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SOMMET DES PEUPLES de Bruxelles : Menaces de coup d’Etat en Equateur !
par JO
Publie le mercredi 17 juin 2015 par JO - Open-Publishing3 commentaires
SOMMET DES PEUPLES : Rafael Correa APPELLE A "ETRE ATTENTIFS ET A REJETER LES PUTSCHISTES"
traduction Françoise Lopez
Lors de la clôture du Sommet des Peuples qui s’est déroulée à Bruxelles, le président Rafael Correa a évoqué la situation vécue en Equateur à cause du rejet de la politique du Gouvernement par les secteurs de l’opposition, en particulier, du projet de loi sur l’impôt sur les successions.
Lors du Sommet, le Président équatorien a expliqué que l’impôt progressif touchera seulement 2% de la population "les plus riches parmi les riches".
"L’oligarchie, la bourgeoisie, ont déjà réagi. Elles attendent aussi une occasion parce que nous l’avons déjà dénoncé, il y aune restauration conservatrice en marche en Equateur et dans toute l’Amérique Latine. Ils ont récupéré après l’étourdissement dans lequel les a laissés le désastre néo-libéral (...) Ce n’est pas la même droite démantelée, étourdie, aujourd’hui, ces forces réactionnaires au niveau national et international sont organisées avec la complicité de leurs médias et elles n’imaginent pas la réaction que nous avons face à quelque chose d’aussi évident que les impôts progressifs sur les successions", a noté le Chef de l’Etat.
"Evidemment, cela met le doigt sur la plaie, l’excessive concentration de la richesse mais nous calculons que cela touchera moins de 2% de la population. Les patrons des médias, les patrons du pouvoir économique font partie de cette minorité absolue,et aujourd’hui, nous avons de graves troubles en Equateur", a ajouté le Président.
Lors de cette cérémonie, Correa a dénoncé le fait que pendant les manifestations enregistrées hier à Quito, plusieurs sympathisants du Gouvernement ont été agressés. "Nous avons l’immense majorité mais c’est une majorité pacifique, silencieuse, réellement, ces gens sont très agressifs, très violents. Hier, ils ont frappé des dizaines de nos camarades, ils les ont agressés, aucun d’entre eux (des opposants) n’a été agressé et cela continuera, camarades. Ils ne veulent pas arriver à février 2017 (les élections) parce qu’ils savent qu’ils seront à nouveau vaincus. Ils mettent toute la viande sur le grill, ils ont des conseillers étrangers", a-t-il dit.
Correa a indiqué qu’on est désinformé et qu’on dit que l’impôt cherche à toucher les familles et les entreprises familiales.
"La situation est assez délicate en Equateur", a souligné le Président en demandant à tous, en particulier aux émigrés, d’être attentifs, de communiquer avec leurs familles pour les alerter pour qu’ils ne se laissent pas tromper. "Ce sont les riches parmi les riches qui auront à payer quelque chose comme c’est leur devoir social parce que la richesse aussi a été le fruit de la sueur de leurs travailleurs, le fruit des ressources sociales", a-t-il souligné.
Le Président a réaffirmé que ce qu’on cherche, c’est la démocratisation de la richesse et des moyens de production et il a insisté dans son appel. "Je demande à tous et à toutes d’être très attentifs, d’activer les réseaux sociaux en Europe, en Amérique Latine, aux centaines de milliers et de millions de frères émigrés en Europe qui nous soutiennent tant (...) à rejeter les putschistes et à leur montrer que nous sommes plus nombreux, beaucoup plus nombreux. Pour une Amérique Latine plus juste, plus égalitaire, nous vaincrons", a-t-il dit.
Dans son discours, le Président a aussi évoqué la crise européenne. "Toute cette politique monétaire qui a prolongé la crise ici, en Europe a été faite pour défendre les intérêts du capital financier", a-t-il soutenu.
Cependant, il a souligné que ce continent est déjà en train de réagir. Il en a profité pour féliciter "les camarades de Podemos et de tous les groupes qui ont triomphé aux élections locales espagnoles, en particulier cette grande dénonciatrice de l’arnaque des hypothèques, Ada Colau, une chère amie qui a fini par gagner la mairie de Barcelona, Catalogne. Mais il faut continuer à régir, il faut continuer à s’indigner", a-t-il noté.
Le Sommet des Peuples a eu lieu en parallèle au Sommet CELAC-UE dans la capitale belge.
Source en espagnol :
Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo, 11 juin 2015
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Messages
1. SOMMET DES PEUPLES de Bruxelles : Menaces de coup d’Etat en Equateur ! , 17 juin 2015, 16:11, par bibiane
propagande du gouvernement equatorien, qui n’a plus rien de socialiste, c’est la population qui gronde contre un gouvernement qui est corrompu, pille les caisses de l’etat, est devenu comme cul et chemise avec les ultra-riches et les multinationales, encore plus grave avec les fachos intégristes de l’Opus Dei locale, ne cesse de taxer les classes populaires et moyennes, programme la destruction du Yasuni et des Galapagos, s’assied sur la constitution ... paie des gens pour manifester leur soutien au gouvernement qui sont malgré tout bien moins nombreux que ceux qui manifestent leur hostilité .... un Sarkozy equatorien avec sa caste de courtisans qui s’empiffrent et sont au-dessus des lois, pendant que la majorité de la population subit une hausse des prix permanentes liée aux taxes sans cesses plus nombreuses, y compris alimentaire ce qui touche évidemment plus les moins riches.
De redistribution il n’y en a pas ... et il ne s’agit pas de coup d’état, fomenté par l’opposition mais de colère populaire. Ma fille vit et est marié en Equateur et son mari est issu de la classe populaire, ils ont voté pour Correa, mais comme nombre de ceux et celles qui l’on fait, ils veulent le voir dégager avec sa clique de corrompus et de socio-traîtres .... et c’est pour eux et pour une bonne partie de la population une cruelle déception ce qui expliqe la colère qui monte.
1. SOMMET DES PEUPLES de Bruxelles : Menaces de coup d’Etat en Equateur ! , 17 juin 2015, 17:23
C’est sans doute pour cela que l’opposition capitaliste perd toutes les élections à ce jour ! C’est très intéressant d’apprendre que les partisans du capitalisme dans l’opposition qu’ils se comportent de façon pas très démocratique et pas comme l’opposition de chez nous "droit de manifester et de rentrer chez soi se coucher" sans menacer personne ! D’ailleurs la véritable opposition en Europe n’a même pas droit à posséder un média de forte audience pour quotidiennement apporter une autre information ! Ce n’est pas le cas en Equateur , les médias privés déversent toujours leur hargne anti-gouvernementale ! Et même s’ils appellent à la subversion ! Chez nous ils seraient interdits depuis longtemps !
2. SOMMET DES PEUPLES de Bruxelles : Menaces de coup d’Etat en Equateur ! , 17 juin 2015, 19:37
Equateur : Correa RENVOIE LA BALLE A L’OPPOSITION
traduction Françoise Lopez
QUITO. Avec sa décision de retirer temporairement 2 projets de loi sur les successions et la plus-value et d’ouvrir un débat national sur ce sujet, le président Rafael Correa a mis la balle dans le camp de l’opposition équatorienne.
Selon ce qu’a expliqué dans la soirée de lundi le président dans un message à la nation, le retrait temporaire des propositions d’augmentation des impôts sur les successions et de la plus-value cherche à conjurer les protestations, dans certains cas violentes, que des groupes d’opposition ont organisées ces derniers jours à Quito et dans d’autres villes.
Pour éviter que ces groupes provoquent plus de violences, plus encore quand nous avons besoin d’une ambiance de paix, de joie et de réflexion pour la visite du pape François, il a décidé de retirer temporairement les projets de loi en question, a expliqué Correa.
Le Chef de l’Etat, au pouvoir depuis janvier 2007, a noté, cependant, qu’ouvrir un grand débat national s’impose, non seulement sur les projets de loi en question mais aussi sur le type de pays que souhaitent tous les Equatoriens.
Nous voulons des débats, pas des cris, nous voulons des arguments, pas de la manipulation, a remarqué le président.
Correa s’est même montré disposé à mettre aux archives définitivement les 2 projets de loi si leurs détracteurs lui démontrent que les nouveaux taux d’imposition proposés par l’Exécutif affecteront les pauvres ou la classe moyenne du pays.
Dans le cas des successions, le gouvernement propose un taux d’imposition qui s’appliquerait progressivement à partir d’un patrimoine équivalent à 100 salaires de base ou, ce qui est la même chose, à partir de 35 400 dollars.
Selon le Président, cette mesure toucherait moins de 2% de la population car à peine 3 Equatoriens sur 100 000 héritent chaque année de plus de 50 000 dollars.
L’impôt sur la plus-value, pour sa part, cherche à freiner les bénéfices illégitimes qu’obtiennent les spéculateurs sur la vente de terrains et de propriétés surtout dans les zones où le gouvernement construit ses ouvrages.
Selon Correa, avec ces 2 projets de loi, ce qu’on vent, c’est obtenir une meilleure distribution des richesses pour construire un Equateur plus juste et plus égalitaire.
Maintenant, c’est à l’opposition de démontrer que ses protestations sont réellement dirigées contre ces mesures et ne font pas partie d’une conspiration pour renverser le gouvernement comme l’assure le président qui défie même ses détracteurs de réunir les signatures nécessaires à la convocation d’un référendum révocatoire.
Pour le moment, certains leaders de l’opposition parmi lesquels le maire de Guayaquil, Jaime Nebot et l’ex candidat à l’élection présidentielle Guillermo Lasso ont déjà annoncé que les protestations vont continuer, ce qui fait craindre que le geste de conciliation de Correa soit tombé dans l’oreille d’un sourd.
Les partisans de Correa semblent pas non plus avoir l’intention de se démobiliser et de laisser les rues à leurs ennemis politiques bien qu’ils apprécient hautement le rameau d’olivier que leur a tendu le président.
Nous leur enlevons le prétexte, nous leur tendons la main et nous leur disons avec la générosité propre à un révolutionnaire que nous nous asseyons pour discuter, a affirmé la législatrice de Alianza PAÍS, María Augusta Calle.
Source en espagnol :
http://www.granma.cu/mundo/2015-06-16/correa-pone-la-pelota-en-cancha-de-la-oposicion-ecuatoriana
URL de cet article :
http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/06/equateur-correa-renvoie-la-balle-a-l-opposition.html