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SOUGE-CHATEAUBRIAND : "Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir"

par Alain Chancogne

Publie le dimanche 25 octobre 2015 par Alain Chancogne - Open-Publishing
2 commentaires

Billet dédié à
 A Georges IBRAHIM, ABDALLAH, Communiste libanais, OTAGE à LANNEMEZAN de l’IMPERIALISME et de ses Valets des, gouvernements français

 A la jeunesse de PALESTINE, à ses morts assasisnés , EUX AUSSI par des OCCUPANTS

Nous n’oublierons JAMAIS

Ce dimanche a Chateaubriand, à Souge, résonnent les noms de ceux que la Barbarie fit taire en les fusillant, s’imaginant ainsi glacer de peur celles et ceux qui, face aux terroristes hitlériens, n’ont pas désespéré d’un FUTUR qu’il nous appartient de construire

Pour nos gosses, pour être digne de ce passage de relais..

A l’heure ou de basses manoeuvres politiciennes et des colères du desepoir conduisent les héritiers du Fascisme à relever la tête, c’est un devoir révolutionnaire..

NO PASARAN.!


Communisme ou BARBARIE
, voilà l’enjeu.


Rappel
A Bordeaux, le 21 octobre, Hans Reimers, officier, conseiller de l’administration militaire est abattu par Pierre Rebière.

Le 23 octobre,Pierre Lerein est fusillé. Le 24 octobre, au camp de Souge, 50 otages sont , eux aussi massacrés

Ils étaient , pour la plupart communistes et syndicalistes de la CGT
TOUS militaient avec ma mère, alors jeune maman d’un bébé qui aujourd’huii inonde B.C de ses "papiers et commentaires" ..signés A.C


NOUS continuons le combat.

A voir le site :

http://www.fusilles-souge.asso.fr/c...
Extrait :

Quatre années de terreur nazie

Le camp militaire de Souge, situé dans la lande girondine, commune de Martignas-sur-Jalle à quelques kilomètres de Bordeaux (Voir rubrique "Comment s’y rendre), fut créé au début du XXème siècle.

En 1940, après la défaite française, l’armée allemande en prit possession, et y procéda à deux exécutions de personnes isolées arrêtées pour manifestation hostile aux occupants. Le 23 octobre 1941, ce fut au tour d’un jeune syndicaliste. Le lendemain 24 octobre, en représailles à l’action de la Résistance à Bordeaux contre le commandant Reimers, cinquante nouveaux patriotes, pour la plupart emprisonnés à Bacalan (quartier populaire au nord de Bordeaux) dès 1939 pour activités communistes tombèrent à Souge et furent enfouis en pleine terre dans un lieu aujourd’hui clôturé appelé "Première enceinte".

En 1942, les exécutions se renouvelèrent par vagues, la plus forte étant celle du 21 septembre avec ses 70 victimes. Les fusillades se déroulèrent désormais sur un lieu appelé "Deuxième enceinte" et ce, jusqu’à la fin de la guerre. Les corps furent dispersés sur ordre de l’armée allemande dans les cimetières des communes alentour puis, à la Libération, remis aux familles ou enterrés au cimetière de la Chartreuse à Bordeaux. Par la suite, un certain nombre d’entre eux furent réunis dans un caveau-monument : "le Caveau des fusillés", dans ce même cimetière. En 1943, deux patriotes furent fusillés à Souge. Les allemands, considérant que l’image qu’ils donnaient à la population leur portait tort, et devant les besoins de main d’oeuvre dans les usines allemandes décidèrent cette année-là les déportations massives de Résistants.

Le développement de toutes les formes de rejet de l’occupant et de la collaboration, l’activité des maquis de la région, leur répression, la situation de plus en plus dangereuse pour l’ occupant et la perspective de sa défaite, firent de 1944 l’année du plus grand nombre de victimes dans le camp de Souge :cent neuf fusillés en huit mois, la dernière exécution datant du 21 août, à quelques jours de la Libération de Bordeaux. Le curé de Martignas, ville sur laquelle se trouve une partie du Camp militaire, ayant été requis par les Allemands, témoigna après la guerre :à son avis, tous les fusillés n’ont pas été répertoriés. Leur nombre dépasserait trois cent, et les lieux d’exécution connus ou retrouvés à la Libération ont été plus dispersés que les registres ne le laissent apparaître.

ELUARD a écrit

La nuit qui précéda sa mort

Fut la plus courte de sa vie

L’idée qu’il existait encore

Lui brûlait le sang aux poignets

Le poids de son corps l’écoeurait

Sa force le faisait gémir

C’est tout au fond de cette horreur

Qu’il a commencé à sourire

Il n’avait pas UN camarade

Mais des millions et des millions

Pour le venger il le savait

Et le jour se leva pour lui.

(Au rendez-vous allemand (1942-1945))

Portfolio

Messages

  • Ne pas oublier. Ne pas pardonner.

    Molotov.

    Connaître le passé c’est maîtriser notre avenir. (G. Orwell).

    Plus que jamais d’actualité.

    G.L.

  • JOUGOURD Marcel

     Né le 22 février 1914 à Mérignac (Gironde).
     Demeure au Grand Louis à Mérignac, puis 12 rue Emile Fourcand à Bordeaux
     N° 120 sur la liste générale
     N° 40 sur la liste Gestapo
     Fusillé le 21 septembre 1942 à l’âge de 28 ans

    Ouvrier imprimeur de profession, Marcel Jougourd est, avant la guerre, membre de la cellule du Grand Louis du Parti Communiste, à Mérignac.
    En 1938, il est secrétaire de la section de Mérignac.
    Il travaille à la SNCASO - Mérignac jusqu’en 1939.

    Il est mobilisé en 1940 au 57éme Régiment d’infanterie, caserne Xaintrailles. Il est néanmoins soupçonné d’être resté en relations avec Williams, responsable clandestin du Parti Communiste, alors inculpé.

    Deux perquisitions sont opérées, chez Marcel Jougourd, à Mérignac, et chez son père, Maurice, rue Emile Fourcand à Bordeaux. Maigre butin : un exemplaire de "l’Humanité" clandestine, un carnet de poche, une "lettre du sieur Chassaing, ex secrétaire régional du PC - actuellement mobilisé -", une "lettre du sieur Saura mobilisé - ".

    Une seconde perquisition est effectuée le 3 avril 1941, totalement négative celle là. A ce moment Marcel Jougourd est prisonnier en Allemagne. Il est libéré après 10 mois de captivité et démobilisé le 15 avril 1941.
    Mais le commissaire spécial ne le lâche pas. Un complément d’enquête et une nouvelle perquisition sont mis en oeuvre, avec comme justification : Jougourd "était orateur du, PC et propagandiste ; sans avoir de spécialité, s’était fait embaucher à l’aviation de Mérignac où il faisait des sabotages et où il est resté embusqué une partie de la guerre". Marcel J6ugroud est alors riveur à la SNCASO-Bacalan. Il habite rue Emile Fourcand.

    Quant à la nouvelle perquisition du 1er octobre 1941, elle est tout aussi infructueuse : malgré tout leur zèle, Poinsot et ses acolytes Davet et Dosque ne trouvent "aucun objet ou document suspect dans l’unique pièce composant, son habitation".

    Marcel Jougourd sera arrêté le 4 juillet 1942 pour activité communiste et fusillé le 21 septembre 1942 par les autorités d’occupation.

    MERCI,petit fils d’un fusillé depuis toujours sa mémoire est honorée dans ma famille,ainsi que celle de ses compagnons de combats,une fois par an au camp de SOUGE