro un de l’Unsa.

Deux jours de mobilisation les 9 et 31 mars

Les cinq syndicats font des propositions, notamment sur le licenciement économique : la loi "doit permettre aux juges d’apprécier la réalité des difficultés économiques et retirer le périmètre national", selon le communiqué. La version initiale du projet précise les motifs du licenciement économique (baisse du chiffre d’affaires, commandes, pertes d’exploitation) et réduit le périmètre à la France, ce qui est vu par la CFDT comme une incitation au dumping social pour les groupes multinationaux.

En outre, "aucun forfait-jour ou modulation (du temps de travail, NDLR) ne doit être mis en place unilatéralement" par l’employeur, insistent-ils.

Un second rendez-vous a démarré dans l’après-midi au siège de la CGT, qui rejette en bloc le projet gouvernemental, tout comme FO. Y sont discutés les contours d’une mobilisation, sans doute le 31 mars. Solidaires, la CFE-CGC et l’Unef sont présents. Pas la CFDT, la CFTC ni l’Unsa.

Déjà, des mobilisations sont prévues le 9 mars, à l’appel d’organisations de jeunesse et de syndicats.

Le gouvernement s’est dit prêt à revoir "les curseurs" de certaines mesures mais pas la philosophie générale de la réforme.

Messages

  • Bon comme ça c’est clair. La barricade n’a que deux côtés.

  • Nous sommes les gérants loyaux du capitalisme (Léon Blum) C’est clair ce que les conservateurs n’avaient pas osé faire , eux pensent pouvoir le faire ! Ces sociaux démocrates spéculent sur une mobilisation populaire très faible comme d’autres pour être les meilleurs défenseurs du patronat . Ainsi on est averti il faudra noircir de monde les rues, les boulevards, battre le pavé dans tout le pays , la grève partout où cela sera possible tous ensemble et reconquérir l’Unité toujours indispensable pour gagner ! Il ne sera pas dit que les collabos du régime gagne leur pari de persister dans leur convoitise des meilleurs défenseurs de la bourgeoisie, des riches privilégiés, des multinationales !

  • La CFDT, comme les socialistes ont toujours trahi leurs adhérents, leurs paroles et leurs idées. Et ça continue...

    • de toute façon dix syndicats qui ne représentent que moins de 10 % de la population active ne sont pas représentatifs ...

    • Et mercredi 9, c’est dans la rue que ça se passe ! Compagnie jolie môme Chantons toutes et tous ensemble car la voie du peuple doit se faire entendre, on se moque des divisions des bureaucraties syndicales un seul mot d’ ordre Retrait pur est simple du projet de loi !

  • La pauvreté augmente dans la société. Les libertés et les droits reculent pour les salariés. La qualité de vie baisse aussi forcément dans ces conditions. Les guerres détruisent l’humanité et entravent son développement. Elles ne servent qu’à servir lez capitalisme mercantile. Les inégalités s’accroissent de façon vertigineuse. Les riches n’ont jamais été aussi riches. Et la pauvreté est un nouveau mode de vie pour les plus nombreux. Aujourd’hui il faut choisir : ou vivre en esclave, ou se révolter ! Le vie qui perd sa liberté ne peut être digne. La révolte contre les injustices et les mensonges des dirigeants, des tyrans en place, est un devoir. La conscience de l’action est le premier devoir de l’homme véritablement libre qui secoue les fers qui l’entravent et qui met fin brutalement à son esclavage.