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SUPPRESSION DE LA GRATUITE DES MUSEES NATIONAUX

Publie le vendredi 28 mai 2004 par Open-Publishing
115 commentaires

POUR LES ENSEIGNANTS :

UNE NOUVELLE STRATEGIE DE MODERNISATION DU SERVICE PUBLIC ?

En 2004, des modifications de tarification des musées nationaux ont été mises en place :

Auparavant, la Réunion des Musées Nationaux offrait à tout enseignant, sur simple présentation de sa carte
professionnelle, la gratuité d’accès. Sans réaction immédiate du monde enseignant, ce droit serait
demain révolu.

La logique de désengagement de l’Etat en matière d’Education et de Culture commence à produire ses
effets : au nom de l’ " autonomie des établissements " et de " modernisation du service public ",
chaque établissement est incité à mettre en place sa politique tarifaire propre.

Un exemple hautement symbolique permet de comprendre, très concrètement, ce qui va se produire :
au Louvre, la Direction entend conditionner l’accès gratuit de l’enseignant à la conduite d’une
sortie scolaire au moins une fois dans l’année, en renouvelant cette conditionnalité chaque année ("carte Louvre-enseignant "). Certes, il se trouvera, même au sein du monde enseignant, une petite
fraction pour applaudir le mérite pédagogique enfin reconnu, par ...la Direction du Musée du Louvre
 ! Mais, au-delà de cette tentative pour faire diversion, le fait est là :

Les enseignants de province, les enseignants du premier degré, les enseignants du second degré
pour qui certaines sorties culturelles ne sont tout simplement pas envisageables (comportement de
certains élèves dans certaines classes, manque d’encadrement) ou pas " légitimes " (enseignants hors
sciences-humaines) seraient spoliés de la gratuité d’accès.

Quand à ceux, méritants, qui auraient organisé la sortie annuelle exigée, ils se verraient
néanmoins privés de l’accès aux autres musées nationaux si la politique de la direction du musée du
Louvre se généralisait.

FACE A CETTE NOUVELLE TENTATIVE DE REGRESSION, ENTRONS EN RESISTANCE !

Messages

  • Je ne sais si mon adresse a paru sur le message que j’ai envoyé hier :
    didion.philippe@wanadoo.fr
    Cordialement,
    Ph. D.

    • Pourquoi ne pas jouer la solidarité ? Ne choisissons plus le Louvre pour emmener nos élèves au musée. Ce n’est pas le choix qui manque.

    • Qui cela gênera-t-il vraiment ?
      Les familles qui gavent par millions leurs gosses de télé-poubelle ?
      Le gouvernement qui cherche à humilier encore une fois le monde enseignant ?
      Le Louvre ?

      La riposte passe par la signature de la pétition qui a déjà recueilli des milliers d’exemplaires, les contacts massifs avec les medias, les élus, les partis politiques.

      gratuitémuséesnationaux@yahoo.fr

    • C’est pas des "contacts" qu’il faut avoir avec eux. C’est des pressions pour exiger qu’il fassent leur boulot de syndicalistes, d’élus, de médias (pour ceux qui se disent de gauche)

    • Ce choix-là va se restreindre très rapidement. Dans son numéro du 25/8/2004, Ouest France, qui évoque l’action du collectif de défense de la gratuité enseignante dans les musées nationaux, montre que la suppression au Louvre de celle-ci entraînera toutes les autres ; c’est déjà le cas au Musée Guimet à Paris.

      Signer une pétition, c’est bien , mais cela ne suffit pas.
      La mobilisation enseignante sur cette question n’a pas été à la hauteur de l’enjeu.

  • Belle envolée corporatiste de défense des avantages acquis... Sauf erreur et/ou préjugé de ma part (pourtant bien informée cette part), le personnel enseignant de l’Education nationale ne figure pas au rang des CSP les plus à plaindre, notamment en ce qui concerne l’accès à la culture. Quant aux retombées pédagogiques des vacances parisiennes de quelques enseignants, allons... qu’on n’aille pas nous faire croire qu’elles étaient jusqu’ici capitales ! Pourquoi le loisir de l’enseignant devrait-il être subventionné plutôt que celui de n’importe quel autre agent public ??? Si la suppression de ce privilège avait pour but la refonte de son assiette, j’irais même applaudir. Il me semblerait en effet plus juste d’offrir un libre accès aux moins de 25 ans, aux SMICards, aux sans-papiers... Malheureusement, j’ai bien peur qu’il n’en soit rien. Alors, faute de cause plus juste ou plus réaliste (ah la gratuité pour tous... quand nommera-t-on un administrateur anglais à la tête du Louvre ?!), force est bien de rallier l’étendard des privilégiés... faute de mieux.

    • "vacances parisiennes de quelques enseignants..."
      il faut tuer le flic qui vit en toi...
      Ce n’est pas en supprimant la gratuité des enseignants qu’on gagnera celle des smicards.

    • "il faut tuer le flic qui vit en toi..." J’aime à me dire que le rédacteur de ces lignes est un artisan du creuset républicain ! J’aime à me dire qu’il enseigne peut-être chaque jour à de charmantes petites têtes blondes, brunes, rousses, qui boivent ses paroles sans discernement. Sans rejoindre tout à fait l’internaute qu’il critique, la bêtise d’une telle répartie me rend celui-ci sympathique. D’autant que la question posée est assez juste : certes la disparition de tout avantage acquis est bien triste pour son ancien bénéficiaire, mais en quoi l’enseignant devrait-il voir ses sorties au musée intégralement prises en charges par la collectivité, plutôt que le personnel d’entretien, le personnel administratif, les agents de toutes catégories et de tous services ? Quelle injustice sociale frappe le corps enseignant qui justifie ce régime particulier ? Certes, il existe bien d’autres niches de privilèges dont il serait plus urgent de se préoccuper, mais cela n’ôte rien à la pertinence de la question, ni à la crasse bêtise de toute personne encourageant à "tuer le flic".

    • Il y a effectivement une vision policière du monde à considérer que la gratuité des enseignants est un privilège.
      C’est un dispositif qui vise à tenter d’avoir dans un système national d’éducation les enseignants les plus cultivés possibles.
      C’est évidemment un préalable à l’objectif de GRATUITE POUR TOUS.
      La contamination de la pensée TF1 touche les internautes de Bellaciao...

    • Voila une analyse bien crasse...
      Pour justifier un avantage donné à certains, il faudrait, sans chercher à comprendre ce qui pourrait RATIONNELLEMENT justifier cet avantage, que les bénéficaires soient victimes d’une injustice.
      Il existe des raisons légitimes pour justifier la gratuité d’entrée des enseignants.
      Cela ne veut évidemment pas dire qu’il ne faut pas lutter afin que cet avantage soit étendu à tous.
      Les médias ont tenté vainement de salir le mouvement du printemps 2003.
      Il était fondé sur l’idée que les approches sociales doivent viser l’égalité en regardant vers le haut (37,5 annuités pour tous, et non 42 pour tous).
      Il se trouve des thuriféraires du nivellement par le bas...qui répétent les arguments de JP Pernaut...

    • l’Etat français est devenu un Etat policier .
      Ca ne se limite pas aux balles dans la nuque tirées en "légitime défense" par des fonctionnaires de l’Etat dont on aimerait qu’ils aient un accès gratuit aux Musées nationaux, ni aux millions d’automobilistes harcelés par la maison poulaga.
      Il existe chez certains un flic qui sommeille...et qui trop souvent se réveille.
      Ca se traduit par la volonté de lutter contre les acquis sociaux de certains groupes, au motif qu’on ne les a pas soi-même.
      Ca permet de justifier ses propres carences dans les mobilisations.
      Et puis ça soulage d’autant plus qu’on est soutenu par les medias poubelle et la populace qui s’en délecte.

    • "pourquoi l’enseignant devrait-il voir ses sorties prises en charge par la collectivité plutôt que les personnel de service ?"
      Notre collectif lutte pour la gratuite de la culture POUR TOUS.
      Mais ses membres, qui au demeurant ne sont pas tous enseignants, loin s’en faut, ne sont pas arrivés au point de poujadisme où ils ne comprendraient pas que les fonctions d’enseignant et de personnel de service ne sont pas de même nature.
      Il se trouvera des esprits éclairés ou ayant de leur scolarité un souvenir douloureux qui qualifieront cette perception de "petite bourgeoise".
      Il n’est pas rare que parmi ceux-là, un certain nombre soient passés du col mao au rotary, mais qu’ils aient gardé le goût de la vocifération imbécile.

      Il s’agit d’une nouvelle attaque contre les services publics et les fonctionnaires ; toute la sociéte paie en ce moment un prix inacceptable car le processus d’imitation des Etats-Unis s’accélère.
      Certains luttent.
      D’autres se couchent.
      Parmi ces derniers, une partie crache un fiel bien nauséabond...

    • Le SEUL acquis —professionnel, beaucoup plus que social— des enseignants dans le domaine culturel se limitait précisément à cet accès gratuit aux 34 Musées nationaux.

    • L’ argument du "corporatisme" pour affaiblir les luttes...Encore !
      Tu sens bon le patronat...

    • se soumettre au flic qui vit en toi est tellement plus confortable...

    • Visiter un musée , ce n’est pas aller à Eurodisney.
      De plus, pour un enseignant, dont le métier n’est pas de réparer ta voiture, ou de te ponctionner 50 euros parce que ton compte bancaire présente un découvert de 2 euros, visiter un musée est susceptible de l’aider à développer la dimension humaniste de son métier.
      Quand on aura compris que se donner un système public d’Education nationale, vise en principe à servir l’intérêt général, on arrêtera de plagier la télé-poubelle.

    • Et une approche économique du financement de la protection sociale montre que tel qu’en l’état un système conçu en pleine période de croissance économique exponentielle va droit dans le mur quand les hypothèses macroéconomiques sur lesquelles il repose ne sont plus réunies aujourd’hui. PAs besoin d’être docteur en économie de la santé pour comprendre cela, si ? Se pose alors l’alternative suivante : camper sur des avantages acquis (37,5) et s’exposer à un dérapage total des finances publiques dès l’horizon 2010 qui se traduirait par un nécessaire ajustement au coût social énorme, les générations futures étant alors appelées à payer pour les pots cassés par leurs parents, ou s’adapter pour mieux sauvegarder ce qui peut l’être. Cigale ou fourmi ? Irresponsable ou responsable ?

    • Apprenez, cher(e) intervenant(e), que c’est grâce à la vision policière que certaines personnes ont du monde que vous vivez paisiblement dans une société où la notion d’ordre public a, en plus d’un sens, une réalité. C’est affreux, mais c’est comme ça. Et je ne laisse pas de songer à la joie avec laquelle un membre des forces de l’ordre lirait vos contributions... Pour résumer : un bon fonctionnaire est un fonctionnaire de l’Education nationale, le seul service public qui vaille est celui de l’Education nationale, la police regorge de brutes sanguinaires qui y trouvent le moyen d’assouvir leurs coupables penchants, ce qui ne manque pas d’horrifier le peuple élu des salles de classe dont le nectar est la Culture, l’ambroisie l’intelligence. < soupir >

      Il est EVIDENT que la gratuité de l’accès au musée pour les enseignants est une bonne chose, et que l’objectif d’une gratuité pour tous a valeur d’impératif. Mais la meilleure façon de décrédibiliser une cause c’est de la soutenir par des arguments éminemment contestables. Et ne se réveiller que lorsqu’on rogne un tel avantage minuscule, c’est apporter la démonstration flagrante du peu de cas que l’on fait _in fine_ de la question. Je n’ai jamais vu de pétitions réclamant pour les enseignants la possibilité de suivre des cours de langue, d’informatique, que sais-je encore ?, possibilité offerte à de nombreux agents d’administration centrale dans un souci de perfectionnement des agents de l’Etat, ou, plus utopique, pour réclamer la création de structures comparables aux comités d’entreprise qui rendent bien des aspects de la culture (abonnements à des revues, théâtres, etc.) finalement beaucoup plus accessibles aux agents du privé qu’aux agents du public, or c’est là qu’est le vrai scandale, le vrai différentiel d’accès à la culture, non ?

      Enfin je reste abasourdi par la balourdise du tour rhétorique qui consiste à vouer aux gémonies du populisme, du poujadisme, du cynisme mercantile, l’opinion qui ose être divergente et poser des questions de principe et tente de montrer que le débat peut être plus complexe qu’une opposition binaire et manichéenne entre public et privé, grand capital et gentils profs... Il me semblait que la pédagogie était une école de nuance. C’est décevant. Le plus populiste des deux n’est sans doute pas celui que l’on croit, qui substitue à l’échange une rhétorique d’exclusion (suppôt de TF1, etc.).

    • Pauvres millions d’automobilistes qui vont moins vite par peur du gendarme et finissent enfin par causer moins de morts sur les routes, non vraiment, les frustrer ainsi dans leur plaisir tout innocent d’appuyer sur le champignon, c’est mal. Snif.

      Quant aux "balles dans la nuque", que voulez-vous tous les services de l’Etat n’arrivent pas au degré de perfection de l’Education nationale dont tous les agents sont des modèles de probité, tous, sans exception aucune. Depuis quand stigmatise-t-on un corps entier pour la bavure d’un — ou de quelques-uns — de ses agents ? Ah mais sans doute parce qu’au ministère de l’Intérieur, la pourriture est la règle, la probité l’exception ?

    • Est-ce de passer son temps à tout simplifier pour un public dont la moyenne d’âge est de 12-14 ans qui développe à ce point la capacité à argumenter, la pertinence dans l’analyse, la nuance dans le jugement ?

    • Les violences policières ont explosé depuis 1997.
      Même les poulets le reconnaissent.
      La volonté de piquer aux automobilistes en général le pognon qu’on ne veut plus prendre aux grandes fortunes n’est niée que par ceux qui ne conduisent pas.
      De manière quasi quotidienne, Libé raconte les exoploits de nos bac -3, mieux payés que le enseignants pour tabasser la population.
      Les enseignants ont cessé de faire ça depuis belle lurette.
      Apeurés et insuffisamment solidaires, ce sont eux qui prennent les coups du gouvernement, des médias (le complémént d’enquête du 5 avril 2004 fut un morceau de bravoure diffamatoire)et de certains parents d’élèves.
      Des lois les protègent pourtant, et contrairement aux flics, ils n’auraient pas besoin d’inventer des outrages et des violences à leur endroit.

      Hélas, chez les enseignants aussi, il y a des jaunes, des moutons et des faux-culs.

      Tu as raison sur ce point ; la population enseignante n’est pas irréprochable.

      Mais personne n’a dit qu’elle l’était

    • Manifestement, tu ignores TOUT de l’Education nationale.
      Tu démontres que ce n’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule.

      L’essentiel est que cracher ton fiel anti-enseignant te soulage...

    • Quand la police a déporté les juifs, elle assurait l’ordre public ?
      Les centaines de corps d’algériens dans la Seine en 1961, c’était l’ordre public ?
      Les centres de rétention, les condamnations de la france pour torture policière, c’est toujours l’ordre public ?

    • Pourquoi parler de ce dont vous ne savez RIEN ?
      Les professeurs passent leur temps a demander des formations, qui sont refusées, par manque de moyens...
      Pourquoi ne pas s’informer AVANT d’affirmer ?

    • Vous semblez considérer que l’accès à la "Culture" négocié par les Comités d’entreprise est un bienfait... libre à vous.
      se pose juste un problème de définition : vous confondez Consommation culturelle et Culture...
      Vous me faites penser à ces gentils touristes qui ont "fait" l’Egypte en croisière sur le Nil, où à ce merveilleux public qui vient de "faire " Miro, à Beaubourg.
      Vous etes sans doute heureux (se) ainsi...

    • Supprimer la gratuité des uns pour "sauver" celle des autres ?
      Avons-nous en ligne un(e) syndicaliste bien jaune de la CFDT ?

    • Les 37.5 ans de cotisation, "un avantage acquis sur lequel les salariés voudraient camper"...
      Mais c’est un dialogue avec Monsieur le Baron Seillière...
      Mes respects à la Baronne, Monsieur le Baron.

    • Les enseignants conchient tes valeurs managériales...

    • Tu ignores à l’évidence le sens du terme "corporatisme".

    • T’aimes pas quand on te dit que tu fais de la sous-traitance pour TF1 ?
      Pourtant c’est bien ça que tu fais...

    • Qu’est-ce que tu fous sur Bellaciao ?
      Faut aller causer à c’est mon choix quand on atteint ton niveau de poujadisme imbécile !

    • Le patronat nous saigne.
      Les jaunes comme toi acceptent.
      Pas nous

    • Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Il y a Javert aussi. Et puis en cherchant bien on doit pouvoir remonter au temps de Clovis et démontrer qu’à chaque époque a correspondu sa caste policière répressive, tortionnaire, et fière de l’être.

      Et puis il n’y a pas que les policiers. N’oublions pas les marins qui ont pratiqué le commerce triangulaire, sale engeance que les marins.

      Et les huissiers de justice ? Ne faut-il pas avoir le vice chevillé à l’âme pour devenir huissier de justice ?

      Heureusement que dans cet océan d’immondices, un petit groupe d’irréductibles conservent la pureté virginale des Résistants de la première heure, des défenseurs de la veuve et de l’orphelin, un peu échaudés de voir s’effriter le prestige d’antan, la considération sociale Troisième République, mais toujours prêts à faire acte de messianisme révolutionnaire pour montrer au peuple la voie du progrès et de la paix civile... Sauf en juillet-août parce que bon, faut pas déconner, les revendications c’est bien, mais pas pendant les vacances, hein !

    • Des études, des chiffres, des articles, de vibrants plaidoyers, des pétitions ! Où sont-ils ?! Je suis avide de découvrir de tels trésors ! Simplement je n’en trouve pas. Savez-vous que vous n’avez pas le monopole de l’information ? Savez-vous que ce n’est pas seulement en écoutant vos collègues de la salle des profs de Champigny-les-Oies que vous vous ferez une idée à peu près représentative de la réalité, de l’hétérogénéité, de la complexité du monde enseignant ? Savez-vous que le propre d’un journal satirique est de n’offrir qu’une vue partiale et partielle — fût-elle drôle, intéressante, et parfaitement juste — de l’information et ne saurait donc tenir lieu de grand livre du monde ? Remarquez, la question n’est pas de savoir si vous le savez, mais de comprendre que vous n’y comprenez manifestement pas grand chose. Alors, râlez, puisque cela vous donne le sentiment d’exister et de compter, râlez, tempêtez, le calme n’en reviendra pas moins dans le verre d’eau.

    • C’est vrai, j’oubliais que lorsque M. Dupond, professeur de mathématiques au collège de Trifouilly-les-Oies va voir la Joconde, il se cultive, lui, môssieur, tandis que quand M. Durand, commercial, va voir la même Joconde, il fait de la consommation culturelle. Il est dans une attitude consumériste scandaleuse qui assimile le déploiement du génie humain à un bien de vulgaire consommation. Ouh le vilain. D’ailleurs, si ça ne tenait qu’à moi, j’interdirais l’accès aux musées à tous ceux qui ne sont pas enseignants, parce que leur approche consumériste nuit à la qualité de l’émotion esthétique qui étreint l’enseignant seul capable de reconnaître le sublime. Car seul l’enseignant sait cultiver un loisir pascalien. Le _vulgus pecum_ qui erre en dehors du cadre statutaire de l’Education nationale se contente de partir en vacances. Dieu que c’est vulgaire.

    • Ce que je fais sur Bellaciao ? Mais je suis tombé dessus par hasard et m’amuse à débusquer le post-68ard anarcho-syndicaliste sur le retour qui préfère cracher sur une société qu’il ne comprend pas, plutôt que de voir ses idéaux de jeunesse ridicules remisés au rayon des antiquités. Les références culturelles sont cernées, _Charlie Hebdo_, _le Monde diplomatique_ j’imagine également, on s’est peut-être croisés à la fête de l’Huma ?! J’hésite encore sur la matière, il y a vraiment trop de fautes d’orthographe pour un prof de lettres, une méconnaissance trop patente des phénomènes sociaux et une peur trop irrationnelle du vocabulaire économique pour un prof d’éco, une capacité trop faible à saisir les nuances conceptuelles pour un prof de philo, mmmh, c’est dur. Je dirais prof d’histoire ou instit, dans la cinquantaine, collier de barbe et pantalon en velours à côtes ?! Mais peu importe. En tout cas mes collègues vous adorent et en redemandent, alors, s’il-vous-plait, ne vous arrêtez pas en si bon chemin.

    • Tu estimes peut -être que toi, tu vis paisiblement.
      C’est loin d’être à ton honneur ;
      Tu vis dans une société rongée par la recherche désormais débridée du profit capitaliste.
      Que quelques individus soient millionnaires ou milliardaires ne nous gêne pas.

      Ce qui nous donne la nausée, c’est qu’au nom du profit, on contamine au VIH des centaines d’hémophiles, on liquide 15 000 vieux en quelques semaines, on harcèle à tour de bras dans les entreprises avant de licencier à haut débit les pauvres gogos qui ont cru que se soumettre et se laisser endormir par des syndicats jaunes aller sauver leur emploi.

      Ce qui nous donne la nausée, c’est que l’on casse des services publics, pour laisser au marché la possibilité de faire du pognon DANS CHAQUE ACTIVITE HUMAINE.

      Ce qui nous donne la nausée, c’est le caractère résolument inique et policier que la soviété française a adopté ces 5 dernières années.

      Ce qui nous donne la nausée, c’est les gens comme toi, qui tout en donnant des leçons d’épicerie thatchérienne, vit une "vie paisible"

    • Y ’a de l’espoir .
      Tu commences a comprendre doucement que le moteur de la société étant le profit et la domination —et ça ne date pas d’hier, comme tu le constates finement—, les individus exercent massivement des professions assez ou franchement déguelasses.
      Cela dit, le rôle d’un troufion est de tuer.
      Celui d’un clerc d’anésthésier le peuple.
      Celui d’un flic, d’un juge, d’un vigile ,d’un huissier de protéger les valeurs sociales dominantes et les biens des possédants.

      Celui d’un enseignant, non pas d’éduquer, mais d’instruire.
      Ton passage vraisemblablement difficile a l’école rend aléatoire ta lucidité sur ces questions

    • Hum... sans vouloir vous contrarier, mon passage à l’école s’est fort bien passé, merci, avec d’ailleurs une telle facilité que je n’ai pas jugé utile de le prolonger jusqu’à la retraite. Mais je conçois fort bien le côté rassurant qu’il peut y avoir à rabacher son programme pendant 37,5 ans face à un public acquis à sa cause.

    • Tu te gourres, une fois de plus.
      Les députés de l’Assemblée ont été alertés, par un courrier du 14 juillet 2004. Nous invitons les 900 000 collègues à s’adresser nominativement au député de leur circonscription, ou s’il en ignorent l’adresse à lui écrire à Assemblée nationale, 75007 Paris.

      Nous formulons plus particulièrement cette demande auprès des milliers de signataires de notre pétition.

      Le projet menace de passer au 1er septembre ;
      Les signatures doivent continuer à affluer, et la mobilisation DOIT continuer à s’amplifier.

      Tu te gourres aussi sur un autre point ; la haine et la stupidité d’individus se ton niveau constitue pour nous un stimulant.

    • Et les 900’000 collègues vous les joignez en faisant des annonces au haut-parleur dans les camps GCU ? En circulant sur les plages : "Miko, glaces, beignets, pétitions, travailleurs, travailleuses on vous spolie !" ?

      Vous croyez vraiment que les députés vont prendre la peine de faire rédiger une loi, alors que la modification que vous contestez est une mesure d’ordre intérieur et ne peut être contestée efficacement que devant une juridiction administrative ?

      Ben non, parce que ça impliquerait d’avoir des notions de droit public un peu plus étoffées que celles qui figurent au programme d’Education civique, si ça existe encore.

      Eh oui, il y a des individus stupides au point de croire que l’Education nationale doit être protégée des gens de votre espèce, et qu’elle n’a pas vocation à héberger tous les frileux de la vie bien contents de ne pas mettre le nez hors de leur classe et qui passent leur temps à agiter des principes piqués ici et là dans les revues scientifiques de référence que sont _Libé_ et _Charlie hebdo_ (dont charlot est l’haplologie secrète).

    • Ce qu’il est aisé de comprendre, c’est que tu n’as pas compris que tu ne comprenais rien aux questions concernant l’Education Nationale.

      Pourquoi tu vas pas faire un tour sur les forums de la télé-poubelle ?
      Ta haine anti-enseignants pourrait te permettre de t’y vendre.

      Qui sait ?
      Peut-être pourrais-tu un jour proclamer dans le cadre d’un "complément d’enquête" qu’il y a un professeur pour 12 élèves ...

    • Poursuivons le raisonnement...

      Les salariés de Bosch, baladés par leurs "syndicats", viennent d’accepter de bosser une heure gratuite pour le plus grand profit de leurs actionnaires (dont les revenus se chiffrent pour les principaux d’entre -eux à de milliers de fois celui d’un enseignant, tout en n’ayant comme seule obligation que de dormir et d’attendre que papa et maman disparaissent pour en avoir encore plus)

      Du coup, ceux qui bossent 35 heures deviennent des "privilégiés", selon vos termes.

      Alors , il faut réparer cette injustice.
      Tous à 36 heures.

      Et ainsi de suite....
      Les CDI DOIVENT être "raisonnables" et devenir CDD.
      Les CDD DOIVENT être "responsabilisés" et devenir intérimaires.

      Sinon... sinon, on délocalise !
      Quant aux fonctionnaires...
      Problème...Ils ont des droits. C’est écrits noir sur blanc dans leur Statut.

      Pourquoi ne pas déverser sur leur compte des tomberaux de haine diffamatoire, relayés par la plupart des médias et la populace, celle de bien des petits commercants, et bien des chômeurs...

      On pourra les attaquer plus facilement !

      Depuis 20 ans, il y a une réalite qui semble vous échapper : la part des salaires dans la revenu national a perdu 10 points.

      Les concessions sont systématiquement acceptées par les salariés ET les fonctionnaires, les profits sont engrangés par le patronat et les rentiers.

      Vous démontrez que vous ne rechignez pas à faire la démonstration de votre cuistrerie.
      Alors prenez en compte cette donnée de base, avant de vous lancer dans votre apologie de al soumission.

    • Réponse évidente : il se trouve que les enseignants ne font pas le même métier que les autres "agents publics". Il se trouve qu’une société a intérêt à avoir les enseignants les plus ouverts possible sur le monde culturel.

      La culture étant un patrimoine collectif, il est juste de se battre pour l’accès gratuit pour TOUS.
      Or, la gratuité des services publics tend à devenir un leurre.
      Toute activité tend à devenir payante, quelle soit purement marchande ou d’intérêt public et général. Demain, pourront se soigner ceux qui ont les sous pour ça . Comme dans cette grande démocratie raciste, cléricale, militariste, et policière (plus de 2 millions de détenus...) que sont les Etats-Unis.

      Cela, il faut le combattre de toutes nos forces.

      Les cheminots ont eu raison de se battre pour préserver un départ à la retraite antérieur aux autres professions.
      Les enseignants ont raison de se battre pour préserver la gratuité d’entrée dans les Musées nationaux.
      Ceux qui se soumettent sans se battre (ils sont très majoritaires) ne représentent vraiment pas ce que l’humanité produit de mieux.
      Quant à ceux qui s’expriment pour dire qu’il faut céder aux injonctions patronales et à celles de leurs porte-parole gouvernementaux, qu’en dire...? Ils se trompent de forum.

      La haine anti-fonctionnaires qui aveugle une partie de l’opinion chauffée à blanc par les Allègre, les petits soldats du journalisme type Desjardins ou Davidenkoff, mais aussi les stratégies ambigües de certains syndicats enseignants ayant favorisé des intrusions parentales parasitaires dans l’Ecole, la délirante loi Jospin de 1989, tout cela conduit tous ces braves gens à nier les spécificités du métier de professeur.

      Le ridicule ne tue pas, sinon ils seraient moins nombreux...

    • "la part des salaires dans le revenu national a perdu 10 points"... et alors ? Le revenu national est obtenu à partir de l’utilisation dans la fonction de production de deux facteurs : le capital et le travail. Il y a vingt ans, la France était une économie fermée. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, l’ouverture des marchés financiers a permis une hausse substantielle de la productivité du capital, les investissements directs étrangers contribuant pour une part essentielle à la création de richesse en France, et donc à la santé de l’économie entière. Les marges énormes (que je suis loin de défendre, vivement une taxation plus efficace des revenus du capital) qu’empochent certains ne doivent pas voiler l’impact positif de ces investissements sur l’ensemble de la société. Aujourd’hui (Direction de la Prévision, Bercy), les revenus du travail représentent encore en France 75% des revenus déclarés, vous voyez, pas de quoi vous affoler. Le problème n’est de toute façon pas du tout là où vous le mettez. Qu’est-ce que c’est que ce réflexe ridicule qui consiste à se défier de la richesse sous prétexte qu’elle n’est pas le produit de la sueur humaine ? On n’est plus au XIXe siècle vous savez, vos valeurs sont héritées de l’âge industriel et font sourire. Peu importe la manière dont est produite la richesse, ce qui importe c’est la manière dont elle est répartie — et de ce point de vue-là, il reste bien des progrès à accomplir, voire on régresse. Pour pousser le raisonnement jusqu’à l’absurde, vous regrettez la diminution de la part du travail dans la création de richesse, alors que c’est la permanence d’une part du travail dans la création de richesse qu’il faut déplorer, je vous renvoie à Bertrand Russell, _In Praise of Idleness_.

    • "Demain, pourront se soigner ceux qui ont les sous pour ça"... oui, et si on ne fait rien pour réorganiser l’accès aux soins et agir un peu sur les mentalités en France, ce sera la même chose qu’aux USA (qu’il est un peu facile de diaboliser hâtivement, cf. rapport Flandrain, Sénat, 2004) : mais non, il vaut mieux avoir plus de dermatos à Nice que dans tout le Royaume-Uni (sic), il vaut mieux pouvoir multiplier les consultations sous prétexte que c’est gratuit, et mener à sa perte un système par ailleurs remarquable plutôt que de le réformer pendant qu’il en est encore temps.

      "Comme dans cette grande démocratie raciste, cléricale, militariste, et policière (plus de 2 millions de détenus...) que sont les Etats-Unis." Cocorico, la France, pays des droits de l’homme, pays où l’intégration républicaine fonctionne admirablement bien, pays qui collectionne les hauts fonctionnaires et les hommes politiques d’origine maghrébine, pays toujours prêt à la repentance et au travail de mémoire spontané, pays qui n’irait jamais s’ériger en donneur de leçons, pays dont les prisons sont tellement dépeuplées qu’on songe à les transformer en hôtels, pays où l’entretien du patrimoine chrétien revient à la collectivité, mais où les autres cultes peuvent toujours attendre pour voir leur mosquée, leur pagode, leur synagogue obtenir le moindre de denier public, mais bon, pays où il vaut quand même mieux être un homme, blanc, domicilié dans un quartier sans problèmes, pour décrocher un emploi, parce que revenir sur le dogme de l’universalisme et d’une égalité aveugle pour donner à une nation des élites qui lui ressemblent, ça non, ça serait trop coûteux.

      Les conducteurs de TGV doivent conserver une "prime de charbon" dans leur rémunération, c’est un avantage acquis, et la loi n’a pas à se préoccuper de l’évolution de la technique qui modifie considérablement la pénibilité du travail considéré. Bien sûr.

      Se battre pour la fonction publique, ce n’est pas mener en son nom les campagnes les plus démagogiques qui soient, c’est asseoir son statut sur des bases inattaquables et le faire évoluer en fonction de l’évolution de la société, de ses valeurs, de ses priorités. La loi n’est pas du domaine de l’immuable. Le vol d’une miche de pain n’entraîne plus de condamnation à perpétuité. Triste, n’est-ce pas ? Mais il est vrai qu’on se remet difficilement de ce que Monsieur l’instituteur ne fasse plus autorité au village.

      On ne peut que déplorer que dans toute cette vulgate anti-mondialisation, néo-trostko, populo-démago de comptoir, abreuvée aux sources d’une aigreur pitoyable, la seule tradition qui ne soit pas reprise soit celle de l’autocritique. Eh oui, c’est bien ce que l’on vous reproche, de refuser de faire face à l’évolution d’une *fonction* en vous cramponnant de façon autiste à un *statut*. Posture dont il est intéressant de noter le caractère rétrograde.

    • En France en 2004, Cosette c’est la fraternité. Elle est dans une situation misérable en raison de la marchandisation de nos vies et l’acceptation majoritaire de la loi du profit capitaliste.

    • Si l’internaute qui défend les 42 annuités ( en attendant quoi ? les 45 ? les 50 ? ) alors que le MERDEF vire les salariés à la cinquantaine, était un(e) syndicaliste il (elle) serait bien jaune en effet. Aussi jaune que le Pernaut, dont il (elle) rabâche stupidement les incantations.

    • La richesse, comme vous dîtes sans comprendre de quoi vous parlez, n’a jamais cessé d’être le produit de la sueur. L’exploitation est violente. Les accidents du travail en augmentation régulière, malgré les magouilles et les intimidations patronales pour ne pas les déclarer. Savez-vous combien d’inspecteurs du travail contôlent 15 millions de salariés ? Quelques centaines...
      Savez que le concours d’inspecteur du travail offre une trentaine de postes pour quelque 5000 candidats ? Les maladies professionnelles sont niées même par la Sécu. Au cas où celle-ci changerait son fusil d’ épaule, on peut toujours la détruire à titre préventif ,suivant les stratégies politiques du gouvernement d’un pays où des dizaines de millions d’individus n’ont AUCUNE COUVERTURE SOCIALE. Cette destruction est enclenchée. Les humiliations et le harcèlement sont des modalités des "ressources humaines". La discrimination syndicale n’a probablement jamais été aussi haineuse depuis 1945,(Latifa, chez Maxi-Livres, Abdel chez Pizza Hut, le Mac Donald’s de Strasbourg Saint Denis, les Autoroutes du Sud de la France) même dans la fonction publique (R. Veuillet).

      Vous ignorez évidemment de quoi je parle. Ca n’a guère d’importance, car c’est aux internautes de Bellaciao et non à vous que je m’adresse.

      L’absence de conscience politique, dont vous êtes un bel exemple, conforte ce monde paisible, démocratique et citoyen, dans lequel la police est bonne. Et vous, vous vivez dans l’illusion et la science-fiction a l’heur de vous séduire car vous avez manifestement été éduqué(e) ainsi, et que le courage vous manque pour voir le monde tel qui est.

    • Votre modernité à vous,c’est la possibilité pour l’actionnaire de briser du jour au lendemain des dizaines de vie en fermant un site de production tout en versant bien sûr le moins d’indemnités possibles.

      Votre modernité, c’est la possibilité pour le patron, au nom bien sûr de "ressources humaines" efficaces de sonner le salarié quand y’a du boulot, et de le payer quand il en a envie, si il en a envie.

      Votre modernité, c’est l’abolition en pleine nuit par deux pelés et trois tondus de l’interdiction du travail de nuit des femmes dans l’industrie,(loi de ...1892 !) par une majorité parlementaire de votre "gauche responsable" que les travailleurs ont virée en 2002, car ils ont compris sa duplicité. Abolition voulue au nom de l’égalité professionnelle entre hommes et femmes !

      Votre modernité, c’est l’acceptation de l’absence de liberté d’expression dans l’entreprise.

      Votre modernité, c’est la saine émulation entre des travailleurs qui savent que la moitié d’entre-eux peut -être lourdée du jour au lendemain, et la sympathique atmosphère qui en découle afin de constituer les critères de sélection.

      Notre archaïsme (nous avons vainement attendu ce terme, alors il est bien temps de vous suggérer de le compiler dans vos fiches du TF1 en 30 leçons)c’est de lutter pour conserver chaque acquis social des travailleurs dans le privé et de respecter chaque article des statuts dans la Fonction publique

      La destruction des sociétés s’accélère devant les immondices que votre modernité produit à jets continus. Nous ne pouvons, face au contexte de soumission généralisée, qu’adopter une attitude défensive. Nous en sommes fiers. Quand le retour de bâton se produira, le discours tenu par les individus de votre espèce connaîtra la même inflexion que celui des collaborationnistes à la Libération.

    • Ben voyons, et bientôt la France va être un PED ? Voire un PPTE ? Ca va être difficile à faire gober à l’OCDE, aux partenaires du G8. Si le PNB/capita vous semble une donnée trop brute, avez-vous une idée de l’indice d’IDH français ? Alors pleurons sur notre "situation misérable" et allons l’expliquer aux PED. Non non, finalement on va arrêter de renégocier vos dettes, parce qu’on peut plus se le permettre vous savez, on est dans une situation mi-sé-rable, au bord de la cessation de paiement, la banqueroute menace... On croit rêver.

    • MERDEF, pipi, caca, c’est quoi la suite ?

      37,5 ans. Vous êtes-vous jamais livré à un tour d’horizon international pour voir comment on s’y prend ailleurs ? Je ne parle pas des USA, évidemment, ni de l’Angleterre, mais de pays aux modèles sociaux plus étoffés, Scandinavie, Allemagne... Et pourquoi pas 30 ans dans ce cas-là, que dis-je 30, mais la retraite à 18 ans, y’avait pas un 68ard attardé qui proposait ça ? Quel argument avancez-vous pour justifier la soutenabilité du modèle actuel qui n’a jamais fait ses preuve QU’en période de pleine croissance, bref, quand tout va bien ? Sauf que ce sont des considérations bien difficiles à mener à bien quand on fait preuve d’une myopie individualiste pathétique, sinon perverse puisqu’elle se pare en plus des plumes de la générosité. Et comment expliquerez-vous à vos petits-enfants dans 30 ans que c’est par votre faute que le système entier fut sabordé pour laisser place à un système assurantiel dont seuls les plus favorisés seront bénéficiaires ? Avec une crasse fierté, j’imagine.

    • C’est bien, à vous lire, on se dit que la modernité n’est pas encore acquise pour tout le monde, vous savez la modernité, le passage de la surface à la profondeur, de la vitesse à l’accélération, bref l’ouverture de l’esprit humain à une dimension nouvelle transcendant les précédentes. Bon eh bien voilà, là où je vous parle de flux, vous me parlez de stock, que voulez-vous que je vous dise ? Qu’il est plus utile de parler à un miroir, car lui au moins réfléchit. Bref, si je vous dis que 75% du revenu national est constitué des revenus du travail... ça veut dire que... attention, attention, que le travail reste le facteur déterminant de la production de richesse. BIEN ! Mais ce qui semblait vous affoler, c’était la diminution de cette part, ie le flux et non le stock. Or cette peur est complètement irrationnelle. Voilà. Compris ? Ou il faut que j’utilise des pommes et des oranges comme à la maternelle ?

      Quant au syndicalisme français, il défend tellement bien les intérêts des travailleurs que le taux de syndicalisation français est au moins le plus élevé des pays de l’OCDE, c’est bien connu. Et pour chacun de vos exemples de répression du syndicalisme (répression scandaleuse, j’espère que vous ne me ferez pas l’injure de croire que je suis contre le syndicalisme), j’ai autant d’exemples de pression syndicale malsaine exercée à tort et à travers sur des ouvriers un peu échaudés (ex. de l’omerta que fait régner la CGT aux chantiers de l’Atlantique, pour n’en citer qu’un). Mais il est tellement plus facile d’avoir une vision manichéenne. Même si celle-ci n’explique en rien la désaffection des travailleurs français vis-à-vis des syndicats.

      Quant à vos leçons de conscience politique, cher Monsieur, je ne pense pas être le mieux placé pour les recevoir. Je ne vous infligerai pas un vibrant plaidoyer _pro domo_ accompagné des marques les plus significatives de l’engagement citoyen, et n’attends pas non plus de votre part que vous en fassiez de même. J’aimerais simplement attirer votre attention sur le fait que l’anarcho-syndicalisme anti-mondialiste mâtiné de bien-pensance lénifiante à la petite semaine apporte chaque jour la preuve de son ineptie et de son inefficacité. Enfin, si cela vous donne de bien beaux rêves, c’est déjà ça. Pendant ce temps, d’autres cherchent à comprendre et à agir. Et les ânes continuent de braire.

    • C’est beau tout ce lyrisme, c’est à la frontière de Zola et de Sand. Je ne sais pas où vous allez chercher tout ça. Pas dans mes propos en tout cas. Lecture attentive de Schopenhauer et de son _Art d’avoir toujours raison_, je vous félicite, mais lorsqu’il conseille de donner aux propos de l’adversaire une portée qu’ils n’ont pas, d’en tirer des conclusions qu’ils n’ont pas, il ne prend pas la peine de préciser, c’est implicite, que ces conclusions doivent rester dans l’ordre du possible et du vraisemblable pour emporter l’adhésion. Allons, allons. Mais diaboliser n’est pas réfuter, encore moins convaincre.

      Petite notule à titre d’information : reprochez tant que vous voulez la loi sur le travail de nuit des femmes aux parlementaires, vous apportez ainsi la démonstration flagrante de votre méconnaissance la plus absolue des affaires publiques. Avez-vous jamais entendu parler de la transposition des directives communautaires et de leur valeur... supra-législative ? Non, probablement. C’est bien, ça vous fait de la lecture avant d’aller faire dodo en rêvant au grand soir.

      Eh oui, votre archaïsme, puisque le mot vous plaît, c’est d’avoir une conception si vague de ce qu’est le droit et la loi qu’elle vous semble immuable, gravée dans un marbre sacré, et insusceptible de modifications en fonction de l’évolution des moeurs d’une société. Tenez, c’est en matière sociale la transposition parfaite de cette remarque de Valery : "Certains se font une idée si vague de la poésie qu’ils prennent ce vague pour l’idée même de la poésie."

      Allez, et dernière notule pour que, décidément, cette journée vous soit profitable, au risque de vous faire dresser les cheveux sur la tête, le passage à la modernité est grosso modo situé... au XVIe siècle. Ah la la, 4 siècles de régression, c’est bien triste.

    • En France , et ailleurs, les riches sont de plus en plus riches.
      Les pauvres de plus en plus nombreux.
      La"coésion sociale" disparaît.
      Ce sont des faits qui s"aggravent depuis 20 ans

    • Le terme de PED est significatif de votre zèle à rabâcher les théories jésuitiques dominantes.
      Un très grand nombre de pays sont EN VOIE DE SOUS-DEVELOPPEMENT.
      L’ONU a attendu 1990 pour introduire l’IDH, et constater que l’éducation et la santé était aussi importantes que le PIB.

      Institution internationale officielle et conformiste, elle a beaucoup de chemin à faire pour admettre que la croissance du PIB n’a rien à voir avec le développement, mais seulement avec la valeur ajoutée.
      Celle-ci n’a d’intérêt que dans la mesure où elle est redistribuée pour le progrès social.

      C’est de moins en moins le cas, puisque la part du PIB rémunérant le capital est en augmentation constante.

    • Dans votre inclination débridée pour la loi et l’ordre transparaît le flic soumis à ses petits chefs.
      Ignorez-vous donc que la loi n’est que l’expression des rapports de force à un moment donné ?
      Quand ce que vous appelez le "grand soir" se produira, et l’Histoire est féconde en révolutions, les individus de votre type ne seront pas les derniers à inciter le peuple à couper des têtes.

    • Le collectif de Défense de la gratuité des Musees Nationaux n’est le porte-parole que de lui-même.
      On ne peut certes pas en dire autant de ceux qui propagent avec gourmandise la pensée TF1...

    • La très grande majorité des infractions au Code de la Route concerne le non-port de la ceinture de sécurité (amende forfaitaire majorée :le montant du RMI !!) et de très petits excès de vitesse, de 5 ou 10 km/h, mais qui obligent l’automobiliste à avoir les yeux rivés sur le compteur, parce que l’étatsunisation des forces de répression publique porte en elle la "tolérance zéro",(c’est à dire la bêtise exacerbée du bac-3 en bleu, ravi qu’une société "développée" lui donne le pouvoir d’éructer et de réprimer avec une telle aisance)conduit celui qui veut s’expliquer de plus en plus facilement à des poursuites imaginaires pour "outrage" ou "rébellion".
      Notons toutefois, que dans ces situations, les foudres de la loi s’appliquent avec le discernement d’usage, selon que l’on soit RMIste ou proche du pouvoir.

    • Il faut être aveugle ou plus exactement salement borné pour ne pas savoir que les grands groupes réalisent depuis quelques années des profits inouïs, que les salaires des grandes patrons représentent des milliers de SMIC(en France ils ont même rejoint ceux de leur homologues du premier impérialisme mondial), que les
      fonds de pension exigent des taux de retour sur investissement de 15% QUI LEUR SONT SERVIS, que les cours de bourse explosent quand les sociétés annoncent des licenciements—qu’elles qualifient de plan social !—, que tout cela n’est rendu posible que par l’incompréhension et la lâcheté des masses, même si les serviteurs idéologiques dzes classes dominantes font feu de tous bois.
      Ceux considérés par les médias de révérence comme intellectuels ne méritent pas dans leur écrasante majorité, ce qualificatif.
      De même lesdits médias ne constituent pas pour l’essentiel d’entre-eux le rôle de contre-pouvoir dont ils se targuent.

    • Faut te mettre à la page. 37,5 ans (pour tous, privé et public), c’était la revendication du printemps 2003 des syndicats non collaborationnistes(dont ne faisaient pas partie la CFDT et ...la CGT).
      Aujourd’hui, 42 annuités sont nécessaires ; la retraite par répartition est donc de facto détruite.
      Bienvenue aux assureurs privés du MERDEF.
      Les larbins zélés du patronat dont tu fais partie, ont remporté une bataille ; tu connais la suite.

    • Il se trouve au moins un pays où on ne confie pas un flingue au premier illettré en bleu venu : le Royaume-Uni.

      De manière fort curieuse, il y a beaucoup moins de poulets assasins, beaucoup moins de procès où les juges s’évertuent
      à relaxer les tueurs emetteurs de balles dans la nuque protégés par la "légitime défense", ou les tortionnaires des commissiarats, auxquels il faut adjoindre ceux des taules et des casernes.

    • Et vivement les 42,5 ans pour TOUT le monde, pour SAUVER le régime de retraite par répartition et non pour le détruire. Mais ça c’est un peu difficile à comprendre. Allez, va préparer tes petits cours pour la rentrée. Nos ancêtres les Gaulois...

    • Il faudrait savoir, l’ONU a constaté ou elle a encore à admettre ? Qu’il est beau de pouvoir affirmer une chose et son contraire en l’espace de 2 paragraphes. Primo.

      Secundo, c’est faire bien peu de cas du Conseil économique et social des NU dont votre ignorance n’est pas synonyme d’inexistence.

      Tertio. Que la part du PIB rémunérant le capital soit en augmentation constante n’est pas un problème, c’est même un signe de modernisation des structures de production. Ce qui importe c’est de canaliser l’investissement privé pour qu’il soit, je vous rejoins là-dessus, un facteur de progrès social et non d’évasion fiscale. Le tout est d’avoir un Etat capable d’instrumentaliser les agents privés par une ruse de la raison qui leur permette d’envisager un retour profitable sur leur investissement. Mais ce n’est pas en faisant fuir les capitaux qu’on garantit le meilleur sentier de développement. Elémentaire.

    • Savez-vous seulement quels sont les diplômes requis pour devenir policier en Angleterre ? Aucun. Une simple vérification de l’acquisition des fondamentaux est effectuée. En France, le recrutement se fait sur concours. Le niveau n’en est peut-être pas très élevé, mais une telle procédure de sélection ne me paraît pas franchement moins rigoureuse que celle que l’on pratique au Royaume-Uni.

      Bel étalage de clichés cela étant. Il y avait un hors-série de _Perlin_ sur le Royaume-Uni ?

    • Heureusement que vous êtes là pour éclairer les masses abruties du phare de votre haute culture et prodigieuse intelligence. C’est drôle, ces accents d’illuminisme rappellent fortement les accents d’homme providentiel qui ont émaillé les discours des pires dictateurs que le XXe s. nous a permis de connaître. Il faut émanciper le peuple malgré lui, c’est ça ?, "et on le forcera d’être libre". Pol Pot et Mao ne disaient pas autrement.

    • Dans votre inclination débridée à voir du flic et du petit chef derrière tout contradicteur transparaît le petit frustré qui, n’ayant ni le pouvoir d’achat ni la considération sociale auxquels il estime avoir droit compte tenu des hautes fonctions qu’il occupe, a pour seules ressources la vindicte populiste et la fermentation des aigreurs velléitaires en attendant l’avènement d’une révolution dont l’idée même a plus en France de passé que d’avenir.

      Quant à la loi, en voilà une définition bien imprécise et limitée. On vous sent bien frotté d’Hegel resucé par Marx, mais guère au fait de sa postérité critique, ou, pour être plus précis, de la critique de sa postérité. Et en matière de droit comme de questions sociales, il n’est guère éclairant de camper en terres d’idéologie. On se permet de vous renvoyer à Carbonnier voire à Cornu pour vous donner une idée plus objective de ce qu’est la loi et de ce qu’elle n’est pas. Mais je doute que ces auteurs se trouvent au CDI.

      Quant à ma sujétion à "quelque petit chef", rassurez-vous, mon indépendance m’est garantie par la décision du Conseil constitutionnel du 20 janvier 1984. Pas la vôtre, j’en ai peur. Ceci explique peut-être cela.

      Bonne rentrée !

    • C’est au nom de ce misérabilisme que les gouvernements de droite et de "gauche" cassent les services publics. En son nom que la barbarie trouve voix au chapître dans les pays les plus riches du monde.
      Comme si justement la France appartenait au Tiers Monde...alors que les profits n’ont HISTORIQUEMENT jamais été aussi élevés pour les rentiers.

    • Les internautes de Bellaciao se contrefoutent de ta vie.

      A fortiori si tu en appelles à un Conseil constitutionnel ayant validé l’exception chiraquienne permettant de maintenir au sommet de l’Etat un escroc pour venir nous gonfler.

    • Le Conseil constitutionnel valide la présence d’un escroc à la tête de l’Etat.
      Quelle force dans l’argumentation !

    • C’est _Charlie Hebdo_ qui l’a dit.

      Sauf que ce que ne dit pas _Charlie Hebdo_ c’est que c’est grâce au Conseil constitutionnel que les pro-life qui s’en prenaient à la législation sur l’IVG n’ont donné qu’un coup d’épée dans l’eau (de bénitier).

      Est-ce si difficile à comprendre que cela que défendre l’institution ne revient pas à amnistier l’homme... puisque les procédures déclenchées ne sont pas annulées mais suspendues... Nuance (mais il est vrai qu’en matière de nuance vous n’avez pas l’air d’être très doué... allez les enfants, on répète "nos ancêtres les Gaulois..."). Gare donc à 2007 pour la bernique de l’Elysée.

      Allons, allons, je suis sûr que vous pouvez mieux faire.

    • Cet été, grâce au fichier "STIC" des poulets, 4 salariés ont été licenciés par leur boîte de gardiennage.
      Rappelons que ce fichier recense des dizaines de millions de noms, mêlant victimes, délinquants et témoins, et qu’en l’occurence, l’activité du poulailler a été utilement mise à profit par le patron pour jeter à la rue des travailleurs dont il avait décidé de se séparer...

    • L’ONU a modifié en 1990 sa "définition" du développement. Avec l’IDH, elle admet que le niveau d’instruction et de santé sont AUSSI importants que le PIB.
      Elle a encore du chemin à faire, car le PIB doit être éliminé de l’IDH.
      Le niveau de vie doit être mesuré d’une autre manière.

      Le PIB se borne à mesurer les processus de production de valeur ajoutée ; en fractionnant à l’infini les phases de production, on augmente le PIB, au besoin au mépris de toute rationalité : ce processus de fractalisation a causé sur le réseau ferroviaire britannique des dizaines de morts, au point que même les blairistes, pourtant guère moins thatchériens que leurs prédécesseurs envisageraient des formes de renationalisation !
      Même constat avec le triomphe que constitue la privatisation de l’éléctricité aux Etats-Unis...

      D’autre part, les hypothèses de Rostow sont invalidées par les faits : des cycles de croissance alternent avec des cycles de crise ou de stagnation. Dans les deux derniers cas de figure, les détenteurs du capital incitent leurs valets à expliquer au travaillleurs qu’il faut se serrer la ceinture, afin que la progression de leurs profits ne soit pas ralentie.
      Peu importe dans ce cas que des peuples entiers soit paupérisés et humiliés (Argentine, Russie)...
      Peu importe que des pays comme la Malaisie s’en soient mieux sortis en 1998 en optant pour une voie hérétique par rapport aux dogmes de vos maîtres épiciers du FMI...

      Par ailleurs, les modèles de "développement" occidentaux ne sont pas transposables...Si la Chine et l’Inde se "développaient" sur l’imitation de ces modèles, la planète n’y survivrait pas.
      Les très rares pays du Sud pouvant prétendre à être considérés comme "développés" ont opté pour des voies hétérodoxes. Ils n’ont en aucun cas ouvert leurs frontières, et l’intervention de l’Etat y fut massive.
      Enfin, l’obscénité fondatrice de votre réflexion vous permettra de poursuivre votre existence paisible quand vous aurez compris que l’accroissement de la criminalité, les victimes de l’insécurité routière, la manipulation mentale que constitue la publicté, le mépris des droits des travailleurs, tout cela contribue à accroître le PIB, par suite de consommations liées aux assurances, aux avocats, aux consultations médicales.

    • L’abolition de l’interdiction du travail de nuit des femmes dans l’industrie, votée par une Assemblée nationale dominée par une majorité socialo-verte-communiste, donc de "gauche", au moins autant que le SPD de Schröder, le Labour blairiste, ou même les démocrates clintoniens, (1) relève en effet de l’application d’une injonction bruxelloise.

      Personne n’a nié cela.

      Ceux qui lâchent de temps en temps la télé-poubelle sont également mieux disposés pour comprendre que la duplicité des dirigeants de "gauche" et de droite fonctionne à plein, puisque l’UE est mise en avant par les politichiens pour justifier leurs saloperies.

      C’est bien évidemment l’ensemble de la classe politique des Etats de l’Union qui est responsable de ces "directives".

      Le problème est que les parlementaires ne sont pas en place pour défendre les intérêts des travailleurs, mais ceux de la bourgeoisie dont vous êtes un porte-voix.

      Le problème est que la majorité des travailleurs accepte cette domination et cette humiliation.

      Les peuples démontrent à chaque élection "européenne" qu’ils ont compris quel rôle tient l’Union européenne — que les cabris de votre catégorie croient pouvoir nommer "Europe"— dans le dispositf de régression sociale à l’oeuvre depuis 20 ans : ils s’abstiennent MASSIVEMENT, à l’est encore plus que dans nos "démocraties" où l’héritage keynésien n’a pas encore été totalement liquidé.
      Mais leur colère la plus notable s’exprime pour le moment dans la xénophobie, l’"antifiscalisme", et ce que des cuistres de votre espèce qualifient de "populisme".

      Ne vous en déplaise, il n’en sera pas toujours ainsi.

      Nous avons la conviction que vous saurez trouver en temps utile le ton adéquat pour échapper à la colère populaire quand celle-ci s’exprimera.

      (1) L’ineffable Strauss-Kahn affirme que "Clinton, c’est quand même la gauche" (cf Le grand bond en arrière, S.halimi,Paris,2004).

    • Les fondements du système de protection sociale français sont l’oeuvre du Conseil National de la Résistance, rédigé en 1944, c’est à dire à un moment où le pays était exangue. Après la capitulation nazie, le rationnement a duré pendant des années, mais sans que la faiblesse économique du pays soit utilisée comme prétexte pour empêcher la mise en route si longtemps retardée en France de mécanismes de protection sociale dont Bismarck avait posé les jalons ... à partir de 1883.

      Aujourd’hui, alors que le pays est considérablement plus riche qu’il y a 60 ans, de serviles porte-parole du patronat et des syndicalistes corrompus viennnent nous dire qu’il faut "sauver" les retraites, "sauver" la Sécu, tout en oeuvrant pour leur démantèlement.

      Il suffit d’ouvrir une télé, une radio, ou un canard pour entendre de telles inepties.
      Cela n’a au fond rien de bien étonnant : qui possède la plupart des médias ?
      Qui est aujourd’hui assez stupide pour croire la prose de ceux-ci ?

    • L’auteur du message du 19 7 2004 15 heures 55 devrait essayer de se concentrer.

      On lui cause "fraternité", il répond OCDE, PPTE, PED, G8... !

      Son tropisme merdefo-cédétiste lui obscurcit la comprenette.

    • "le passage à la la modernité" date de 4 siècles...!

      Ton cerveau, lui,n’est pas encore passé à la modernité.

    • Faut quand même être un sacré faux-cul ou bien être à la CFDT, mais ça revient au même, pour dire que la retraite par répartition a été sauvée....

    • Et qui a déjà pris la peine de s’intéresser à la démographie ?

    • Ah. Très bien. Ces chiffres sortent de Bercy. Ce qui les invalide sûrement. Car c’est bien connu, un bon fonctionnaire est un fonctionnaire de l’Education nationale, tandis qu’à Bercy règnent le vice et la corruption. Alors, quelle est la place des salaires dans le PIB selon les statistiques officielles de _Charlie-Charlo_ ?

  • Bien que je sois moi-même professeur, je ne suis pas un défenseur absolu de la gratuité. D’ailleurs, les autres musées publics (municipaux, régionaux) ne nous l’accordent pas et nous ne l’avons pas réclamée bruyamment. Cependant, ces musées ne devraient pas oublier que nous sommes souvent leurs meilleurs "agents" auprès des jeunes, de nos collègues et de nos proches. A ce titre, un tarif réduit serait tout à fait justifié. PhCh.

    • Gratuité ou pas gratuité, accès à tarif préférentiel ou non, il y a une vraie question à poser sur le caractère payant de nombreux services financés à la base par les deniers publics.

      Au lieu de construire des TGB, des médiathèques à la con (Toulouse) et autres gadgets de prestige à la maintenance infiniment coûteuse pour le contribuable, au lieu de financer les petits voyages d’étude des membres de cabinets ministériels et autres symposiums du vide entre crêmes de la haute fonction publique, la politique publique aurait largement les moyens d’ouvrir gratuitement les services culturels et documentaires publics sur simple présentation d’une carte d’identité ou de séjour.

      Les enculages de mouches entre "privilégiés" du bas de l’échelle là encore dissimulent la grande enfilade à sec de la noblesse d’Etat qui décide de tout ça en nous liguant les uns contre les autres.
      Le problème c’est pas la gratuité, c’est ce que les gros bourgeois et leurs complices "économistes" font de notre héritage et de nos sous !

      Tartempion

    • Voila un "professeur" censé délivrer un enseignement laïque, ouvert à tous, et GRATUIT, qui nous assène qu’on pourrait bien admettre l’idée d’un tarif réduit.
      Bel exemple de renoncement d’une profession qui ne comprend pas que dotée d’un Statut de fonctionnaire, elle est moins soumise que les salariés du privé à la destruction de ses droits.
      Cette profession a progressivement accepté que des parents décident à sa place de l’orientation des élèves, que des "inspecteurs" dictent le taux de réussite au bac, avec la conséquence que celui-ci est sans cesse croissant. Cette profession accepte également que les règlements intérieurs des établissements ne soient pas appliqués, et que les représentants des élèves et des familles soient plus nombreux que ses représentants dans les conseils de discipline.
      Hormis le formidable mouvement de 2003, cette profession a une pratique hélas assez habituelle de passivité... Elle est hélas muselée par des syndicats dont les délires pédagogistes ou les compromissions avec Allègre ont ouvert la boîte de Pandore (SGEN, UNSA, mais le SNES n’est pas exempt de renoncements désastreux ; affaire du voile) .
      Pourtant , les fonctionnaires en général ont à jouer un rôle de protection de l’ensemble des salariés. En ont -ils peinement conscience ?

    • La mentalité d’épicier gagne décidémént du terrain.

      Pour éviter que le patient aille voir 5 radiologues par jour, on lui demandera 1 euro par consultation. Un cher collègue, probablement du SGEN ou de l’UNSA considère qu’après tout, on doit responsabiliser les enseignants dont le nombre excessif de visites dans les musées finit par détériorer les fonds.

      On est vraiment dans une société de tarés, de masos, de soumis...

    • Certes, mais le registre de la lutte des classes relève d’un paradigme assez faible et décrédibilise le propos beaucoup plus qu’il ne l’assoit. "L’internationaaaaaale..."

    • Et voilà un "je-ne-sais-quoi" qui passe complètement à côté de son sujet. Et le hors-sujet faute d’une lecture attentive de l’énoncé et d’une analyse pertinente des termes du sujet... ça vaut ? Pas plus de 5, eh ouais. Pas de chance. La question n’est pas de savoir si le Louvre fait bien de priver les enseignants d’un droit d’entrée gratuit, mais de la justification d’un privilège exorbitant du droit commun (à défaut d’être exorbitant tout court).
      Après il est évident que le monde enseignant aurait tout intérêt à voir son statut revalorisé (accès plus aisé à des formations, permanentes ou non ; équivalents publics des comités d’entreprise, etc.), mais, encore une fois, cela appelle un autre débat de fond et ce n’est pas ce qui nous occupe ici.
      Le débat se situe au niveau principiel et non au niveau pécuniaire puisqu’il y a fort à parier que la modification intervenant ainsi ne modifiera substantiellement ni l’économie du budget du Louvre, ni celle du budget des enseignants concernés.
      Quant à l’invasion de l’environnement de l’enseignant par d’autres acteurs, elle est souhaitable : (a) si l’éducation est obligatoire, il n’empêche que les parents conservent constitutionnellement la liberté de choisir l’enseignement de leurs enfants et qu’ils conservent légalement une autorité sur ceux-ci que ne sauraient leurs contester les enseignants ; (b) l’extrême hétérogénéité du personnel enseignant — dont ni le recrutement ni l’activité ne répondent à des critères un tant soit peu évolués de gestion efficace des ressources humaines — rend la présence du corps d’inspection plus que nécessaire et même son renforcement souhaitable.

    • Les enseignants sont recrutés par concours,sur des questions qui relèvent de leur discipline, et de manière anonyme.(et très homogène...)
      Cela leur permet de ne pas avoir à se vendre, et d’être en infraction par rapport aux dogmes du MERDEF...et des amateurs des Ressources Humaines, qui feraient bien d’aller revoir le film éponyme.

    • Hum, "éponyme" ne veut pas dire "du même nom", mais passons. Dans la mise en question du savoir-faire de l’enseignant, l’accent ne portait pas tant sur le savoir, chacun sait combien il faut accumuler de connaissances pour décrocher un capes ou une agrégation, que sur le *faire*, car être extrêmement doué pour ingurgiter et régurgiter ne prédispose aucunement à *enseigner*, ie susciter la _libido sciendi_ chez l’élève. Car l’éducation va au-delà de l’instruction. Et il ne semble pas que les IUFM soient une structure très adaptée à la transformation des heureux lauréats de concours en enseignants parés à affronter la réalité du métier. Mieux préparer les enseignants à leur métier, c’est leur permettre d’être mieux armés face à un public de plus en plus difficile, c’est donc garantir un service public de l’éducation nationale qui satisfasse mieux ses acteurs et ses usagers. C’est en ce sens que l’on peut parler de gestion des ressources humaines. Où est le problème ? Un service public digne de ce nom est un service public qui se donne les moyens de sa pérennité et ne confond pas l’absence de but lucratif avec l’absence d’efficacité, puisque l’inefficacité d’un service public se traduit par un coût supplémentaire qui pèse sur les finances publiques. Pour prendre une image qui rendra mon propos plus clair et, j’espère, préviendra les épanchements populo- (de populiste, pas de populaire) marxistes récurrents ci-dessus, dire à quelqu’un d’enfoncer un clou, c’est bien, lui apprendre à se servir d’un marteau c’est mieux. Cela s’appelle de l’investissement en capital humain. Le vocabulaire peut déplaire. En attendant c’est celui que l’on utilise en économie à l’université, sans penser à mal, sans vouloir le triomphe du grand capital sur le prolétariat qu’il exploite, sans promouvoir un capitalisme sauvage qui montre des limites au moins aussi graves que la planification soviétiques.

    • Il se trouve que l’instruction et l’éducation ne sont pas des activités économiques .
      Elles ne doivent en tout cas pas le devenir.

      Nous ferons ce qu’il faut pour l’empêcher, mais si ça déplait aux adorateurs du poujadisme anti-fonctionnaires

    • Investissement en capital humain...

      Va les vendre ailleurs tes inepties du MERDEF

    • Si vous étiez un peu mieux renseigné et si vous preniez simplement la peine (et le temps) de comprendre, il vous apparaîtrait lumineux que l’investissement en capital humain est le cadet des soucis du Medef. Mais j’imagine que ce sont les mots "investissement" et "capital" qui vous donnent de l’urticaire. Ben oui, Marx a dit que c’était pas bien, que c’était la clé de la superstructure oppressante du capitalisme. Quant à vos néologismes scatologiques, ils sont, comment dire, d’un goût certain.

    • Jeudi 2 septembre 2004, deux inspecteurs du travail ont été assassinés en Dordogne par un patron.

      En France, ce sont quelques 400 inspecteurs du travail qui sont censés contrôler 15 millions de salariés du privé.
      Il est singulier de noter que notre internaute réclame plus d’inspecteurs dans l’Education nationale, alors que les petits chefs sont déjà en surnombre (mais les inspecteurs pédagogiques qui ne se contentent pas de rabâcher les dogmes pédagogistes du moment en sous-effectif). Le Code du Travail, lui, est quotidiennement bafoué.

      Les salariés du privé ne revendiquent plus rien.
      Ils espèrent seulement que leur patron les paiera le plus longtemps possible...

      Mais obsédé qu’il est par sa haine anti-enseignante, il en oublie l’évidence (Souffrance en France (Dejours),Je hais les patrons (Ginsberg), Carnets d’un inspecteur du travail (Filoche), l’Entreprise barbare...)

    • On aurait du rendre les musées gratuits pour TOUS les français !

      Pourquoi rendre la culture gratuite à ceux qui en ont les moyens ?

      Je sais de quoi je parle, je suis enseignante.

      Mais quand je visite un musée avec ma meileure amie qui est au SMIC, j’entre gratuitement et elle, elle paie !

      8 € pour visiter le musée d’art moderne de Grenoble !
      Inutile de vous dire que c’est moi qui ai payé, là n’est pas l’important !

      L’important est de rappeler la solidarité et l’égalité.

      Si on considère que la culture doit être accessible à tous, on rend gratuite l’entrée des musées.
      Je ne suis pas choquée personnellement d’être traitée comme les autres !

      Qu’on ne me dise pas que les enseignants qui visitent les musées le font tous dans l’idée de s’en servir ensuite dans leurs classes !

      Dominique Fermond

  • Le 22 juin 2004, L’Humanité et le Monde ont rendu compte de l’action de notre collectif.
    Le mouvement monte en puissance, même si l’apathie du milieu enseignant depuis l’échec du printemps 2003 est manifeste.
    Demandons des comptes aux élus, aux syndicats, aux médias, même pendant l’été.
    (Il est nettement moins caniculaire que le précédent, ça tombe bien !)

    • Et c’est bien connu, les enseignants sont très forts pour se mobiliser pendant les vacances... Allons ! Un peu de réalisme. Et que l’étendard de la révolte soit hissé pour de plus nobles causes !
      Certes, nous ne sommes pas les privilégiés qu’on veut bien décrire ici ou là, mais bon, ça reste
      une situation enviable et enviée (il suffit pour cela de considérer le nombre croissant de candidats
      aux concours). Alors un minimum de décence commanderait de faire taire certains discours stupidement
      corporatistes et d’un esprit nettement petit-bourgeois (quoiqu’ils s’en défendent) tels qu’on peut
      en lire ci-dessus. Il existe une réalité en dehors de l’Educ. nat..., si si !

    • Voila un message de quelqu’un se disant enseignant...
      On peut toujours y croire...
      Toutefois le discours et les faits invoqués ne démontrent pas que cette croyance soit payée de retour.
      1. Les enseignants sont parmi les fonctionnaires de catégorie A, ceux qui sont le plus mal payés de toute la Fonction Publique. Depuis Allègre, leur pouvoir d’achat diminue CHAQUE ANNEE.
      Même les jaunes des salles de profs savent çà. Ils ne le disent pas, trop occupés à attendre que les grévistes obtiennent pour eux les augmentations de salaire qui ne viennent plus.
      2. On ne peut pas parler ces dernières années d’augmentation des candidats aux concours.
      Les diminutions de postes offerts (- 40 % sur la seule année 2004) découragent des centaines de candidats, dont beaucoup aimeraient en revanche devenir fonctionnaires, car les personnalités de masos et de larbins ne sont pas majoritaires.
      3. Les conditions de travail se sont dramatiquement détériorées depuis 5 ans.
      Le nombre insuffisant d’adultes dans les établissements va engendrer l’année prochaine une multiplication des violences.

      Cela, TOUS LES ENSEIGNANTS LE SAVENT.

      PAS UN ENSEIGNANT EN EXERCICE ESTIME SA POSITION ENVIABLE

    • Corporatisme :défense d’intérêts ETROITEMENT professionnels.

      C’est pas moi qui le dit.
      C’est le Larousse.

      Pour un enseignant, qui transmet le savoir, il s’agirait d’intérêts ETROITEMENT professionnels ?
      A force de n’écouter que tf haine et pue judas, on finit par ne plus rien dire

    • Non pas un enseignant n’estime sa position enviable, et pourtant le nombre de candidats aux concours en termes relatifs ET absolus n’a jamais été aussi grand. Quelle formidable campagne de propagande tout de même, tous ces jeunes qui veulent se faire du mal, c’est effrayant !

      La question de la rémunération est intéressante. Mais le temps, c’est de l’argent. Et si on veut avoir plus de temps que certains agents, il est normal qu’on ait moins d’argent. Certes, le temps d’activité des enseignants ne se limite pas à la présence effective en cours, il y a aussi la préparation de ces cours, la correction des copies, les conseils de classe, etc. Mais les études menées par le ministère de l’Education nationale (cf. le site internet) n’ont pas mis en évidence d’injustice flagrante dans l’arbitrage actuel entre rémunération et temps libre. Alors je n’aurais rien contre une revalorisation du traitement des enseignants, et même de tous les fonctionnaires sans exception, mais je ne suis pas persuadé que cet argent ne puisse pas être investi avec plus de profit dans des missions de service public plus urgentes.

    • Une belle preuve de lucidité :
      citer le ministère de l’Education nationale (dont Ferry voulait virer le carctère national) pour plaider pour la baisse du pouvoir d’achat des enseignants.

      Quand on ne connaît pas ses dossiers, et les manipulations systématiques du ministère,
      la défiance qu’il inspire aux 900 000 enseignants, ON SE TAIT

    • Je serais plutôt tenté de dire que c’est quand on n’avance aucune source, aucun chiffre, aucune référence, quand on tente de réduire au silence le moindre contradicteur par un "ON SE TAIT" tout juste bon à effrayer un 6ème, quand on est incapable d’exprimer posément un avis construit et ordonné, nourri et correctement argumenté (parce qu’on a plus l’habitude d’asséner sa doxa à un public dont la maturité déteint sur leur interlocuteur ? c’est sûr que parler toute la journée à des 5èmes, ça ramollit un peu les neurones), quand on se préoccupe de son seul petit bout de lorgnette sans chercher à se faire une opinion à l’échelle systémique, quand le dernier dossier sur lequel on s’est penché est probablement un dossier pédagogique du CNDP... que l’on devrait avoir la pudeur de se taire. Le royaume des cieux t’est ouvert.

    • Nombre de candidats inscrits au CAPES externe d’Histoire-Géographie (l’un des plus "enviés",sinon le plus "envié")

      1999 : 11 137

      2000 : 10 228

      2001 : 9 216

      2002 : 7 956

      2003 : 7 558

      C’est plus facile de répéter tf haine, pue judas ou le groin que de s’informer...

    • Effectivement, merci de ces chiffres qui donnent à penser. Les miens s’arrêtaient en 2000. Soit, le nombre absolu et relatif de candidats a déjà été plus élevé. Mais la tendance à la baisse observée en 2000-2002 a déjà laissé place à une nouvelle hausse (les chiffres de l’agrégation le reflètent plus significativement que ceux du capes, cf. http://www.iufm.education.fr/formations/concours/affichage.htm, à compléter par les chiffres 2004), sans même que l’on ait frôlé le niveau du début des années 1990. Il est d’ailleurs intéressant de noter la symétrie entre l’évolution de ces courbes et celle de la croissance économique, preuve que le choix de l’enseignement est pour beaucoup un choix économique avant d’être un choix moral ou politique.

    • Pourquoi cherches-tu à te faire passer pour un enseignant, 11 juillet 2004 23 heures 34 ?

    • C’est vrai. À l’université, on ne parle pas d’enseignant. Inexactitude.

    • Le CAPES externe d’Histoire-Géographie a enregistré en 2004 une nouvelle baisse (de 6%) en termes d’inscrits : seulement 7 126. Voilà pour la "nouvelle hausse"...

      Quant aux motivations des candidats, le goût pour le masochisme et l’aptitude à marcher sur des cadavres ne se sont pas encore généralisés. La France, ce n’est pas les Etats-Unis. Pas encore.

      75 % des Français souhaitent effectivement que leurs enfants soient fonctionnaires.

      Ce n’est pas pour des raisons "économiques", mais parce qu’ils considèrent qu’ils y a mieux à faire dans la vie que saccager sa santé pour les actionnaires et être lourdé comme un papier gras quand ceux-là et leurs larbins patronaux le décident.

  • Je soutiens évidemment la lutte du collectif et signe la pétition électronique sur gratuitémuséesnationaux@yahoo.fr

    • Charlie Hebdo dans son numéro du 7 juillet 2004 a rendu compte de l’action de notre collectif

    • je pense que supprimer la gratuité des musées nationaux est une très bonne chose.Je pense qu’il est temps de remplacer la culture ,les profs ,la philo tout quoi !par TF1 !!!il y a tout pour l’éducation de vos enfants ,fini les grèves à répétition ,plus de problèmes pour garder vos enfants !mais bon sang mais c’est bien sûr !et pour les livres il y a monsieur le baron qui pourra vous en fournir.Arrêtez de râler soyez heureux moins vous penserez plus vous serez heureux.La culture n’est pas pour le peuple : le peuple est là pour obéir c’est tout.

      PS si vous voulez quand même vous tenir au courant de l’information peut-être qu’il y a CHARLIE HEBDO
      salut l’EQUIPE CHARLIE un ancien prof

    • Il FAUT LA GRATUITE POUR TOUS !
      POUR OBTENIR CELA IL FAUT COMMENCER PAR GARDER LA GRATUITE DES ENSEIGNANTS ET LA GENERALISER

  • c’est pas un chatroom ici, on n’arrive plus à suivre...

    hop forum en modéré ....

    TM