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SYRIZA et les Grecs Indépendants forment un “front” sur la crise chypriote
Publie le dimanche 31 mars 2013 par Open-Publishing8 commentaires

Par une alliance inattendue, le parti de gauche SYRIZA a associé vendredi ses forces à celles du parti nationaliste Grecs Indépendants pour former ce qu’ils appellent un « front » pour pousser la Grèce à montrer une plus grande solidarité envers Chypre.
Les deux partis demandent au gouverneur de la Banque de Grèce Georges Provopoulos de comparaître devant une commission parlementaire pour expliquer son refus face à la demande de Nicosie que deux milliards d’euros sur les 48 milliards d’euros du fond de recapitalisation grec soit utilisés pour soutenir les prêteurs chypriotes. Les banques à Chypre ont subi des pertes d’environ 4 milliards d’euros l’année dernière, à la suite d’une coupe sur les obligations grecques.
Bien que les deux partis n’aient pas mâchés leurs mots dans leur critique des termes du sauvetage de la Grèce, ils sont de deux bords différents dans le champ politique et leur collaboration a rapidement suscité des critiques de la part des autres partis.
“Enfin [le leader de SYRIZA] Alexis Tsipras a été accepté par le seul politicien grec qui puisse comprendre si bien sa pensée » a déclaré la Nouvelle Démocratie dans une déclaration caustique au sujet du leader de gauche et du président des Grecs Indépendants Panos Kammenos.
“La collaboration entre SYRIZA et les Grecs Indépendants confirme que SYRIZA est un parti qui favorise les monopoles, car il n’a aucun scrupule à travailler avec des nationalistes » a déclaré le Parti Communiste (KKE)
http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite1_1_22/03/2013_489482
Messages
1. SYRIZA et les Grecs Indépendants forment un “front” sur la crise chypriote, 1er avril 2013, 09:27, par Guillot
C’est comme si Dupont Aignan et Melenchon se mettaient d’accord pour constituer un "front social et politique"( c’est la dénomination utilisée dans la déclaration commune signée par Tsipras et Kamennos a Athènes).
Apres Die Linke et ses desillusions, aujourd’hui c’est Syriza qui fait naître beaucoup d’espoir au sein de la gauche dire radicale en France, du Front de gauche au NPA.
2. SYRIZA et les Grecs Indépendants forment un “front” sur la crise chypriote, 1er avril 2013, 10:29
Ces rapprochements gauche-droite sont extrêmement dangeureux ; certainement pas à suivre... mais déjà Droite-Socialistes sont alliés pour détruire les peuples avec " l’austérité"
1. SYRIZA et les Grecs Indépendants forment un “front” sur la crise chypriote, 1er avril 2013, 11:57
C’est bien la question de l’etat derrière tout ca... Tous veulent un état fort, apres gauche/droite, social/anti social, etc. c’est que de la bouillie bourgeoise.
2. SYRIZA et les Grecs Indépendants forment un “front” sur la crise chypriote, 1er avril 2013, 12:31, par Roberto Ferrario
Ce que est dangereux sont les idées nationaliste colporter par tous ces "formations politique" que soit le DieLinke, Syriza ou le FDG que les amène a faire des alliance dans les faits avec pas la "droite" mais avec l’extrême droite nationaliste comme en Grèce....
Tous ces discours sur le "penser Française", sur la défense de la France, etc etc.. peux que amené de l’eau au moulin de ll’extrême droite française, idem pour les autres pays.
A remarquer le silence totale du FDG a propos de cet alliance du Syrisa avec l’extrême droite, et pourtant encore la semaine dernière sur l’Huma des grand articles pour faire de la propagande pour Syrisa décrivent plein des bonnes qualités et demandent de suivre cet exemple.... Pffffffffff
3. SYRIZA et les Grecs Indépendants forment un “front” sur la crise chypriote, 1er avril 2013, 13:33, par J.
Ce type de rapprochement ressemble aux théories de la "fusion des extrêmes" gauche et droite, chère aux tenants de l’aboutissement de l’Histoire avec l’équilibre idéal de la démocratie atteint avec l’Union Européenne dirigée par les sociaux-démocrates-libéraux.
C’est le mépris absolu des Communistes et de ceux et celles qu’il organise : la classe ouvrière, accusés par tous les kollabos actifs et dormants depuis la Libération et les prémices de l’UE de : nationalisme,chauvinisme, voire fascisme.
L’exemple historique type étant celui de Doriot et de son PPF pro-nazi financé par le Patronat qui n’ont d’ailleurs jamais réussi à s’implanter dans la Classe ouvrière, malgré la propagande massive et le soutien du régime de Vichy...
Sans refaire l’Histoire, certains au nom de l’Internationalisme ont reproché depuis 68, conjointement avec le PS son "Nationalisme" au PCF, voire son "racisme" quand il dénonçait par exemple les constructions, l’entassement de populations immigrées en ghettos dans les banlieues pauvres, "nettoyant" ainsi les banlieues aisées de tout ferment populaire.
Le résultat, on l’a aujourd’hui avec le véritable apartheid de l’habitat séparant les riches et les pauvres, le "communautarisme à l’anglo-saxonne etc.
C’est sur des idées fausses, la manipulation de l’Histoire qu’a été construite cette théorie du renoncement qui nous divise sur la question de l’Internationalisme : l’UE est-elle, pourrait-elle devenir une construction fédéraliste unifiant harmonieusement les Peuples qui la composent ou non ?
Peut-on défendre l’idée que la Nation, construction politique unitaire de la République Française issue de la Révolution et composée de citoyens de toutes origines est un lieu lui même fédérateur de lutte progressistes ?
La Commune de Paris et pas seulement elle, est issue de cette tradition y répond.
C’est la bourgeoisie elle-même qui dénonce le "cosmopolitisme" dans les luttes républicaines du XIXième siècle, luttes ouvrières du front Populaire, de la résistance etc.
Il suffit aussi de regarder du côté des révolutions d’Amérique latine, le Bolivarisme qui respecte la diversité, souveraineté des nations.
Pour ce qui concerne les Grecs, SYRIZA semble se diriger vers toutes les aventures européistes qui l’éloigneront du KKE et de la lutte des classes.
Quant à ce parti "indépendant" ou "nationaliste" grec, je ne le connais pas, c’est peut-être un peu leur Parti de Gauche à eux, ce qui ne veut pas dire que ce sont des fascistes.
C’est à l’auteur de l’article de nous renseigner.
4. SYRIZA et les Grecs Indépendants forment un “front” sur la crise chypriote, 1er avril 2013, 23:03, par Roberto Ferrario
Joel je ne comprend rient a ton commentaire et en particulier ou tu veux venir ???
5 second chronos pour vérifier que ces "Grecs Indépendants" sont bien de droite, voir plus...
"Les Grecs indépendants (AN.EL.) est un parti politique grec de droite, né le 24 février 2012 d’une scission des plus à droite des membres de la Nouvelle Démocratie. Il constitue un groupe parlementaire de dix députés parlement hellénique. Son leader est Pános Kamménos. Le 6 mai 2012, le parti obtient 33 députés aux élections législatives."
Mais encor mieux çà soufi de se rendre sur le site de Nicolas Dupont-Aignan pour comprendre les vrai affinité de cet parti politique...
" En déplacement en Grèce ces derniers jours, Nicolas Dupont-Aignan, député et président du parti Debout la République, a rencontré plusieurs responsables politiques, économiques et associatifs. Après avoir été le seul député français à s’être rendu à Athènes en juin 2011 au plus fort des manifestations contre la "Troïka", il est revenu pour apporter son soutien et celui des patriotes français au peuple grec.
Il a clôturé sa visite par une rencontre avec Panos Kammenos, le Président des Grecs Indépendants. Ce parti, créé en mars 2012 et en scission avec le parti majoritaire de la droite "Nouvelle démocratie" a réalisé près de 10% des suffrages aux élections de mai dernier et compte 20 députés au Parlement grec. Il est décrit par tous les observateurs comme la formation grecque la plus novatrice. Debout la République et les Grecs Indépendants partagent une même conception de la nation et de l’Europe. A l’heure où l’Europe fonce dans le mur à cause de l’incompétence et de l’obscurantisme de ses dirigeants, ces deux formations prônent une nouvelle Europe basée sur le respect des peuples et des nations."
http://www.debout-la-republique.fr/article/nicolas-dupont-aignan-en-deplacement-en-grece
3. SYRIZA et les Grecs Indépendants forment un “front” sur la crise chypriote, 1er avril 2013, 13:52, par arnold
Commentaire du bureau de presse d’ANTARSYA ((Front de la Gauche anticapitaliste) sur la collaboration Syriza – Grecs Indépendants
Le peuple paiera cher les collaborations avec les forces du capital et de la droite.
L’accord entre Syriza et les Grecs Indépendants pour un front contre le gouvernement, après la rencontre Tsipras - Kammenos, constitue un pas important vers une proposition de gestion gouvernementale de la crise dans les limites imposées par le capital, les banques, et l’UE.
De telles initiatives de discussion politiques avec les forces du capital et du patronat sont le résultat des choix de SYRIZA qui d’un côté cantonne le mouvement ouvrier et populaire dans un rôle de spectateur des événements et se tourne vers des solutions de type parlementaire qui permettent de réaliser des pourcentages sans principes, et de l’autre se maintient dogmatiquement dans des solutions internes à la zone euro et à l’UE qui constituent pourtant une partie du problème de la crise, des mémorandums et de la faillite.
A l’heure où s’effondrent les mythes sur les possibilités de renégociation à l’intérieur de l’UE, SYRIZA non seulement la disculpe avec l’Eurogroup et les organismes de l’eurozone, mais persévère dans la collaboration avec les partis de droite et du système. Certains dans la direction de SYRIZA oublient ce qu’indique l’histoire, mais aussi leur propre expérience, sur le prix ô combien élevé que le peuple a payé, ainsi que la gauche, pour de tels choix dans le passé – y compris proche comme en 1989-90 avec le gouvernement Tzanetakis et Zolota.
En ce qui concerne le communiqué du KKE qui mêle ANTARSYA (Front de la Gauche anticapitaliste) à la collaboration entre SYRIZA et les Grecs Indépendants, c’est un commentaire indigne. Il révèle l’impasse d’une direction qui ne communique pas avec le besoin exprimé par les gens qui luttent de voir les forces de la gauche militante et communiste agir en commun dans le but de renverser la politique et les mémorandums du gouvernement, de l’UE et du FMI, pour ouvrir la voie à une sortie ouvrière de la crise et à une nouvelle expérience socialiste.
À lire d’autres infos ici : http://www.socialinfogr.blogspot.gr/
4. SYRIZA et les Grecs Indépendants forment un “front” sur la crise chypriote, 2 avril 2013, 12:43, par Paco NPA
Cette information confirme que ne pas donner un contenu de classe au combat contre la troïka et l’UE mène à des alliances sans rivages avec des fractions dures d’une droite souverainiste.
Laquelle est tout aussi anti-ouvrière que la "pro-européenne".
Et se fiche tout autant de la satisfaction des revendications des revendications populaires en matière de refus de l’austérité, du chômage, des services publics...
Lesquelles revendications posent le problème de quelle classe doit diriger le pays et non du cadre institutionnel qui permettra à telle ou telle fraction de a bourgeoisie de réaliser le plus de profits.