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SOLIDAIRES avec les bureaucrates ???
Publie le mardi 24 mars 2009 par Open-Publishing8 commentaires
Syndiqué depuis peu à SUD croyant qu’il s’agissait là d’une structure syndicale moins compromise que les autres.
Je me rends compte que les dirigeants de Solidaires n’ont finalement pas de pratiques différentes que celles des autres syndicats.
Pour ne rompre l’unité syndicale, Solidaires musèle la mobilisation comme en témoigne ce texte à l’issu de la réunion intersyndicale du 19 au soir :
"L’intersyndicale nationale s’est réunie le 20 mars au siège de Solidaires avec les huit organisations. Sur le bilan de la mobilisation de la journée du 19 mars, les points de vue étaient assez convergents : plus de manifestant-e-s, plus de manifestations, plus de participant-e-s du privé, soutien très massif de lav population... De même sur l’appréciation des intransigeances gouvernementales (illustrées une nouvelle fois par l’intervention de François Fillon le jeudi soir) et patronales (les déclarations provocatrices de la présidente du Medef)...
Mais les appréciations sur les suites à donner étaient beaucoup moins convergentes... Nous reprenons ici
l’essentiel des premières interventions de chaque organisation, dans l’ordre où elles ont été faites, l’ensemble permettant de bien apprécier le contexte global, le positionnement de chacune.
Solidaires a commencé en défendant :
– le fait que la hauteur de la mobilisation, l’absence de réponse du gouvernement, les enjeux posés dans cette journée... donnent la responsabilité à l’intersyndicale de proposer de nouvelles perspectives interprofessionnelles nationales trés rapidement ;
– que la question d’essayer de construire un rapport de forces encore plus important et celle de la gréve générale interprofessionnelle sont posées, et qu’il faut au minimum un nouveau rendez-vous interprofessionnel avant la fin du mois de mars ;
– que l’unité syndicale dans l’action reste un élément déterminant.
UNSA : Ne croit pas à une mobilisation nationale avant les vacances de Pâques, donc ça renvoie au 1er mai, qui doit alors être présenté comme exceptionnel cette année. Proposition d’actions départementales, autour des
entreprises.
CGC : Problème sur la place des politiques, y compris dans les manifestations. Une grève générale serait facteur
d’aggravation de la situation. La CGC ne manifeste pas, traditionnellement, le 1er mai mais si c’est dans le cadre de la plate-forme unitaire, ça pourrait se faire cette année. Il ne faut pas se précipiter à lancer des appels mais ouvrir des pistes ; par exemple, organiser une journée nationale des bassins d’emplois.
FSU : Il faut noter l’engagement plus fort des salarié-e-s du privé. Les équipes militantes FSU veulent une
mobilisation à caractère national sans attendre le 1er mai : une journée de manifestations, le samedi 28 mars ou 4 avril. L’intersyndicale pourrait demander au gouvernement de la recevoir ensemble.
CFTC : Ne peut s’engager lors de cette intersyndicale dans l’attente d’une instance nationale la semaine
suivante. La CFTC ne participe jamais aux manifestations unitaires du 1er mai, mais pourrait le faire cette année. Avant le 1er mai, elle propose des actions locales.
FO : Comité confédéral national la semaine prochaine, donc pas de décision d’action aujourd’hui. Ne pas
renouveler des mobilisations de type 29 janvier et 19 mars. Pour un éventuel 1er mai dans l’unité d’action, qui n’est pas du tout la tradition de FO, cela ne pourrait se décider qu’après un débat en interne. Il faut organiser des actions
au plus près des entreprises. Il parait difficile d’aller aujourd’hui au-delà d’un soutien aux mobilisations dans les entreprises, même si on peut mentionner le 28 mars à Londres et le 1er mai.
CFDT : L’intersyndicale doit rester le repère pour les salarié-e-s, et réaffirmer ses objectifs. Des manifestations
un samedi dans les deux semaines qui viennent, ça paraît très court. L’objectif du 1er mai est plus crédible, y compris en mettant en avant son aspect de solidarité internationale. Un cadre intersyndical régulier, pas seulement lié aux mobilisations, est nécessaire. L’intersyndicale doit interpeller gouvernement, patronat, employeurs. Il faut maintenir la mobilisation, et pour ça prendre le temps de débats en interne, et se revoir.
CGT : On est dans un schéma totalement nouveau, avec notamment une intersyndicale qui travaille dans la durée
et en confiance. Il faut mettre en débat et proposer un panel d’initiatives : 28 mars en lien avec le G20, 4 avril, 1er
mai, ... Nous devons soutenir toutes les luttes locales, mais attention à ne pas se polariser sur certaines uniquement
pour des raisons médiatiques. La proposition d’une journée nationale des bassins d’emplois est une bonne chose, d’autant que ces initiatives ne seront pas du même type que le 19 mars, pas aux mêmes endroits, et que cela
permettra un nouveau temps fort sans risque de comparaison.
Au cours de la discussion, Solidaires est intervenue à plusieurs reprises pour insister plus particulièrement sur
le fait :
– que les millions de personnes qui se sont mobiliséesattendent de connaître ce que l’intersyndicale
propose comme suites pour gagner ;
– que la perspective d’un 1er mai unitaire sur la base dela plate-forme intersyndicale est une donnée
intéressante mais qui ne peut suffire ;
– que même si Solidaires est d’accord avec les différentes propositions d’action mises en avant
(mobilisations autour du G20, journée nationale des bassins d’emplois, 1er mai unitaire dans le cadre de la plate-forme intersyndicale,…), cela ne représente pas une mobilisation nationale interprofessionnelle forte
et ne permettra pas d’éviter le sentiment que du 19 mars on passe au 1er mai, et ça, ce n’est pas suffisant.
Après quelques autres tours de table, il s’est confirmé qu’en dehors de Solidaires et FSU, une non décision ce jour, donc implicitement la décision de ne rien organiser nationalement à court terme, faisait plutôt consensus.
Notre analyse de cette intersyndicale et des perspectives.Pour Solidaires, la réponse de l’intersyndicale, qui se
réunira de nouveau le 30 mars, n’est évidemment pas à la hauteur des enjeux, ni des attentes des manifestant-e-s du 29 janvier et du 19 mars, des salarié-e-s, chômeurs/ses, retraité-e-s, jeunes, confronté-e-s à « la crise ».
Pourquoi Solidaires est signataire du texte issu de cette intersyndicale ? Tout d’abord, parce que toutes les
dernières instances nationales de Solidaires ont souligné la nécessité de maintenir le cadre d’action interprofessionnelle unitaire, malgré ses limites. Ne nous trompons pas d’interrogation : nous sommes tous d’accord dans Solidaires sur l’insuffisance notoire (pour rester mesuré) des résultats de l’intersyndicale ; mais est-ce que rompre, apparaître comme cassant l’unité, permettrait d’aller plus vite vers notre objectif d’un mouvement plus fort ? Assurément non.
Nos propositions sont partagées par bien des équipes syndicales d’autres organisations. Un des enjeux
essentiels est que l’aspiration à l’action soit portée publiquement et de façon unitaire par les salarié-e-s et des
militant-e-s syndicaux quelle que soit leur appartenance syndicale. Sans attendre les prochaines réunions unitaires
nationales, il faut développer un fort mouvement unitaire à la base afin que le climat de combativité qui s’est
exprimé le 19 mars ne retombe pas. Ne pas signer ce texte, être exclu de l’intersyndicale, cela aurait permis d’identifier nettement un désaccord avec la stratégie suivie. Mais cet aspect a-t-il suffisamment de côtés positifs pour contre-balancer les aspects négatifs d’une désunion dont nous porterions la responsabilité ?
Quitter l’intersyndicale ne résoudrait aucun des problèmes soulevés et permettrait à d’autres organisations de mener une campagne de dénigrement à notre égard qui affaiblirait nos propositions d’actions unitaires.
Surtout, est-ce que ne pas signer permettait une suite nationale interprofessionnelle à court terme ? Bien sûr
que non. Alors que la dynamique intersyndicale peut encore permettre cela … si tant est que les aspirations de la
base s’y expriment plus nettement. Nous ne sommes pas là pour être spectateurs/trices, mais pour agir au mieux afin que les choses bougent. Et cela suppose donc de poursuivre le travail entamé depuis
des mois. Nous devons continuer à peser, à la mesure de nos forces, de diverses manières :
– appuyer les mobilisations par secteurs, entreprises, bassins d’emplois... en essayant de les élargir, de les
coordonner...
– développer des cadres intersyndicaux de militant-es pour mener le débat sur cette situation nationale, multiplier des appels unitaires en faveur de la mobilisation, prendre des initiatives de réunions publiques, manifs, rassemblement de luttes... Les faire connaître nationalement.
– saisir les rendez-vous existants pour montrer qu’un climat revendicatif et d’exaspération sociale est bien
présent. Toutes les structures doivent appuyer les actions semblant catégorielles mais créant un climat social revendicatif, comme dans l’Education nationale actuellement, en lien avec une radicalisation des jeunes. La mobilisation internationale du samedi 28 mars face au G20 est un rendez-vous dans lequel Solidaires doit être très présent : à la fois compte-tenu des enjeux de fond de cette journée (quelles réponses des “puissants” à cette crise), mais aussi des rapports de forces qui devraient s’exprimer aussi ce jour-là dans la manifestation qui aura lieu à Paris et dans la centaine d’initiatives prévues dans toute la France. C’est aussi l’occasion de montrer que des convergences sont possibles au-delà du seul mouvement syndical et de ses limites actuelles... D’autres rendez-vous arrivent rapidement ensuite comme le contre sommet de l’Otan à Strasbourg début
avril...
– diffuser massivement les tracts Solidaires qui font connaître nos propositions, y compris en terme de
stratégie d’action. Ceci, tant dans nos secteurs d’implantation, qu’en direction d’entreprises où nous
ne sommes pas. Dans ce contexte, rappelons le une nouvelle fois, les équipes Solidaires ont un rôle essentiel à jouer. C’est seulement à partir du terrain et des dynamiques revendicatives et unitaires, sectorielles et locales
que nous serons capables de favoriser, que nous pouvons espérer enclencher une dynamique gagnante au niveau national.
Paris, le 22 mars 2009.
SOLIDAIRES."
Messages
1. Solidaires contre les bureaucraties !, 24 mars 2009, 22:53, par Julien De Freitas
Bah moi je le trouve plutôt censé ce compte-rendu ! Déjà si tu étais dans certaines autres syndicats tu n’y aurais jamais eu droit. Deuxièmement oui, Solidaires voulait pousser à une journée avant la fin du mois, avec la FSU, mais s’est retrouvé minoritaire. Or, quand t’es mino, tu acceptes. Ce qui n’empêche pas les SUD locaux d’organiser des actions voire des manifs en parrallèle : c’est ça déborder les directions, pas se plaindre de leurs décisions ! Et c’est dans cette logique que SUD s’est construit !
1. Solidaires contre les bureaucraties !, 24 mars 2009, 23:04, par Benben33
Je partage entièrement le dernier commentaire , les SUD ont une autonomie d’action, donc a nous de jouer , il y a assez de raisons de construire des actions et manif , et ils s’en trouvent tous les jours des nouvelles .
2. SOLIDAIRES avec les bureaucrates ???, 24 mars 2009, 23:20
camarade,
où SUD-Solidaires musèle-t-il la mobilisation ? En étant présent principalement à La Poste et à la SNCF et avec des partenaires syndicaux largement hostiles (malgré leurs discours) à la grève, SUD n’a pas - pour le moment - la force de lancer la Grève Générale. Aussi la question est aujourd’hui de rester unitaire malgré tout et - hélas - à minima ; le risque étant grand de voir les SUD - Solidaires partir tout seuls au carton et se faire cartonner ensuite par les camarades des autres OS... SUD - Solidaires devrait-il tenter d’impulser la grève partout où il est présent de façon significative (sur les revendications suivantes : + 300 € et arrêt des suppressions d’emplois) avec le risque de se tôler et de se faire shooter ensuite par nos directions respectives pour ces affronts intolérables (déclarer la guerre et n’avoir pas moyen de la mener équivaut à une liquidation rapide et brutale - écartement du dialogue social, cadeaux à gogo pour les autres OS responsables qui savent bien se tenir, et surtout répression = mises à pied pour les SUDistes fonctionnaires , licenciements pour les ACOs...).
Tu viens de rejoindre une OS où tu as le droit de décider de la ligne d’action, un syndicat certes minoritaire mais où on ne démandate pas publiquement un militant syndical parce qu’il s’est opposé frontalement à un chef de centre et que son ancien syndicat, appeuré, l’a démissionné sur le champ...
Avec ses imperfections, dues principalement à sa taille et à sa jeunesse, SUD - Solidaires reste encore l’espace syndical de liberté où nous pouvons nous exprimer (je ne suis pas sûr qu’il soit faisable de contester une ligne fédérale mou du genou de façon interne sans un poids considérable - 2 ou 3000 cartes...).
Malgré des critiques qui ne nous ferons pas vanacer aujourd’hui, je reste convaincu que dans de nombreux secteurs SUD - Solidaires reste l’outil qui peut construire les luttes et mener à le grève...
Olivier, SUD postaux Paris.
1. SOLIDAIRES avec les bureaucrates ???, 25 mars 2009, 08:32, par antoine SUD educ
Le fait est : SOLIDAIRES a force de tout faire pour être considéré comme représentatif est maintenant tout heureux d’être invité aux intersyndicales nationales. Et cette légitimité récente aux yeux des autres Confédérations (CFDT, CGT, FO en particulier) l’amène à signer n’importe quoi pourvu d’être maintenu dans l’intersyndicale.
C’est dommage, beuacoup de militants ouvriers attendaient qu’une OS prenne l’initiative de l’offensive. cela aurait pu et aurait dû, à mes yeux, être SOLIDAIRES. Ce n’est pas le cas. C’est cet attentisme qui me choque alors que rompre avec l’intersyndicale aurait pu faire de SOLIDAIRES le fer de lance d’un mouvement plus dure qu’appeller (la bonne blague) à une journée d’action le ... 1er mai.
Je suis certain que ça va barder. Nombre de mes camarades, et je suis sûr que c’est le cas danhs les autres OS, sont mécontents de l’attitude des "mandatés" de Solidaires à l’intersyndicale. A nous militants de base de mettre les points sur les I.
3. SOLIDAIRES avec les bureaucrates ???, 24 mars 2009, 23:45
24 mars 2009
APPEL À CONSTRUIRE LA GRÈVE GÉNÉRALE
CGT Radio France
Après l’énorme mobilisation des 29 janvier et 19 mars et au regard de toutes les luttes qui se mènent depuis des mois partout en France et dans tous les secteurs (industrie, commerce, distribution, universités, écoles, collèges, lycées, chercheurs, hôpitaux, culture, grèves administratives dans l’enseignement, la psychiatrie…)
Alors que la grève générale s’est propagée dans les territoires d’Outre-mer avec une responsabilité et une conscience exemplaires et avec succès
Au lendemain de l’intervention du premier ministre qui a clairement affiché son mépris Il est urgent de répondre à la question : « Et maintenant que fait-on ? »
Le temps est venu, nous semble-t-il, de coordonner nos combats et d’étendre le domaine de la résistance. Pour cela nous devons nous organiser, tous ensemble, salarié-e-s du public, du privé, privé-e-s d’emploi, précaires et sans papiers !
Nous, salarié-e-s de l’audiovisuel public subissons de plein fouet les attaques contre le service public et les conventions collectives. Ce sont 206 postes menacés de suppression à RFI, 1000 départs non remplacés à France Télévision, et pour tous, la remise en cause de la convention collective et ses avenants.
C’est bien la coordination et la convergence de nos actions dans tous les secteurs qui nous permettront d’imposer nos revendications.
Suite au 19 mars, les confédérations ne peuvent renvoyer au seul 1er mai. Il faut une véritable riposte à la hauteur des attaques, maintenant, tout de suite. Nous voulons l’arrêt immédiat des licenciements et des suppressions de postes. Nous voulons l’abandon de toutes les réformes qui ont remis en cause des droits fondamentaux dans les domaines de la santé, de la justice, de l’éducation et de la protection sociale.
Comme en Guadeloupe, nous exigeons une augmentation de 200 € pour toutes et tous, salari-é-s, retraité-e-s, chômeuses et chômeurs et minima sociaux. « La grève générale ne se décrète pas » entendons-nous souvent. C’est juste, mais ça ne tombe pas du ciel non plus ! La grève générale se prépare et s’organise.
Fort-e-s de la légitimité créée par les mobilisations du 29 et 19, de la grève générale en Guadeloupe et en Martinique, des mouvements partout en France la CGT doit organiser la seule riposte possible : la grève générale car, comme en 1995, c’est tous ensemble que nous devons nous battre !
Il faut que la CGT annonce son intention d’organiser rapidement une grève générale dans l’unité jusqu’à satisfaction de nos revendications. Il faut que cette idée soit débattue, réfléchie afin de pouvoir être mise en œuvre rapidement.
Pour construire cette riposte, pour ne plus rester isolé-e-s dans nos entreprises il est indispensable que chacun de nos syndicats et des sections de la CGT se retrouvent afin de coordonner les luttes et d’opposer à cette attaque globale et sans précédent une riposte globale et sans précédent.
C’est la seule perspective qui puisse rassembler et fédérer le plus grand nombre. C’est ce que nous voulons !
La Bureau de la CGT Radio France lance un appel à toutes celles et ceux qui ne veulent pas rester isolés.
Paris, le 23 mars 09
Le Bureau du SNRT-CGT Radio France
1. SOLIDAIRES avec les bureaucrates ???, 25 mars 2009, 06:57
Merci CGT Radio France,vous pouvez beaucoup aujourd’hui.
Les Continentals seront a Paris a manifester tous seuls ?
les medias se sont par miracle faits correctement echo de leur lutte,la perspective de la coordination doit devenir reelle .
Merci a tous...
2. SOLIDAIRES avec les bureaucrates ???, 25 mars 2009, 10:36
la CNT propose un autre type de syndicalisme.
4. SOLIDAIRES avec les bureaucrates ???, 25 mars 2009, 16:52, par Gracchus Babeuf
Aucun mouvement social de quelque ampleur n’est parti du ’’sommet’’.
Prenez donc vos affaires en mains au lieu d’attendre les consignes de ’’l’avant-garde’’.
C’est vous, par votre attitude passive, attentiste, dépendante, infantile, qui ’’faites’’ les bureaucraties. Ne venez pas vous plaindre après.
Vous avez les syndicats que vous méritez. Dans une confédération syndicale digne de ce nom l’AG souveraine prend des décisions et mandate de manière impérative les délégués pour l’instance supérieure.
Cela dit, l’attitude des ’’dirigeants’’ de Solidaires me paraît parfaitement réaliste, vu le rapport de forces actuel, et, à lire le compte-rendu de l’intersyndicale, les accuser de ’’museler la mobilisation’’ est proprement malhonnête.